Google a dépassé Apple

Pas en capitalisation boursière bien sûr, le groupe de Cupertino pèse encore presque le double de son voisin californien de Mountain view. Mais en valeur de la marque. C’est en tout cas ce que dit le classement BrandZ Top 100 2014 du cabinet Milward Brown.

Avec une valeur évaluée à 158 milliards de dollars, la marque du moteur de recherche se classe, selon l’étude, première dans le monde devant celle d’Apple et d’IBM, respectivement deuxième et troisième avec des valeurs de 147 et de 107 milliards de dollars. Signe de l’importance grandissante qu’a pris ce secteur dans l’économie mondiale, la quatrième marque la plus forte du classement est elle aussi liée aux nouvelles technologies : il s’agit de Microsoft. Il faut attendre la cinquième position pour qu’apparaisse, enfin, un représentant des autres pans de l’économie, avec la chaîne de restauration rapide McDonald’s, dont la marque pèse 85 milliards de dollars.

Source : LeMonde.fr

President Obama asks Europa to learn computer science

Alors que l’on commence à nous beurrer la raie avec le prochain Lignemaginesque redécoupage régional, je tiens à souligner que ce débat est totalement secondaire. Optionnel. Dépassé. Tout le monde s’en fout. Surtout notre monde, globalisé, qui avance. Quel chemin emprunter ? Le President Obama, lui : il faut l’écouter. Il a toute l’industrie du web US avec lui – unie – sur code.org. Tout un programme. 

PS. / J’avais déjà signalé l’existence de ce site le 13 décembre dernier, me plaignant – comme souvent, hélas, je sais – que personne ne faisait grand cas de cette nouvelle stratégie absolument révolutionnaire #nayonspaspeurdesmots

Mauvais chiffres du chômage en avril : comment faire ?

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 Stéphane : Tout simplifier

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 Alfred : Pierre Larrouturou à l’instant : “les chiffres ne sont pas mauvais, ils sont catastrophiques” ensuite, il explique la réaction de pays comme le Canada et l’Allemagne qui ont pris des décisions courageuses, le truc qui nous manque dramatiquement, le courage.

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 Stéphane : Oui… courage aussi !

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 Stéphane : C’est un échec général et absolu de la classe politique française : de la droite démocratique comme de la gauche démocratique. Elle ont été incapable depuis trente ans de réformer le pays, elles en payent le prix.

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 Pascal : Atténuer la norme RT2012 dans le bâtiment pour diminuer le coût : quand le bâtiment va, tout va !

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 Jean-Christophe : Mouais.

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 Pascal : On assiste à un effondrement de la construction de maison individuelle par les primo accédants.

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 Laurent : Il conviendrait de:

  • reformer le code du travail en profondeur pour faciliter massivement l’embauche et le licenciement
  • diminuer fortement les montants de prestations sociales, ce qui permettrait de diminuer les charges patronales et salariales
  • simplifier dramatiquement la fiscalité des personnes et des entreprises
  • simplifier tout autant les procédures administratives dans tous les domaines

Ces initiatives seront a même de causer encore plus de désarroi parmi les classes les plus fragiles. Néanmoins a défaut de procéder à ces choix nous continuerons de mourir à petit feu, et ces mêmes classes fragiles souffriront d’autant plus.

Pour contrebalancer ces mesures perçues comme une porte ouverte aux intérêts de grand capital, il faut les accompagner de dispositifs pour réduire massivement les écarts de salaire entre premier et dernier décile au sein d’une même entreprise, fiscaliser les revenus du capital bien plus sévèrement que les revenus du travail, et déployer des politiques fortes d’aides aux moins fortunes (personnes âgées, handicapées, mères de famille célibataires, etc) en réallouant les sommes englouties par le fonctionnement de l’hydre étatique au moyen d’une diminution massive du nombre de fonctionnaires et des dépenses de fonctionnement (et parfois d’investissement, qui a besoin d’un nouveau stade de foot a Bordeaux ou d’un aéroport a Nantes) de l’État et des collectivités territoriales.

