Cinq étapes pour votre hygiène numérique

Se laver les mains permet d’éviter de tomber malade.

Les provocations et les habitudes que vous rencontrez dans le monde numérique peuvent vous rendre fou. Quelques conseils pratiques 🙂

  1. Éteignez les alertes/notifications des médias sociaux sur votre mobile.
  2. Ne lisez pas les commentaires d’inconnu(e)s sur les messages de vos ami(e)s
  3. Désamorcez les colères dans chaque échange d’emails.
  4. Mettez votre téléphone dans la boîte à gants pendant que vous conduisez.
  5. Passez l’heure la plus créative de votre journée sans mobile ni web. Éteignez tout. La création, ne répond pas.

Chaque habitude est difficile à avaler et facile à entretenir.
Ça vaut le coup.
++

Adaption libre d’un billet de Seth – mon idole – Godin

La transition numérique

image

Nous vivons une période de transition, qu’on appelle la transition numérique.

Nous quittons un paradigme, celui de l’économie de la production et de la consommation de masse, qui a dominé le XXe siècle et nous a permis de vivre un âge d’or (les Trente glorieuses). Nous rentrons dans un nouveau paradigme, l’économie numérique. Tout est en train de changer : les infrastructures changent ; l’organisation des entreprises et des filières change ; les biens et services, les modes de vie changent.
Surtout, notre économie est irriguée et propulsée par un nouvel intrant abondant et peu cher. Dans le paradigme ancien, ce fluide essentiel, c’était le pétrole. Tout a bien marché tant que le pétrole était abondant et pas cher ; à l’inverse, tout a commencé à se dérégler quand il s’est renchéri de façon soudaine et durable, à partir de 1973. Nous ne sommes toujours pas sortis de la crise amorcée à l’époque, car elle a définitivement invalidé le paradigme de l’économie de masse.

Dans le paradigme nouveau, celui de l’économie numérique, ce qui irrigue et propulse l’économie, c’est la multitude : les milliards d’internautes, équipés et connectés, qui utilisent au quotidien des applications numériques. Hier, il fallait maîtriser les ressources pétrolières. Aujourd’hui, la priorité stratégique des entreprises est de maîtriser cette nouvelle ressource, la multitude. Les entreprises qui sortent du lot et finissent par dominer l’économie numérique globale sont celles qui ont réussi à forger une alliance avec la multitude. Elles ont même surpassé les compagnies pétrolières au palmarès des valorisations boursières les plus élevées du monde : c’est un signe qui ne trompe pas.

image

S’allier avec la multitude permet aux entreprises qui y parviennent de se développer à plus grande échelle et de créer plus de valeur. Mais cela a aussi un prix. Une alliance est forcément équilibrée. Les individus ne prêtent leur concours aux entreprises que s’ils y trouvent leur compte : des produits plus abondants, moins chers, plus simples, plus personnalisés ; une innovation permanente, de nouvelles fonctionnalités chaque jour ; une priorité donnée au service des individus par rapport à celui des salariés et des actionnaires. Comme l’a déclaré Jack Ma, fondateur du géant de l’économie numérique chinoise Alibaba, « nos clients viennent en premier, nos salariés en deuxième et les investisseurs en dernier ».

La multitude devient donc une ressource stratégique.

En tout cas, après la révolution numérique, une chose est sûre : les entreprises qui l’emportent dans la répartition de la valeur sont celles qui s’allient avec la multitude, donc qui sont positionnées en aval de la chaîne de valeur. A travers elles, les individus imposent un nouveau rapport de force, beaucoup plus dur, à l’amont de la chaîne et finissent par peser sur l’organisation des filières dans leur ensemble. Netflix, Apple, Amazon, Google sont ces démultiplicateurs de la puissance de la multitude, qui a un argument de poids : si on ne la satisfait pas avec des produits plus abondants, moins chers, innovants, personnalisés, alors elle passe de l’autre côté du comptoir et se sert sans demander la permission – c’est ce qu’on appelle le piratage ou la contrefaçon. On peut s’attaquer aux intermédiaires (Napster), plus difficilement s’attaquer aux individus eux-mêmes car ils sont les clients finaux de la filière. La filière musicale l’a appris dans la douleur et la Hadopi est là pour nous montrer la difficulté qu’il y a, même pour les pouvoirs publics, à affronter la multitude.

