Alléluia ! Pour éviter l’ubérisation de la démocratie représentative, nos députés ont une idée #yepaaa

Incroyable mais vrai : une cinquantaine de députés français ont déposé un projet de loi visant à généraliser la consultation publique en ligne, par l’internet, sur les textes de loi avant leur examen par le Parlement. En plus d’améliorer les débats, cela permettrait selon eux de retisser le lien distendu entre politiques et citoyens. Bonne idée !

Elle est passée inaperçue dans le brouhaha de la Loi travail, mais la proposition de loi organique déposé par une cinquantaine de députés le 20 avril 2016, mérite qu’on y revienne. Courte, claire, ses trois articles visent à généraliser la consultation publique en ligne, par l’internet, sur les textes de loi avant leur examen par le Parlement, comme ce fut le cas pour la Loi pour une république Numérique d’Axelle Lemaire. Pour ces députés, si internet remet en cause la démocratie représentative “en permettant aux citoyens internautes d’être récepteurs et émetteurs d’un nombre illimité d’informations et d’éléments d’expertise”, il peut aussi être l’un des instruments d’une sortie de cette crise, en permettant aussi aux citoyens de participer activement à la préparation de la décision politique. Il pourrait même “contribuer à refonder la confiance envers les représentants”, écrivent les députés dans le préambule du projet de Loi. Bien joué !

Dans sa contribution au Dictionnaire politique d’internet et du numérique que publie Christophe Stener tous les ans, Patrice Martin-Lalande, député de Loir-et-Cher et co-président du groupe d’étude sur l’internet à l’Assemblée nationale, explique :

“Ce serait une illusion de penser que notre bonne vieille démocratie représentative puisse s’affranchir de la mutation numérique. Le partage de l’information conduit au partage du pouvoir. Les citoyens en réseau aspirent à plus de démocratie participative. Nous allons devoir inventer la démocratie qui va avec le numérique : un nouvel équilibre entre la démocratie représentative et la démocratie directe.”

Mais pas question de court-circuiter le gouvernement ou le Parlement dans l’initiative ou le vote des lois. La consultation doit surtout permettre une co-construction des lois, prenant en compte “chaque fois qu’elle est justifiée, l’expression du point de vue et de l’expertise des citoyens internautes”. Cela permettrait, comme cela s’est produit dans pour la Loi pour une république numérique, d’enrichir et de valider les débats et d’offrir plus de transparence.

EVITER L’UBÉRISATION DU PARLEMENT

Mais pas question non plus de laisser à d’autres l’organisation de ce débat, alerte Patrice Martin-Lalande : “Il serait paradoxal que le Parlement laisse au gouvernement, aux réseaux sociaux ou aux plateformes le soin d’organiser, dans leurs légitimes optiques respectives, la concertation préparatoire au vote de la loi, vote qui doit continuer de relever des seuls représentants du peuple. Nous ne pouvons donner procuration à d’autres acteurs de la vie politique pour assurer seuls le bon usage de l’internet au service de la démocratie représentative.” Car le risque, c’est la marginalisation du Parlement dans la mutation numérique de la vie politique, voire “l’uberisation de la démocratie représentative !”, prévient encore le député du Loir-et-Cher. Rien de moins.

Ceci est un texte signé : AURÉLIE BARBAUX

Posté sur L’Usine Nouvelle ici http://www.usine-digitale.fr/article/pour-eviter-l-uberisation-de-la-democratie-representative-nos-deputes-ont-une-idee.N426347

Crédit photo : http://www.lesateliersdelajoie.ch/assets/images/slides/joie2.jpg

Une grande école du numérique : 10 ans de travail enfin récompensés !

On dire ce qu’on voudra, mais quand on commence à concrétiser – un peu – ses rêves, bah c’est plutôt sympatoche, de s’investir dans une association. Voilà donc plus de 10 ans que je fais partie d’une belle association régionale, le SPN, sorte de catalyseur numérique local. 5 permanent(e)s et 15 ans d’existence.

En 2006, j’avais émis le souhait de voir – un jour – se construire une école de l’Internet. Le billet est encore en ligne sur mon ancien blog ici.

Eh bien en 2016, bonheur, Le SPN, l’Ecole de la deuxième chance Vienne et Deux-Sèvres, l’IUT de Poitiers-Châtellerault-Niort et Les Petits débrouillards veulent créer une grande Ecole du numérique à Niort et à Poitiers. Décollage prévu au dernier trimestre 2016.