Il faut libérer les énergies créatives a tous les niveaux en France, et tout mettre en oeuvre pour qu’en définitive a la question “que voulez-vous faire plus tard”, les 70% de jeunes qui indiquent aujourd’hui vouloir devenir fonctionnaires disent demain vouloir entreprendre, en d’autres termes contribuer a changer le monde. Leur monde. Notre monde.

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 François-Xavier : Cela se saurait si le dernier décile, comme tu dis, voulait réduire l’ écart entre lui et le premier décile. Au vu des dernières augmentations que ces derniers déciles se sont accordés et sans tenir compte de la crise, il ne faut pas rêver (cf: Tavares chez Peugeot, salaire annuel revenu au niveau de celui de Varin avant la crise et ce, dans une entreprise en difficultés financières qui va devoir faire d’ ici peu une place de plus en plus importante aux investisseurs chinois).

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 Nicolas : Comme dirait Ploum, le monde change “L’aliénation du plein emploi” http://ploum.net/lalienation-du-plein-emploi/

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 Arthur : Laurent Président !

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 Pascal : Plus de moyens à Pôle Emploi.

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  Laurent : Il appartient au corps social de pouvoir légiférer sur les écarts de salaire. Je suis convaincu que nous vivrions dans une société beaucoup plus harmonieuse si au sein d’une société les écarts de salaires n’étaient pas supérieurs a un coefficient de 5, comme aux origines du capitalisme rhénan.
En revanche, il est juste que les risques pris en capital soient rémunérés. Sinon pas de prise de risque. Pas d’Apple, de Google, de Free, etc. Néanmoins les revenus du capital doivent être plus taxés que les revenus du travail, il en va la d’un principe éthique qui ne devrait pas souffrir de contestation.
Je suis convaincu qu’il y a moyen de concilier une logique libérale fondée sur la liberté individuelle avec un profond souci d’équité et de soutien aux plus faibles. Les recettes rances et les magouilles inacceptables du PS et de l’UMP ne proposent aucune solution à cet égard ; ces deux partis proposent une vision en mode lutte des classes et préservation des intérêts catégoriels qui non seulement ne fait pas avancer le schmilblick, mais creuse chaque jour un peu plus le puits où s’écoulent les larmes de la société française.

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 Laurent : Pole emploi n’est qu’un centre de tri et d’orientation du point de vue de la recherche d’emploi. Il ne crée pas d’emploi en soi. Il est perçu comme inefficace par un grand nombre de ceux qui ont du subir ses se®vices.
Il est a ce titre édifiant de lire les dernières études publiées a propos de la recherche d’emploi en France. Plus de candidats trouvent désormais un job grâce a Monster etc que via Pole Emploi. Quel coût pour cet autre monstre étatique, pour quel résultat ?
Le rôle de l’Etat n’est pas d’assister les individus à trouver un emploi à mon sens. Il est a mettre en oeuvre les conditions d’un marche de l’emploi efficace et fluide d’une part, et a soutenir financièrement les plus démunis au nom de la solidarité nationale d’autre part.
La confusion des genres (organisme de redistribution et centre d’orientation) au sein de Pole Emploi est une très grave erreur à mon sens. Elle induit une grande souffrance chez ceux qui sont réduits à des marchandages et des avilissements abominables pour continuer a exister socialement. Orwell lui-même n’aurait pas pu imaginer pareille monstruosité.

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 Peter : Comme les Suisses ; formation en alternance et priorité au nationaux dans les marchés publics des collectivités ou respect des règles salariales françaises.

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 Arthur : Pole emploi, RSI… et j’en passe et des meilleures. Payés à pas faire grand chose. Cout de fonctionnement exorbitant. Nos politiques sont déconnectés, sûrement très compétents à l’ENA ou Science po mais ça s’arrête là. Il n’y a que le peuple pour retourner la situation (Cf ecotaxe)

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 Arthur : Peter, je ne vois pas ce que les Suisses viennent faire dans cette discussion. C’est un tout petit pays, refermé sur lui même, raciste, paradis des financiers bref…

