Steve Jobs
Par Jean-Christophe Gilbert de 2012 à nos jours
Steve Jobs
Pas en capitalisation boursière bien sûr, le groupe de Cupertino pèse encore presque le double de son voisin californien de Mountain view. Mais en valeur de la marque. C’est en tout cas ce que dit le classement BrandZ Top 100 2014 du cabinet Milward Brown.
Avec une valeur évaluée à 158 milliards de dollars, la marque du moteur de recherche se classe, selon l’étude, première dans le monde devant celle d’Apple et d’IBM, respectivement deuxième et troisième avec des valeurs de 147 et de 107 milliards de dollars. Signe de l’importance grandissante qu’a pris ce secteur dans l’économie mondiale, la quatrième marque la plus forte du classement est elle aussi liée aux nouvelles technologies : il s’agit de Microsoft. Il faut attendre la cinquième position pour qu’apparaisse, enfin, un représentant des autres pans de l’économie, avec la chaîne de restauration rapide McDonald’s, dont la marque pèse 85 milliards de dollars.
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Source : LeMonde.fr
Stéphane : Tout simplifier
Alfred : Pierre Larrouturou à l’instant : “les chiffres ne sont pas mauvais, ils sont catastrophiques” ensuite, il explique la réaction de pays comme le Canada et l’Allemagne qui ont pris des décisions courageuses, le truc qui nous manque dramatiquement, le courage.
Stéphane : Oui… courage aussi !
Stéphane : C’est un échec général et absolu de la classe politique française : de la droite démocratique comme de la gauche démocratique. Elle ont été incapable depuis trente ans de réformer le pays, elles en payent le prix.
Pascal : Atténuer la norme RT2012 dans le bâtiment pour diminuer le coût : quand le bâtiment va, tout va !
Jean-Christophe : Mouais.
Pascal : On assiste à un effondrement de la construction de maison individuelle par les primo accédants.
Laurent : Il conviendrait de:
Ces initiatives seront a même de causer encore plus de désarroi parmi les classes les plus fragiles. Néanmoins a défaut de procéder à ces choix nous continuerons de mourir à petit feu, et ces mêmes classes fragiles souffriront d’autant plus.
Pour contrebalancer ces mesures perçues comme une porte ouverte aux intérêts de grand capital, il faut les accompagner de dispositifs pour réduire massivement les écarts de salaire entre premier et dernier décile au sein d’une même entreprise, fiscaliser les revenus du capital bien plus sévèrement que les revenus du travail, et déployer des politiques fortes d’aides aux moins fortunes (personnes âgées, handicapées, mères de famille célibataires, etc) en réallouant les sommes englouties par le fonctionnement de l’hydre étatique au moyen d’une diminution massive du nombre de fonctionnaires et des dépenses de fonctionnement (et parfois d’investissement, qui a besoin d’un nouveau stade de foot a Bordeaux ou d’un aéroport a Nantes) de l’État et des collectivités territoriales.
Il faut libérer les énergies créatives a tous les niveaux en France, et tout mettre en oeuvre pour qu’en définitive a la question “que voulez-vous faire plus tard”, les 70% de jeunes qui indiquent aujourd’hui vouloir devenir fonctionnaires disent demain vouloir entreprendre, en d’autres termes contribuer a changer le monde. Leur monde. Notre monde.
François-Xavier : Cela se saurait si le dernier décile, comme tu dis, voulait réduire l’ écart entre lui et le premier décile. Au vu des dernières augmentations que ces derniers déciles se sont accordés et sans tenir compte de la crise, il ne faut pas rêver (cf: Tavares chez Peugeot, salaire annuel revenu au niveau de celui de Varin avant la crise et ce, dans une entreprise en difficultés financières qui va devoir faire d’ ici peu une place de plus en plus importante aux investisseurs chinois).
Nicolas : Comme dirait Ploum, le monde change “L’aliénation du plein emploi” http://ploum.net/lalienation-du-plein-emploi/
Arthur : Laurent Président !