Le post original de 2006 sur mon ancien blog

« Il faut cultiver notre jardin »

Que veut dire Voltaire par cette courte phrase ?

Vers la fin du conte, à Constantinople (où Candide rencontre un vieillard turc), Candide et ses amis cherchent une réponse à leurs questions, une philosophie de vie qu’ils pourraient suivre à long terme. A cet égard, la première personne qu’ils rencontrent, le derviche, leur dit ce qu’il ne faut pas faire, c’est-à-dire il ne faut pas trop parler ni avoir des idées prédéterminées, mais s’efforcer de garder un esprit vierge. La rencontre avec le vieil homme qui tient un jardin et qui, avec sa famille, s’occupe de faire des confitures, leur dit ce qu’il faut faire. 

La vie de ce vieillard nous montre la valeur des joies simples, de la coopération familiale, et surtout de l’utilité et de l’encouragement des talents humains.

Inspirés de ce modèle, Candide et les autres arrivent à cette conclusion : “Il faut cultiver notre jardin”, c’est-à-dire qu’il faut travailler si on veut être heureux, il faut entretenir son bonheur. 

En acceptant que notre monde n’est certainement pas “le meilleur des mondes possible”, Voltaire suggère que l’humanité devrait s’occuper des activités quotidiennes plutôt que de ruminer sur des sujets incompréhensibles. Face à un tel monde, qui est très loin d’une utopie, l’homme doit limiter ses désirs à un bonheur relatif qui se trouve dans un travail satisfait : “Travaillons sans raisonner, dit Martin, c’est le seul moyen de rendre la vie supportable.”On peut donc conclure que le jardin de Voltaire représente tout simplement le monde que l’on a devant soi pour apprécier sa morale tout en travaillant, et non pas en se limitant aux vaines paroles et doctrines.

En outre, une seconde approche peut faire apparaître une métaphore qui assimilerait le jardin à notre esprit, à notre intelligence. Dans ce cas “Il faut cultiver notre jardin” signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d’atteindre la liberté spirituelle.

En tenant compte du sens concret et figuré de la formule voltairienne, on se rend compte qu’il s’agit d’une morale humaniste dans le sens où elle implique que chaque être présente un talent naturel qu’il lui revient de cultiver pour qu’il s’épanouisse. Ainsi selon le conseil du vieillard turc, l’ennui, le vice et le besoin, soit quotidiens soit spirituels, nous quittent et le bonheur se tourne vers nous. En effet, en travaillant ainsi qu’en s’élevant l’esprit, on dépasse l’oisiveté, considérée comme étant à l’origine de la plupart des pensées maladives et qui conduisent l’être humain à se noyer dans le marécage des vices. L’activité physique et spirituelle n’est pas seulement un moyen d’échapper à l’ennui et au vice, mais aussi une manière efficace afin de faire face aux besoins raisonnables qui nous donnent le goût de l’indépendance.

Conception de l’expérience utilisateur par Facebook

Ce texte ci-dessous est un banal copié/collé de la page Facebook dédiée à nous prodiguer des conseils sur l’expérience utilisateur par rapport au développement des apps (ou applications). Ce qui est intéressant, c’est que l’on peut facilement y remplacer “utilisateurs” par Internaute et “app” par “votre entreprise”.

Dont acte :

Les premiers pas des utilisateurs sur le site de votre entreprise constituent certainement l’expérience la plus importante. Une expérience d’accueil réussie peut entraîner des taux de conversion de plus de 80 % et encourage les gens à interagir davantage avec votre entreprise, ce qui les rend plus rentable.

Dans ce document, nous proposons des conseils pour créer une excellente expérience utilisateur :

  • Montrer les points forts avant tout
  • Éviter les étapes inutiles
  • Concevoir des boutons
  • Autorisations
  • Prévoir un moyen de se déconnecter
  • Tester et mesurer

1. Montrer les points forts avant d’inviter les gens à se connecter

Ce moment dépend souvent de l’expérience vécue par chaque personne, même avant de télécharger votre entreprise, mais vous pouvez influencer les utilisateurs par la conception de votre site

Voici quelques stratégies de conception pour inciter les gens à se connecter :

  • Proposez une description claire et brève de votre votre entreprise.
  • Donnez aux gens un aperçu du contenu auquel ils auront accès une fois connectés.
  • Offrez une nouvelle expérience utilisateur.
  • Permettez aux gens de découvrir votre entreprise sans créer de compte.
  • Proposez une description claire et brève de votre votre entreprise.
  • Proposez une description claire, brève et convaincante de votre entreprise. 