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 François-Xavier : Les risques pris en capital. Mais depuis quand les grosses entreprises prennent des risques !!! Regarde l’automobile, ils sont incapables de mettre en oeuvre une chaîne de montage de véhicules électriques ou hybrides. On privilégie encore et toujours le Diesel ou l’ essence alors que les marques allemandes, italiennes, japonaises et autres ont déjà pris ce virage. Alors, rémunérer le risque, pas d’ accord. Il n’y a aucune prise de risques de la part de ces marques françaises. Ce secteur n’ est pas le seul malheureusement. Et la proposition de limiter l’ écart à 5 ne serait en aucun cas acceptée par les élus et les Patrons. Utopique cette proposition. Le capitalisme rhénan n’ est pas applicable en France. Notre culture latine ne l’acceptera jamais et cela arrange tout le monde sauf nous, la France d’en bas comme a déclaré cet excellent premier ministre qu’ était Mr Raffarin (ah ah)

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 Peter : Pas si raciste que la France, j’y ai travaillé ; mais si tu veux deux autres exemples prends l’Angleterre ou le Danemark où les prolos en on marre de se faire tirer les commandes de boulot par les entreprises de l’Est avec des salaires à 400 € (sans exclure, il faut réglementer) ; mais les libéraux veulent t-ils faire le lit des fachos en opérant une concurrence acharnée sur les prix (la soi-disant compétitivité) !

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 Peter : Quant au meilleur premier Ministre ce n’est pas Raffarin qui a dû s’exclure du gouvernement tellement il était déconsidéré mais Rocard !

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 Arthur : Peter, donc en exemple tu ne donnes que des pays qui ne sont pas dans l’union européenne… Anglais pas dans l’union et les Danois sont dans l’union mais n’ont pas la monnaie (ils sont dans l’union pour bénéficier de la PAC mais absolument pas intéressés par le sujet ; ils sont royalistes et conservateurs. => j’y ai fait un petit tour étant étudiant).

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 Peter : les Anglais sont dans l’Union mon jeune ami. Ce sont aussi les financiers de l’Union. C’est d’ailleurs toute la polémique. Mais trêve de balivernes, un médecin ne critique pas la maladie il cherche à soigner le malade. On ne va pas enterrer l’Europe sous prétexte qu’elle est malade !

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 Peter : si tu fait un plus grand tour en GB écoute et regarde leur Démocratie, il y a des leçons à prendre !

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 Arthur : Peter, je me suis mal exprimé sur l’Angleterre. Dsl. J’en dis des conneries, un peu comme tous ici d’ailleurs. L’idée c’est d’échanger.

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 Peter : Pas grave Artur, l’idée c’est pas de déconner; mais de chercher le médicament et de bastonner les connards de faschos, qu’ils soient FN, autrichiens ou Nazis !

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 Peter : nous ne sommes plus vraiment gouvernés alors faisons par nous même !

Customer are an investment. Show your customers some looove !

Notre ami Fred Cavazza assiste à la dixième édition de la conférence Marketing 2.0. Comme son nom l’indique, cette conférence est centrée sur les métiers du marketing et leur évolution. Passionnant, comme d’habitude !

Les organisateurs ont insisté sur l’importance d’un point si souvent rappelé ici : mettre les clients au centre des préoccupations. Une bonne chose en cette période où il n’est question que de fans, d’applications mobiles et de données. Le mantra de la journée est : “Show me the money !“. Tout un programme…

Voici un premier résumé des réflexions intéressantes abordées au cours de cette première journée :