Extraits d’un excellent texte signé Nicolas Colin dont l’intégrale est ici

https://medium.com/welcome-to-thefamily/les-industries-culturelles-apres-la-revolution-numerique-ca4946a10a76

Comment faire un post avec plus de 400 commentaires sans haine ni violence (et sans s’appeler Justin Bieber) ? #Facebook

(function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = « //connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js#xfbml=1&version=v2.3 »; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

Ami de la musique bonjour,J’ai – tenté de – compiler 50 ans de pop-rock en 50 titres sur une playlist. La voici. Les – éventuelles – contributions sont les bienvenues

Posted by

Jean-Christophe Gilbert

on

lundi 23 mars 2015

Dans la « bascule » numérique du monde

image

Yepee ! Le nouveau rapport Cap Gemini / Sofres vient de sortir. Son contenu est passionnant, je trouve, mais bon, comme c’est mon métier, forcément, ça compte pas. L’édito préliminaire – copié/collé là-dessous – rédige en terme on ne peut plus clairs ce que je ressens aujourd’hui au quotidien.

Avec plus ou moins de lucidité, d’envie ou de crainte, chaque Français sent aujourd’hui — comme nombre de citoyens d’autres pays — que le monde est en train de changer, voire que le monde a changé. Un monde atteint d’une sorte de frénésie juvénile d’inventions, de nouveaux objets, de nouveaux usages, de nouveaux comportements. Un monde synonyme de possibilités nouvelles comme de nouvelles craintes.

En 2014, 40 % des citoyens de la terre communiquent entre eux via Internet, contre 15 % il y a 10 ans.

Quelque part entre 2005 — date de notre précédente étude « À l’écoute des Français au travail » — et 2014, nous n’avons pas seulement glissé dans un nouveau siècle mais également basculé dans un monde qui est, cette fois, vraiment passé à l’ère numérique.

Certes, nous sommes toujours dans une transition… mais désormais la dynamique ne fait plus de doute. Dans cette transition, certains se perdent ou s’interrogent, soulignant à raison les dangers et les risques massifs de cette invasion débridée et incontrôlable de nouvelles technologies, d’objets connectés, d’usages, de possibilités. D’autres en profitent, avec une forme d’émerveillement enfantin et pas seulement les plus jeunes : à l’image de ces grand-parents qui trouvent dans Snapchat, Facetime, ou tout équivalent, une occasion extraordinaire de revitaliser autrement leur relation avec leurs petits-enfants…
Chaque individu ou collectif de notre société est étonné, ébranlé, bousculé par cette déferlante. Le monde du travail, nos organisations collectives, entreprises, administrations n’échappent pas, naturellement à la grande vague… Au cours des Trente Glorieuses, nous avons construit un modèle d’engagement au travail et de promesse de promotion sociale s’inscrivant dans la durée, un modèle de dynamiques stables, visibles, lisibles. La plupart de nos entreprises, en particulier les plus grandes, ont construit leur culture collective dans ce contexte. Même adapté, il reste au coeur du système économique et managérial français. Mais s’il y a un mot qui ne rime plus avec le monde qui s’annonce, c’est bien celui de stabilité.

Le principal enseignement de cette publication est que nous ne pouvons plus faire « comme si »…

Comme si ce n’était qu’un coup de mistral, une tornade passagère.
Comme si les chaînes de valeur n’étaient pas toutes bousculées, fragilisées, voire rompues. Comme si nos cultures managériales étaient spontanément adaptées à ce nouveau monde. Nous avons donc voulu que l’édition 2014 de notre programme d’étude « À l’écoute des Français au travail » contribue à éclairer les enjeux de ré-interrogation de nos organisations, publiques ou privées, et de nos modèles managériaux à un moment où nous conjuguons modèle historique fragilisé et entrée dans un monde numérique en mutation accélérée.

Vous pouvez librement télécharger ce rapport ici


A propos de Capgemini
Fort de plus de 130 000 collaborateurs et présent dans plus de 40 pays,
Capgemini est l’un des leaders mondiaux du conseil, des services
informatiques et de l’infogérance. Le Groupe a réalisé en 2013 un
chiffre d’affaires de 10,1 milliards d’euros. Avec ses clients,
Capgemini conçoit et met en oeuvre les solutions business et
technologiques qui correspondent à leurs besoins et leur apporte les
résultats auxquels ils aspirent. Profondément multiculturel, Capgemini
revendique un style de travail qui lui est propre, la « Collaborative
Business ExperienceTM », et s’appuie sur un mode de production
mondialisé, le « Rightshore® ».
Plus d’informations sur : www.capgemini.com
Rightshore® est une marque du groupe Capgemini                                           