Offrez une nouvelle expérience utilisateur.

Permettez aux gens de découvrir votre votre entreprise avant de se connecter.

Si possible, permettez aux gens d’essayer votre entreprise avant de les inviter à se connecter. Par exemple, de nombreuses votre entreprises d’e-commerce, telles que Zulily, ne demandent aux gens de se connecter qu’une fois qu’ils sont prêts à passer au paiement de leurs achats.

2. Éviter les étapes inutiles

L’un des moyens les plus efficaces pour améliorer votre taux de conversion consiste à réduire les étapes inutiles.

Évitez de demander aux utilisateurs de votre entrepriseuyer d’abord sur « Se connecter » ou « S’inscrire » pour accéder au bouton Facebook Login. Avec Facebook Login, il s’agit d’une étape inutile. Les gens ne doivent même pas se demander s’ils ont un compte ou non.

Par ailleurs, ne demandez plus aux personnes qui se sont connectées via Facebook de créer un nom d’utilisateur ou un mot de passe. L’une des raisons principales que les gens évoquent pour se connecter avec Facebook est que « c’est rapide, facile, et je n’ai pas à saisir de mot de passe ». Les gens ne veulent surtout pas avoir à créer un nom d’utilisateur et un mot de passe après s’être connectés via Facebook.

Message supplémentaire

Nous avons constaté qu’ajouter un message à côté de votre bouton Login peut augmenter vos taux de conversion.

Dans certains cas, il est préférable de décrire les avantages de se connecter via Facebok, dans d’autres, mieux vaut rassurer les gens en leur expliquant que votre votre entreprise n’émettra pas de publication sur Facebook sans leur accord. Le message qui génère les meilleurs taux de conversion dépend du type d’votre entreprise et du niveau de confiance et de notoriété de votre marque. Vous pouvez également adapter le message au style et au ton de votre votre entreprise.

Exemples de messages rassurants :

« Nous ne publions pas sur Facebook. »
« Nous ne publions jamais sans votre autorisation. »
Exemples de description d’avantages :

Connectez-vous avec Facebook pour pouvoir jouer avec vos amis.
Vous êtes pressé(e) ? Connectez-vous avec Facebook.

4. Autorisations

Demandez uniquement les autorisations dont vous avez besoin.

Moins vous demandez d’autorisations, mieux les gens se sentent en confiance pour les accorder. Nous avons constaté que le fait de demander moins d’autorisations permet de générer davantage de conversions.

Vous pouvez toujours demander des autorisations supplémentaires plus tard, une fois que les gens ont eu l’occasion d’essayer votre votre entreprise.

Demandez les autorisations dans leur contexte et expliquez-en la raison.

Vous devriez déclencher vos demandes d’autorisation lorsque les gens essaient de réaliser une action dans votre entreprise qui requiert une autorisation particulière.

5. Prévoir un moyen de se déconnecter

Lorsqu’une personne est connectée, vous devez lui donner un moyen de se déconnecter, de dissocier son compte ou de le supprimer entièrement. Il s’agit de respecter la liberté de l’utilisateur, mais c’est aussi requis par les règles de la plate-forme Facebook.

7. Tester et mesurer

Même les meilleurs concepteurs doivent s’y reprendre à plusieurs fois avant d’obtenir le bon flux d’accueil des utilisateurs. Une excellente expérience d’accueil est généralement le fruit d’une conception et de tests réfléchis et répétés.

Avant de lancer votre entreprise, procédez à un test qualitatif du confort d’utilisation pour comprendre comment les gens réagissent à ce qu’ils voient. 

Vous n’avez plus besoin d’un laboratoire pour observer les gens.

En plus du test qualitatif, utilisez les statistiques pour savoir si les gens terminent le processus et pour connaître leurs taux de conversion moyens. Les votre entreprises qui respectent nos recommandations peuvent générer des taux de conversion de plus de 80 %. Facebook Analytics pour votre entreprises vous permet de surveiller gratuitement vos taux de conversion.

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Le texte original est en ligne ici

Développez un bot mais faites-le bien

Le “bot” est une fonctionnalité toute récente. Elle s’améliorera évidemment avec les entreprises et les développeurs qui décideront de contribuer à son amélioration.