  • Old world, new channels. 95% de ce que nous faisons ou consommons provient du monde analogique. Internet est omniprésent dans notre quotidien, l’important n’est donc pas de numériser son offre ou sa proposition de valeur, mais de le faire en apportant de la valeur ajoutée (Ex. Uber ou Simple Bank).
  • Digital is redfining the experience. Nous sommes dans un monde où tout quasiment peut être automatisé et exécuté par des machines ou robots, les marques doivent faire un travail d’introspection pour savoir quelle est leur réelle proposition de valeur, où se situe réellement la valeur ajoutée dans leur offre (“Building new connected value proposition“, ex : Phillips Hue).
  • It’s not about you. Nous sommes entrés dans une ère conversationnelle, la posture autoritaire est de moins en moins acceptée, surtout pour les marques non aspirationnelles (“Don’t be the expert“). Les internautes veulent qu’on leur parle d’eux et de leur quotidien (ce qu’ils partagent sur Facebook ou les plateformes sociales). La difficulté vient du fait que toutes les marques ne peuvent parler à tous les clients en même temps, l’important est de trouver un sujet sur lequel la marque est pertinente et légitime.
  • Recommendations drive revenue. Nous sommes dans une économie de la recommandation où les clients satisfaits sont les meilleurs ambassadeurs de votre marque. La difficulté est de les inciter à verbaliser leur satisfaction et d’orchestrer des conversations entre les ambassadeurs et les sceptiques (cf. ZMOT).
  • Think like a brand, act like a conglomerate. Les médias sociaux donnent aux petites marques et commerçants la possibilité de s’exprimer avec les mêmes outils que les grandes marques internationales. Les utilisateurs de plateformes sociales ne se soucient que de la pertinence du contenu, chacun a sa chance, il est donc essentiel de ne pas se limiter dans sa prise de parole et d’avoir de grandes ambitions éditoriales, aussi bien dans les articles que vous pouvez publier sur LinkedIn ou les photos que vous pouvez partager sur Pinterest. Du moment que vos contenus sont pertinents et inspirationnels, ne vous limitez pas dans l’audience que vous visez, tout le monde a sa chance (“Think big, say it loud“).
  • Enhance your cross-posting strategy. Les systèmes de publication multiple commencent à montrer leur limite (ex : les vidéos Youtube republiées sur Facebook sont souvent ignorées). La bonne approche est d’investir 10 minutes de plus pour publier le même contenu mais selon les particularités : le titre d’un article sur Twitter, l’intro sur Facebook, une citation sur Google+, une illustration sur Pinterest et une autre sur Instagram…
  • Customers expect each interaction to be relevant. Les clients se moquent de votre organisation ou des limitations de votre système d’informations, ils veulent accéder aux mêmes contenus et bénéficier des mêmes services, quel que soit le canal. Ne faites  surtout pas l’erreur de penser qu’il y a des clients mobiles ou des clients “sociaux”, ce sont les mêmes clients, mais dans différents contextes et à différents moments de la journée (“The digital customer determine the channel“).
  • Engagment is not everything. Dans la mesure où 90% des utilisateurs n’interagissent pas sur les médias sociaux, le taux d’engagement ne concerne que 10% de l’audience. On ne peut donc pas en déduire un ROI fiable.
  • Care more about customers than your competitors do. Le niveau de réactivité des marques ayant fortement augmenté ces dernières années, les marques doivent démontrer un réel intérêt dans la satisfaction de leurs clients, elles doivent leur apporter de réelles preuves, pas les envoyer sur un formulaire d’évaluation (“Customer are an investment. Show your customers some love“).
  • Difficult is Good. Si c’est difficile pour vous, ça le sera aussi pour vos concurrents. Les changements et opérations que vous avez du mal à mettre en oeuvre sont autant de barrières à l’entrée pour vos concurrents (“You have to work hard to grab their attention, take risks!“).

– See more at : http://www.fredcavazza.net/2014/05/12/compte-rendu-conference-marketing-20-jour-1

Le chiffre qui fait mal : 44% des inscrits sur Twitter n’ont jamais Twitté

Le papier vient de sortir sur Le Blog du modérateur et il fait mal :

On le savait déjà, mais chaque annonce résonne tout de même comme un demi aveu d’échec. Sur Twitter comme ailleurs, la course au nombre d’inscrits (et donc à la valorisation) ne doit pas occulter un chiffre beaucoup plus parlant, à savoir le nombre de personnes qui utilisent réellement un service. La rapidité d’inscription à un réseau social ou de téléchargement d’une application, couplée à la gratuité et à la curiosité de voir de plus près ce dont tout le monde parle, créé un gouffre de plus en plus grand entre utilisateurs actifs et inscrits. Sur Twitter donc, mais aussi sur la plupart des autres réseaux sociaux…