A propos de Capgemini Consulting
Capgemini Consulting est la marque de conseil en stratégie et
transformation du groupe Capgemini. Leader dans la transformation des
entreprises et des organisations, Capgemini Consulting aide ses clients à
concevoir et mettre en oeuvre des stratégies innovantes au service de
leur croissance et de leur compétitivité. La nouvelle économie numérique
est synonyme de ruptures mais aussi d’opportunités. Les 3600
consultants de Capgemini Consulting travaillent avec des entreprises et
des organisations de premier plan pour les aider à relever ces défis en
menant à bien leur transformation numérique.
Pour de plus amples informations cliquez-ici : www.capgeminiconsulting.com     

A propos de TNS Sofres
Référence des études marketing et d’opinion en France, TNS Sofres est
une société du groupe TNS, n°1 mondial des études ad hoc, et présent
dans plus de 80 pays. TNS offre à ses clients des recommandations
claires et précises pour les accompagner dans leurs stratégies de
croissance. Son expérience et ses solutions d’études couvrent la gestion
de marque & la communication, l’innovation, la relation client, et
le retail & shopper. TNS nourrit une relation de proximité avec les
consommateurs et les citoyens partout dans le monde, et développe une
connaissance unique de leurs comportements et attitudes, en prenant en
compte la diversité de leurs cultures, de leurs géographies et de leurs
systèmes économiques. TNS appartient au Groupe Kantar, leader mondial en
matière de veille, d’analyse et d’information à forte valeur ajoutée.
Plus d’informations sur : www.tns-sofres.com                  

Crédit photo : Pexels.com

Je copie les meilleurs échanges de mon Facebook sur mon blog au sujet de l’article de Denis Robert #monidole

Denis Robert

Je viens de lire le Monde rapidement car j’ai une grosse journée avec la projection de mon film ce soir. Comment vous dire? Je suis sur le cul de tant d’inconséquence. De tant d’amnésie. De cette outrecuidance. Les chochottes découvrent que BNP Paribas ou le Crédit Agricole ont des comptes à Singapour, Samoa ou dans les îles Vierges. Houlala… La journaliste (Anne Michel) qui écrit les papiers en lien avec l’ICIJ, le consortium de journalistes sortant les listings off shore, est une de celles qui avait fait le sale boulot sur Clearstream, prenant systématiquement la défense des banques. Et mes documents et révélations avec des pincettes si longues que je n’en ai toujours pas vu le bout. Tout ce qui sort aujourd’hui en particulier sur ces filiales de banques françaises, étaient dans mes livres et films en 2001. Et plus encore. BNP avait aussi des comptes à Vanuatu par exemple. D’autres banques françaises, le Crédit Lyonnais ou les banques populaires, avaient le même genre de filiales off shore avec la bénédiction de Trichet le gouverneur de la Banque de France et des politiques de droite et de gauche qui se sont succédé au pouvoir. Quand j’ai écrit cela, ce même journal et un paquet d’autres si forts aujourd’hui pour redécouvrir la lune, ont fermé les yeux et ont participé à l’hallali contre mon travail. Dix ans de perdu. Le coeur du problème reste les chambres de compensation comme Clearstream où tout était visible. Et le reste. Il suffit d’aller voir. Allez, encore un effort camarades…

LE DÉBAT

Ricounet
:  parfait. Mr Robert , je vous suit et je suis prêt à dénoncer
les procédures de la banque populaire. Je me bats depuis bientôt 2
ans. Il faut impérativement dénoncer ces escrocs qui se jouent de
leur client sous couvert de lois mouvantes.