Le risque auquel vous pouvez vous confronter en développant un bot est de décevoir vos interlocuteurs, voire pire de créer un sentiment négatif envers votre marque. Si vous décidez de vous lancer, je vous recommande donc de ne pas oublier les principes de base d’une conversation («Bonjour, Au revoir, Merci…») et d’optimiser les réponses dès que possible.

D’un point de vue utilisateur, s’il se retrouve confronté à de nombreux robots mal conçus ou inutiles, cela pourrait détourner les potentiels de clients de ce type de technologie. Facebook a donc tout intérêt à aider les entreprises et les développeurs à créer des bots performants. En anticipant un peu, on peut facilement imaginer que Facebook pourra profiter de toutes les connexions faites avec les marques qui décideront de se lancer pour proposer un service de messagerie unique (Facebook M) avec lequel nous pourrons interagir à propos de n’importe quelle marque. Attention, gros potentiel de monétisation !

Je respecte énormément le travail que David Marcus (vice-président des produits de messagerie chez Facebook) et ses équipes ont réalisé sur Messenger et je suis convaincu que ce n’est que le début de grandes choses.

Read more at http://www.frenchweb.fr/jai-teste-les-messenger-bots-cest-pas-encore-ca-mais/238480#xzcvB6WmD8MkxEfy.99

“Les Britanniques par référendum ont décidé de quitter l’Union européenne. “ le texte de François Hollande copié/collé

C’est un choix douloureux et je le regrette profondément pour le Royaume-Uni et pour l’Europe. Mais ce choix est le leur et nous devons le respecter, en en tirant toutes les conséquences.

La Grande-Bretagne ne fera donc plus partie de l’Union européenne et les procédures prévues par les traités seront rapidement appliquées, c’est la règle et c’est la conséquence.

La France pour elle-même et pour la Grande-Bretagne continuera à travailler avec ce grand pays ami, auquel l’Histoire et la géographie nous unissent par tant de liens, sur le plan économique, humain, culturel et je n’oublie pas nos relations étroites en matière de défense qui seront préservées.

Le vote des Britanniques met gravement l’Europe à l’épreuve. Elle doit montrer dans ces circonstances sa solidité et sa force, en apportant les réponses nécessaires pour maîtriser les risques économiques et financiers du départ du Royaume-Uni. Des mesures sont d’ores et déjà prises et j’ai confiance dans leur efficacité.

Mais la décision britannique exige aussi de prendre lucidement conscience des insuffisances du fonctionnement de l’Europe et de la perte de confiance des peuples dans le projet qu’elle porte.

Le danger est immense face aux extrémismes et aux populismes. Il faut toujours moins de temps pour défaire que pour faire, pour détruire que pour construire. La France, pays fondateur de l’Europe, ne l’acceptera pas.

Un sursaut est nécessaire. L’Europe pour aller de l’avant ne peut plus faire comme avant. Les peuples attendent de l’Union européenne qu’elle réaffirme ses valeurs, valeurs de liberté, de tolérance et de paix. L’Europe doit donc être une puissance qui décide souverainement de son destin et qui revendique son modèle.

La France sera donc à l’initiative pour que l’Europe se concentre sur l’essentiel : la sécurité et la défense de notre continent pour protéger nos frontières et pour préserver la paix face aux menaces ; l’investissement pour la croissance et pour l’emploi pour mettre en œuvre des politiques industrielles dans le domaine des nouvelles technologies et de la transition énergétique ; l’harmonisation fiscale et sociale pour donner à nos économies des règles et à nos concitoyens des garanties ; enfin le renforcement de la zone euro et de sa gouvernance démocratique.

L’Europe, et c’est ma conviction, doit porter des projets et non pas se perdre en procédures. Elle doit être comprise et contrôlée par les citoyens. Elle doit décider vite, là où on l’attend et laisser une fois pour toute aux Etats-nations ce qui relève de leurs seules compétences.

C’est le mandat que j’irai porter au Conseil européen mardi prochain. Je rencontrerai au préalable les responsables politiques des grandes formations de notre pays. J’irai également lundi à Berlin pour que, avec la Chancelière MERKEL et sans doute Matteo RENZI nous puissions également évoquer ce qui doit être fait, notamment pour la préparation de ce Conseil. L’Allemagne parce que de notre unité dépend la cohésion de l’ensemble de l’Union européenne. L’Europe est une grande idée et pas seulement un grand marché. Et c’est sans doute à force de l’avoir oublié qu’elle s’est perdue.