Ça, c’est une façon pudique de causer de nos amis Facebook et Google+ (voire Pinterest et compagnie) qui nous assènent des chiffres astronomicos-fracassants mais qui, au final, se révèlent biens moins actifs qu’il paraît. #ehouais

On parlait il y a peu de 56% d’inscrits sur Twitter qui n’ont jamais publié le moindre message. La dernière étude en date, publiée ce week-end par Twopcharts, avance un taux de 44% parmi les 974 millions d’inscrits. Certes, on peut utiliser le site de micro-blogging uniquement de manière passive sans prendre le rôle d’émetteur. Mais tout de même, cela semble indiquer une forte proportion de comptes inactifs. Parmi les autres chiffres de l’étude, rapportés par le Wall Street Journal, 30% des utilisateurs auraient envoyé moins de 10 tweets et seulement 13% auraient publié plus de 100 fois. Enfin, 23% des comptes auraient envoyé au moins un tweet lors des 30 derniers jours. Cela représente tout de même 224 millions de personnes.

Faut-il nationaliser Google ?

La stratégie de Google est – enfin – percée au grand jour par notre ami Laurent Alexandre (énorme pointure) dans le JDD. Là où il est bon, je trouve, c’est qu’il ne prend pas le problème Google par le côté World Company (un peu concon). Non. Lui, c’est le côté intelligence artificielle qui importe. Selon lui, Google est le premier embryon d’intelligence artificielle au monde. Eh oui. Il l’énonce ainsi :

L’objectif des dirigeants de Google est de transformer leur moteur de recherche en intelligence artificielle. Progressivement ils s’en rapprochent. En fait, personne ne l’a vu venir, ni les utilisateurs quotidiens du moteur de recherche, ni ses concurrents. Il a fallu du temps pour que la stratégie des dirigeants de Google soit comprise. 

Le JDD | Interview intégrale

Tac. En deux ans, Google a réussi à préempter trois marchés clés.

1 – Celui de la lutte contre la mort : elle a créé Calico, une filiale qui a cet objectif fou d’augmenter l’espérance de vie de vingt ans d’ici à 2035. Elle a investi dans le séquençage ADN avec sa filiale 23andMe, mais aussi dans un projet de lentilles intelligentes pour les diabétiques, qui mesurent en temps réel votre glycémie.

2 – Celui de la robotique : en moins d’un an, Google a racheté les huit principales sociétés de robotique. Dont Boston Dynamics, qui crée le chien robot “BigDog” pour l’armée américaine, ou Nest, leader mondial de la domotique et des objets intelligents…

3 – Celui de l’automobile : Google Car, un mélange incroyable de robotique et d’intelligence artificielle, roule seule sur des milliers de kilomètres sur les routes de Californie sans accident. Si en l’an 2000 vous évoquiez l’idée d’une voiture robot autonome, tout le monde riait ! 

Pour ce qui est de l’Internet, je ne vais pas expliquer ici pourquoi Google. Ni sur les mobiles d’ailleurs. Google cherche à dominer le monde, voilà tout, via un plan précis ; un modèle on peut le dire diabolique en cela qu’il échappe à tout contrôle public. Eh oui. 

D’où ma question : faut-il nationaliser Google ?

Pas par la France, hein, évidemment. Mais par l’ONU (ou le FMI), pourquoi pas ?

Je vais demander à Sarah Connor.

Facebook a 10 ans et moi avec

Ben oui, c’est amusant, ça fait 10 ans que je me suis installé à mon compte comme consultant web indépendant. Quasiment le même jour, notre ami Mark Zuckerberg faisait la même chose. C’est là où il a commencé à me copier.

En 10 ans, il s’est passé tellement de choses avec le web que c’en est pas croyable. La plus incroyable des choses, je trouve, c’est de constater à quel point, concrètement, autour de moi, à Niort, il ne s’est rien passé.

On a beau claironner, répéter, seriner sur tous les tons et dans tous les apéros, colloques, réunions, médias que le numérique est une révolution sans précédent, un changement de civilisation, que rien ne sera plus comme avant, un tsunami, tout ça eh bien figurez-vous que ceci n’impacte pratiquement en rien notre quotidien. Des empires financiers se cassent la gueule – à cause du numérique, d’autres se construisent, c’est l’enjeu stratégique majeur de l’avenir, qui nous disent, faut croire. Mais au quotidien, dans les faits, à Niort et autour de moi, fondamentalement, rien ne change.