Pascal : Plus de moyens à Pôle Emploi.
Laurent : Il appartient au corps social de pouvoir légiférer sur les écarts de salaire. Je suis convaincu que nous vivrions dans une société beaucoup plus harmonieuse si au sein d’une société les écarts de salaires n’étaient pas supérieurs a un coefficient de 5, comme aux origines du capitalisme rhénan.
En revanche, il est juste que les risques pris en capital soient rémunérés. Sinon pas de prise de risque. Pas d’Apple, de Google, de Free, etc. Néanmoins les revenus du capital doivent être plus taxés que les revenus du travail, il en va la d’un principe éthique qui ne devrait pas souffrir de contestation.
Je suis convaincu qu’il y a moyen de concilier une logique libérale fondée sur la liberté individuelle avec un profond souci d’équité et de soutien aux plus faibles. Les recettes rances et les magouilles inacceptables du PS et de l’UMP ne proposent aucune solution à cet égard ; ces deux partis proposent une vision en mode lutte des classes et préservation des intérêts catégoriels qui non seulement ne fait pas avancer le schmilblick, mais creuse chaque jour un peu plus le puits où s’écoulent les larmes de la société française.
Laurent : Pole emploi n’est qu’un centre de tri et d’orientation du point de vue de la recherche d’emploi. Il ne crée pas d’emploi en soi. Il est perçu comme inefficace par un grand nombre de ceux qui ont du subir ses se®vices.
Il est a ce titre édifiant de lire les dernières études publiées a propos de la recherche d’emploi en France. Plus de candidats trouvent désormais un job grâce a Monster etc que via Pole Emploi. Quel coût pour cet autre monstre étatique, pour quel résultat ?
Le rôle de l’Etat n’est pas d’assister les individus à trouver un emploi à mon sens. Il est a mettre en oeuvre les conditions d’un marche de l’emploi efficace et fluide d’une part, et a soutenir financièrement les plus démunis au nom de la solidarité nationale d’autre part.
La confusion des genres (organisme de redistribution et centre d’orientation) au sein de Pole Emploi est une très grave erreur à mon sens. Elle induit une grande souffrance chez ceux qui sont réduits à des marchandages et des avilissements abominables pour continuer a exister socialement. Orwell lui-même n’aurait pas pu imaginer pareille monstruosité.
Peter : Comme les Suisses ; formation en alternance et priorité au nationaux dans les marchés publics des collectivités ou respect des règles salariales françaises.
Arthur : Pole emploi, RSI… et j’en passe et des meilleures. Payés à pas faire grand chose. Cout de fonctionnement exorbitant. Nos politiques sont déconnectés, sûrement très compétents à l’ENA ou Science po mais ça s’arrête là. Il n’y a que le peuple pour retourner la situation (Cf ecotaxe)
Arthur : Peter, je ne vois pas ce que les Suisses viennent faire dans cette discussion. C’est un tout petit pays, refermé sur lui même, raciste, paradis des financiers bref…
François-Xavier : Les risques pris en capital. Mais depuis quand les grosses entreprises prennent des risques !!! Regarde l’automobile, ils sont incapables de mettre en oeuvre une chaîne de montage de véhicules électriques ou hybrides. On privilégie encore et toujours le Diesel ou l’ essence alors que les marques allemandes, italiennes, japonaises et autres ont déjà pris ce virage. Alors, rémunérer le risque, pas d’ accord. Il n’y a aucune prise de risques de la part de ces marques françaises. Ce secteur n’ est pas le seul malheureusement. Et la proposition de limiter l’ écart à 5 ne serait en aucun cas acceptée par les élus et les Patrons. Utopique cette proposition. Le capitalisme rhénan n’ est pas applicable en France. Notre culture latine ne l’acceptera jamais et cela arrange tout le monde sauf nous, la France d’en bas comme a déclaré cet excellent premier ministre qu’ était Mr Raffarin (ah ah)
Peter : Pas si raciste que la France, j’y ai travaillé ; mais si tu veux deux autres exemples prends l’Angleterre ou le Danemark où les prolos en on marre de se faire tirer les commandes de boulot par les entreprises de l’Est avec des salaires à 400 € (sans exclure, il faut réglementer) ; mais les libéraux veulent t-ils faire le lit des fachos en opérant une concurrence acharnée sur les prix (la soi-disant compétitivité) !