L’Europe doit continuer à être un espoir pour la jeunesse car c’est son horizon. Aujourd’hui, c’est l’Histoire qui frappe à notre porte. Ce qui se joue c’est la dilution de l’Europe au risque du repli ou la réaffirmation de son existence au prix de changements profonds.

Je ferai tout pour que ce soit le changement profond plutôt que le repli. Et la France a une responsabilité particulière parce qu’elle est au cœur de l’Europe, parce qu’elle a voulu l’Europe, parce qu’elle a bâti l’Europe, parce qu’elle est le pas qui peut entrainer les autres et qui est garant de l’avenir de notre continent.

C’est ma conviction de Français et d’Européen et c’est ce qui me déterminera dans la conduite de notre pays dans cette période si décisive mais dont nous savons que l’histoire aujourd’hui nous juge puisque l’histoire est là soyons à la hauteur de la circonstance que nous traversons.

Transition numérique  : arrêter le bullshit et commencer la pratique

Depuis 2004, j’essaie de comprendre comment faire pour m’améliorer dans cette discipline. En outre, durant cette période, j’ai eu la chance de piloter des stratégies de transition numérique pour différentes entreprises et/ou collectivités.

Mais j’ai surtout étudié de nombreux ouvrages, mon blog me servant de cahier de notes pour en extraire et me familiariser avec les idées principales. Je lisais donc beaucoup mais je conservais cette frustration diffuse : OK il s’agit là de belles histoires (souvent les mêmes d’ailleurs : Google, WL-Gore, Harley Davidson, etc …) mais comment je fais moi pour traduire cela dans mes pratiques opérationnelles, chaque jour ?

Les trois problèmes des grandes théories sur la transition numérique

  1. Tout d’abord elles donnent des grands principes directeurs un peu génériques. 
  2. Le second problème est qu’on ne sait pas déterminer la partie d’interprétation et de story-telling qu’incluent ces théories. 
  3. Le troisième problème est que les règles changent tous les quatre matins, et ce qui était vrai il y a 6 mois est devenu totalement obsolète aujourd’hui (et inversement).

Pour répondre à ces trois problèmes j’ai depuis considérablement réduit la lecture de ces théories car pour le dire crûment : elles ne m’apportaient plus rien. .

Assez de théorie, passons à la pratique

Ce qui compte est d’avoir une pratique, la sagesse appartient aux pratiquants (Isabelle Sorente)

Cela ne veut pas dire que la théorie soit inutile, bien au contraire. Il est essentiel que les pratiques soient alimentées par une robuste connaissance théorique. C’est l’éclairage de la pratique par la théorie qui nous permet de développer en profondeur l’expertise.De la même manière, je ne vois plus beaucoup de valeur dans de la théorie qui n’est pas affinée par la pratique : il s’agit pour moi de matière inerte. Pour le management comme pour le reste, je ne saurais trop recommander de suivre ce principe de Henri Bergson :

“Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action.”

Pratiques de la transition numérique : revenir à l’essentiel

On cesse de discuter pendant des heures sur comment refaire le monde avec des grands principes. On va plutôt, comme dans la méditation, simplifier son champ d’attention et se concentrer sur une chose : aider l’équipe à satisfaire la demande du client aujourd’hui. Cela passe par trois objectifs extrêmement clairs pour la journée :

1. Satisfaire complètement les clients
2. Animer la performance opérationnelle 
3. Aller sur le terrain, voir les pièces, comprendre précisément les faits pour s’assurer que nos idées fausses ne nous empêchent pas de voir le problème tel qu’il est.

C’est ainsi que la transition numérique apporte de la valeur à l’entreprise : en pilotant la performance et l’amélioration continue, aujourd’hui. Là encore, la constante de temps est fondamentale.

Ayant une vision plus claire et plus actionnable de la transition numérique au quotidien, nous verrons dans la deuxième partie de cet article, comme essayer de regrouper tout cela dans un système de pratiques cohérentes et éprouvés.

Merci de votre attention.