Je viens d’assister aux vœux 2014 de nos élus. Remarquables, très beaux discours, tout ça. Mais dans les faits et les idées, pas un mot, pas une ligne là-dessus. Pas un ligne, pas un souffle sur une quelconque ANTICIPATION de quoi que ce soit par rapport au numérique. Fondamentalement, rien ne change.

Pendant ces 10 ans, j’ai été – longtemps – administrateur du Club des entrepreneurs du Niortais. Des gens remarquables, très sympathiques, tout ça. Au-delà de la convivialité, on subit, en buvant des coups, la crise, tout ça, dans des lieux et des ambiances supers. Mais personne ne cherche à mutualiser nos forces, développer des synergies, innover ensemble. Rien ne change.

Pendant ces 10 ans, j’ai été aussi partenaires des deux plus gros clubs de sport de ma ville (foot et rugby). Une expérience formidable, des gens remarquables, impliqués, très sympathiques. Mais personne ne se soucie réellement du numérique. La buvette, oui. Le bal de fin d’année, bien sûr, mais au delà : rien ne change, d’une année sur l’autre.

Pendant ces 10 ans, j’ai été le conseil de bien des entreprises – et je le suis toujours – mais vous n’imaginez pas les milliards de refus. Facebook, pour quoi faire ? Un site Internet, vous êtes sûr ? Ça coûte combien ? Ça rapporte quoi ? Aujourd’hui encore, je suis obligé d’argumenter et essayer de convaincre certains chefs d’entreprises de s’y mettre. Aujourd’hui encore, en 2014. Incroyable.

Pendant ces 10 ans, j’ai été co-fondateur du SPN dans les Deux-Sèvres. (une association des professionnels du numérique de la région). Je ne compte plus les soirées thématiques, les réunions de bureau, les Conseils d’Administration, les heures carrées à chercher à convaincre tout le monde de s’unir, de coopérer, de travailler ensemble, d’anticiper, de nous organiser en filière, ensemble. 

Pendant ces 10 ans, je n’ai eu de cesse de répéter et d’écrire dans mes blogs et commentaires encore et toujours la même chose, à tout le monde et sur tous les tons : adaptez-vous au numérique. Pratiquez. Innovez. Partagez. Anticipez.

Tout ça pour dire quoi ?
Bon anniversaire, Mark

Le web en 2014

Le web est devenu difficile. Ingrat. Multiple. Il demande du temps, de plus en plus de temps – c’est de l’argent – et un très gros degré d’implication. Il faut y passer des heures carrées pour un résultat souvent très incertain. Le web a encore accéléré ses mutations. Il est en évolution constante. Furieuse. Incontrôlée. A peine a-t on intégré un savoir-faire que celui-ci n’existe plus. Ou a changé. Muté.

Le web est devenu difficile car Facebook, Twitter, Google+ et les autres plates-formes sont faciles, sexy et demandent peu d’investissements (quoi que j’ai certains clients qui ont dépensé un bras pour développer des pages, faire des concours ou donner des coupons-rabais). Elles apportent en tout cas l’illusion que tout est facile, simple, gratuit et abordable.

En 2014, le web ne se résume plus à un simple site web.

Il est obligatoire, mais il convient de lui adjoindre au moins trois de ces choses :

  1. une page Facebook (à jour),
  2. une page Google+,
  3. un compte Twitter,
  4. une campagne Google Adwords,
  5. une veille sur ce que l’on raconte sur vous,
  6. un blog (à jour),
  7. de l’emailing marketing. 

Et maintenant, le plus dur : mettre tout ceci en musique. Orchestrer tout cela, le mettre en musique, en harmonie, tout ça. Complexe et passionnant. 

Sur ce, je vous souhaite une bonne exploration et l’établissement d’une stratégie qui vous rapporte vraiment en 2014.
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PS : Chaque année, ou presque, je présente mes vœux (depuis bien des années) alors bon, voilà :