Exclusif : le Web de 2014, c’est pour demain

C’est la rentrée, oyé. Comme à chaque rentrée, on aimerait bien avoir une idée – même approximative – de ce qui va se passer sur le web dans les mois qui viennent. Même pas de façon très précise, juste dans les grandes lignes, histoire de rester crédible lorsqu’on se lance dans l’exercice de prospective qui sied parfaitement à cette chronique de rentrée. Aloooors, à quoi ressemblera notre petit univers techno high-tech en juin 2014 ?

  • Facebook va-t-il atteindre son deuxième milliard ?
  • Les Google Glasses vont-elles révolutionner les écrans nomades, ou finir avec le frigo connecté au cimetière des concepts trop cools mais qui ne servent à rien ?
  • Et Twitter ? Et Spotify ? Et la 4G ?
  • Et la haute-définition 4K ?

Il faut se rendre à l’évidence : on n’en sait rien !
On se refuse à faire confiance au début d’intuition qu’on finit par développer à force de suivre ce milieu de près. C’est qu’à force de passer la quasi-totalité de son temps éveillé devant un écran à suivre les bouleversements dans les usages connectés, on pourrait se prendre pour un « expert », mais on n’est finalement pas beaucoup plus affûté que le plus ignare des technophobes. La preuve : on n’a même pas vu venir le revival du GIF animé ! Après réflexion, on a sans doute tort de se priver : les futurologues 2.0 ont ceci en commun avec les économistes de plateau télé de ne jamais avoir à répondre des âneries qu’ils peuvent débiter à chacune de leurs interventions.

Après avoir racheté Tumblr, Yahoo va donc continuer à construire l’empire de la coolitude avec Kickstarter, Hulu et Spotify. Pendant ce temps, Microsoft, après les acquisitions boiteuses de Pinterest, Nokia et AOL, se décidera enfin à la jouer profil bas et se rapprochera de Google pour monter le conglomérat GoogleSoft. En face, Facebook, après avoir racheté Nintendo dans un élan de nostalgie de Zuckerberg, qui kiffait gamin sa Super NES, ne voudra pas se faire larguer et fusionnera avec Amazon en promettant, bien sûr, de respecter la vie privée de ses vassaux (nom de code : FaceZone). Apple devra alors choisir son camp. Lequel ? On n’est pas encore bien sûr. Faut pas trop nous en demander.

Voilà. J’ai lu ce papier de rentrée sur la chronique « Débat d’IP » dans Libération en plein milieu d’une vigne sétoise fin août et je l’ai trouvé excellent/criant de vérité.  N’est-il pas ?

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