Cet article est très largement inspiré de celui-ci
https://thehypertextual.com/2016/06/20/management-arreter-le-bullshit-et-commencer-la-pratique-12/?utm_content=bufferf0b6c&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

Crédit photo : Pexels.com

Snapchat double Twitter avec 150 millions d’utilisateurs par jour + le reach des médias est en baisse de 42% sur Facebook

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Hellooo

Si il y a un machin bien utile pour se tenir au parfum de l’actu des médias sociaux, c’est bien le blog de Wearesocial. Comme son nom ne l’indique pas, ce site est français et grave au taquet des évolutions de notre monde merveilleux des médias sociaux. Tant et si bien que je te copie-colle direct ci-dessous leur dernière niouze (also recommanded by the excellent Fabrice Brianson).

Snapchat double Twitter avec 150 millions d’utilisateurs par jour !

Snapchat continue sa croissance auprès des plus jeunes et disposerait de 150 millions d’utilisateurs actifs par jour dans le monde. A titre de comparaison, Twitter aurait près de 140 millions d’utilisateurs actifs. Un succès dû notamment à de nouvelles fonctionnalités comme le “Chat 2.0” offrant entre autre la possibilité de coller des stickers sur les messages ou les vidéos.

Le reach des médias est en baisse de 42% sur Facebook

Selon une analyse de SocialFlow, les éditeurs / médias sur Facebook ont connu un déclin rapide de leur reach au cours des derniers mois. SocialFlow a analysé 3000 pages Facebook, dont la plupart ont un nombre annuel d’impressions proche de 500 milliards pour atteindre à terme 600 millions d’utilisateurs uniques. Les résultats de l’étude sont quelque peu négatifs pour les producteurs de contenus :  de Janvier à Mai ces résultats sont en baisse de 42% par post. Il est difficile de dire exactement ce qui a causé ce changement depuis le début de l’année, mais quelques possibilités sont à envisager : l’algorithme de Facebook pourrait s’ajuster pour donner plus d’importance aux posts des utilisateurs, une mise à jour destinée à prévenir la baisse constatée de l’audience.

Instagram lance ses outils dédiés aux professionnels

Seront disponibles des profils d’entreprise (siège social géo-localisable, compagnie joignable par téléphone ou par e-mail), l’analyse de données et des formats média innovants. Avec “Insight”, les entreprises pourront voir si leurs publications sont performantes et auront accès aux données démographiques de leurs audiences. L’un de ces outils publicitaires offrira aux entreprises sur Instagram l’accès aux données Facebook de leurs abonnés pour télécharger une liste d’adresses e-mail ayant pour but d’établir des ciblages média qualifiés.

L’algorithme d’Instagram est en ligne

À la manière de Facebook, le fil d’actualité d’Instagram répond maintenant à un algorithme. Les posts apparaissent à présent selon un ordre défini par le réseau : plus un contenu est susceptible d’intéresser une personne, plus l’algorithme va le mettre en avant. La relation entre les deux comptes est également étudiée par le réseau appartenant à Facebook. Ce changement se justifie, d’après Instagram, par le fait que sans l’algorithme, 70% des contenus ne sont actuellement pas visionnés par les utilisateurs par manque d’intérêt. Jusqu’à présent en phase de test, les résultats de cet algorithme démontrent qu’il y a plus d’interactions (likes, commentaires, partages, …) qu’auparavant.

Snapchat annonce la refonte de Discover

Snapchat devrait dévoiler à la mi-juin la nouvelle version de Discover. Selon une source proche de Snapchat “l’objectif est de se concentrer sur le contenu plutôt que sur la marque afin que Discover puisse aller de l’avant”. Cette refonte permettra, entre autre, de fusionner Discover et Live Stories dans le but de séduire davantage d’utilisateurs et de s’aligner sur la programmation en direct de Facebook. Le réseau social espère ainsi augmenter son nombre de spectateurs par vidéo en séduisant les utilisateurs déjà connectés aux comptes de marques, mais surtout les nouveaux venus sur le réseau.

Twitter teste le format Carrousel

Le format Carrousel permet de tweeter plusieurs contenus, dans un seul et unique post. Dans une publication annonçant ce lancement, Andrew Bragdon, Chef de Produit chez Twitter, explique que le format Carrousel est un outil pour les marques, qui mêle visuel attrayant, prix, et autres informations, en un seul tweet. Cet outil est actuellement testé par Disney, à l’occasion de la sortie de son film “Le Bon Gros Géant”. Pour ses tweets Carrousel, Disney a utilisé un mix de ses propres tweets et ceux d’influenceurs, pour parler « Gobblefunk », un langage imaginaire parlé par les géants du film. D’autres marques comme Gatorade et Volvo l’on également testé.

Facebook enrichit Messenger de 1.500 nouveaux emojis !