Peter : Quant au meilleur premier Ministre ce n’est pas Raffarin qui a dû s’exclure du gouvernement tellement il était déconsidéré mais Rocard !
Arthur : Peter, donc en exemple tu ne donnes que des pays qui ne sont pas dans l’union européenne… Anglais pas dans l’union et les Danois sont dans l’union mais n’ont pas la monnaie (ils sont dans l’union pour bénéficier de la PAC mais absolument pas intéressés par le sujet ; ils sont royalistes et conservateurs. => j’y ai fait un petit tour étant étudiant).
Peter : les Anglais sont dans l’Union mon jeune ami. Ce sont aussi les financiers de l’Union. C’est d’ailleurs toute la polémique. Mais trêve de balivernes, un médecin ne critique pas la maladie il cherche à soigner le malade. On ne va pas enterrer l’Europe sous prétexte qu’elle est malade !
Peter : si tu fait un plus grand tour en GB écoute et regarde leur Démocratie, il y a des leçons à prendre !
Arthur : Peter, je me suis mal exprimé sur l’Angleterre. Dsl. J’en dis des conneries, un peu comme tous ici d’ailleurs. L’idée c’est d’échanger.
Peter : Pas grave Artur, l’idée c’est pas de déconner; mais de chercher le médicament et de bastonner les connards de faschos, qu’ils soient FN, autrichiens ou Nazis !
Peter : nous ne sommes plus vraiment gouvernés alors faisons par nous même !
C’est la rentrée, oyé. Comme à chaque rentrée, on aimerait bien avoir une idée – même approximative – de ce qui va se passer sur le web dans les mois qui viennent. Même pas de façon très précise, juste dans les grandes lignes, histoire de rester crédible lorsqu’on se lance dans l’exercice de prospective qui sied parfaitement à cette chronique de rentrée. Aloooors, à quoi ressemblera notre petit univers techno high-tech en juin 2014 ?
Il faut se rendre à l’évidence : on n’en sait rien !
On se refuse à faire confiance au début d’intuition qu’on finit par développer à force de suivre ce milieu de près. C’est qu’à force de passer la quasi-totalité de son temps éveillé devant un écran à suivre les bouleversements dans les usages connectés, on pourrait se prendre pour un « expert », mais on n’est finalement pas beaucoup plus affûté que le plus ignare des technophobes. La preuve : on n’a même pas vu venir le revival du GIF animé ! Après réflexion, on a sans doute tort de se priver : les futurologues 2.0 ont ceci en commun avec les économistes de plateau télé de ne jamais avoir à répondre des âneries qu’ils peuvent débiter à chacune de leurs interventions.
Après avoir racheté Tumblr, Yahoo va donc continuer à construire l’empire de la coolitude avec Kickstarter, Hulu et Spotify. Pendant ce temps, Microsoft, après les acquisitions boiteuses de Pinterest, Nokia et AOL, se décidera enfin à la jouer profil bas et se rapprochera de Google pour monter le conglomérat GoogleSoft. En face, Facebook, après avoir racheté Nintendo dans un élan de nostalgie de Zuckerberg, qui kiffait gamin sa Super NES, ne voudra pas se faire larguer et fusionnera avec Amazon en promettant, bien sûr, de respecter la vie privée de ses vassaux (nom de code : FaceZone). Apple devra alors choisir son camp. Lequel ? On n’est pas encore bien sûr. Faut pas trop nous en demander.
Voilà. J’ai lu ce papier de rentrée sur la chronique « Débat d’IP » dans Libération en plein milieu d’une vigne sétoise fin août et je l’ai trouvé excellent/criant de vérité. N’est-il pas ?