Facebook annonce la mise en place 1.500 nouveaux emojis sur Messenger. Le réseau souhaite ici diversifier les emojis proposés, notamment en ajoutant plus de visages roux ou de femmes docteurs par exemple. Facebook définit ce changement comme une volonté de créer une offre « plus équilibrée et représentative du monde ». Cette mise à jour intervient en parallèle de l’annonce d’Unicode Consortium, qui va proposer 77 nouveaux emojis universels au grand public d’ici mi-2017. De nombreuses opportunités pour les marques de prendre la parole de manière plus contextualisée dans les mois à venir !

Source : http://wearesocial.com/fr/blog/2016/06/la-revue-du-lundi-311

Le réseau thématique Edutainment

Faisons de notre territoire un pôle de référence international de l’Edutainment

Le SPN a répondu à l’appel à projets “French Tech Réseaux Thématiques” pour défendre la candidature d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers sur la thématique de l”edutainment”. Sur le territoire des 4 agglos, nous avons des entreprises qui sont à la pointe technologique sur cette question et nous disposons d’un environnement favorable pour les accompagner et financer leurs projets . Nous devons capitaliser sur ces atouts pour faire de notre écosysteme la porte d’entrée de la Région ALPC pour les projets d’edutainment !

L’Edutainment, ou la révolution de l’apprentissage

L’edutainment* désigne la production de contenus enrichis et attractifs, issus de différents domaines comme la littérature, le jeu vidéo, etc., qui révolutionnent l’apprentissage. Cette thématique entraîne une transformation numérique du secteur de l’éducation, mais trouve aussi des applications sur d’autres marchés : le tourisme, la culture, la formation continue, l’industrie du futur…

Dans les agglomérations d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers, l’écosystème contribuant au développement d’une spécialité edutainment est composé:

• D’entreprises de pointe dans les domaines de l’Image et du Transmédia, notamment regroupées au sein du pôle Image à Angoulême et de la filière Imagétic à La Rochelle

• De donneurs d’ordre de l’éducation (Canopé, CNED, ESEN), du tourisme / culture (Futuroscope, Cité de la Bande Dessinée, Marais poitevin, Aquarium La Rochele, Zoo Palmyre) et des FinTech (MAAF, MAIF, MACIF, Mutuelle de Poitiers Assurances, Covea, IMA)

• De structures de recherche : living lab “future classroom”, centre de transfert de techno Valconum, laboratoires de recherche L3I et Techné qui sont réunis au sein du Groupement d’Intérêt Scientifique INEFA

• De dispositifs d’accélération (StartInnov, Ateliers Canopé) et d’incubation (CNED, ENJMIN)

• De solutions de financement comme MAIF Avenir, Covea Next, Sferen Innovation, les aides à la production audiovisuelle et le futur fond “Startup Région”

• De l’organisation d’événements d’envergure nationale ou internationale (Videogame Economic Forum, Sunny Side of the Doc, Campus Européen d’Eté en technologies éducatives, Gamers Assembly)

Quels objectifs pour le développement de ce secteur ?

Aujourd’hui, une cinquantaine de Startups en lien avec la thématique ont été identifiées sur notre territoire, notamment des producteurs de contenus ludo-pédagogique (Neotis, Nyx Studio, Equilibre Games, KookiApps, Cogitème), des éditeurs d’outils et de plateformes “de gestion des contenus” (Coureo, Easy Driver, F-451, Neolibris) et des développeurs de dispositifs d’interaction (Morin Innovation, Blue Yeti, Serious Frame, Dreamtronic, ITECA, Aldébarande). Notre projet est de poursuivre la dynamique engagée en travaillant sur les synergies et la fédération de ces acteurs en développant un plan d’action ambitieux et novateur pour faire des agglomérations d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers un pôle de référence international de l’Edutainment.

La labellisation : un coup de projecteur pour notre territoire

Nous voulons aujourd’hui attirer des Startups nationales et internationales des domaines de la réalité virtuelle/augmentée, du learning analytics et de la gamification, en faisant valoir notre écosystème pour tester, valider et financer leur “idée” autour de l’edutainment. L’obtention du label serait un vrai coup de projecteur sur cette filière dynamique. Cela la rendrait visible auprès des investisseurs et industriels.

Pour en savoir plus,

téléchargez notre résumé du dossier de candidature

et

rejoignez le Réseau SPN

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* source: CapDigital