Marie
D : yes ! bah tu vois je ne suis pas la seule à trouver les Français
chochotes

Cousin
Laurent : Comprends pas trop l’idée. Accuser les banques d’avoir
ouvert des comptes offshore pour leurs clients? En compte
propre? 
Mais HEUREUSEMENT que les banques françaises sont
internationalisées! Dans un monde capitaliste globalisé, les
établissements financiers se doivent de pouvoir offrir des services
en ligne avec les banques des pays concurrents. Dans le monde du
goulag ou du kolkhoze, peut-être pas, mais dans un monde
capitaliste, il serait délirant d’aller à l’encontre de ce principe
évident de compétitivité.
La vraie question est celle du
droit.
Si le droit ne convient pas aux citoyens, qu’ils votent en
conséquence: les élections parlementaires sont faites pour cela.
Si
l’application du droit est inefficace, qu’ils votent aussi en
conséquence: la présidentielle leur permet de choisir leur
exécutif.
On a en France un choix merveilleux de responsables
politiques de premier rang qui s’y connaissent bien en matière de
pratiques judiciaires (en tant que condamnés ils devraient avoir une
idée): Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Marc Ayrault, Anne Hidalgo,
Harlem Désir, Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Henri Emmanuelli,
Jack Lang, Jean-Michel Baylet, Jean-Paul Huchon, Line Cohen Solal,
Michel Delebarre, Michel Pezet, mais aussi Alain Juppé, Brice
Hortefeux, Guy Drut , Jean Tiberi, Maurice Gutman, Serge Dassault,
etc.

Si, parmi cette liste ou parmi ceux qui n’y figurent pas
on ne trouve pour qui voter, eh bien peut-être conviendrait-il de
songer à favoriser l’émergence de femmes et d’hommes politiques
issus de la société civile, de pousser les hommes et les partis à
établir des cadres électoraux limitant le nombre et la durée des
mandats, etc.

Ricounet
:  Bel écrit que le vôtre mr Gilbert. Mais cela, nous le
savons. 
Le système bancaire est fondé sur des lois
mouvantes et malléables. Quelques soit le système. Quant à la
corruption de nos gouvernants , il n est jamais que la photocopie de
ce que nous sommes. Le plus beau pays du monde est étouffé dans de
vieux principe et son peuple est totalement égocentrique. Pas facile
d avancer avec ce concept de la vie . Et nous sommes pourtant la
nation des droits de l’homme. Coluche, l abbé pierre , simone veil
et autres humanistes doivent se marrer. 
Aujourd’hui c est
eau de kezac.

Marie
D : nous n’appliquons pas les droits de l’homme, nous l’appliquons
pas la loi… comptes off-shore j’aimerais bien que tu m’expliques…
pourquoi dénis robert est attaqué an diffamation si ce qu’il dit
est légal ?

Marie
D : on parle de comptes numérotés chouchou et un truc qui s’appelle
les impôts un truc qui s’appelle la République Française…

Ricounet
:  C est à moi que s adresse cet écrit? Hé hé hé!

Marie
D : non Eric

Marie
D : à laurent Cousin Laurent : qui ne comprend pas le concept
de loi

Marie
D : mais j’avoue Cousin Laurent : que j’y connais rein en
banques et que je veux bien des infos

Marie
D : si c’est ok d’avoir des comptes secrets pour gah elmaleh très
bien

Ricounet
:  La belle journée à Marie et à vous tous. Ciao ciao.

Marie
D : choup

Jean-Christophe
Gilbert : Une seule loi : celle du profit.

Marie
D : bah non pas dans la loi

Marie
D : toi qui pense Dieudo antisémite selon la loi

Ricounet
:  Vrai JC. Et en toute circonstance. .. même morale et
affective.
Tristesse.

Marie
D : ah la la je ne vous comprendrai jamais

Ricounet
:  Marie, je pense , malheureusement, que notre système est
basé sur le gain et le profit.
Malheureusement. Et c est
effectivement triste.  Mais, en fait, c est l humain et ce que
nous faisons de nous qui est triste. …

Marie
D : oui mais y’a des Lois et des combats… comme tu dis :
c’est ce que nous en faisons ! mais le profit n’est pas la
Loi, il est un fait : je suis bien d’accord…

Marie
D : on ne combat bien son ennemi que quand on sait qui il est…

Marie
D : la tristesse est le but de notre ennemi

Cousin
Laurent : Rien n’interdit Gadel Malais ou qui que ce soit d’ouvrir
des comptes où bon leur semble (pour l’instant du moins, n’en
déplaise à tous ceux qui souhaitent imposer leurs opinions aux
autres).
En revanche la loi fiscale française requiert que ces
comptes fassent l’objet d’une déclaration afin de pouvoir prendre en
compte les revenus des individus pour l’impôt sur ces mêmes revenus
(et continuer ainsi à péréniser une situation qui consiste pour
l’hydre étatique à pomper 57% de la richesse produite dans le pays
chaque année, #enviedevomir,
et pour prendre en compte leur patrimoine afin de prélever cette
abomination économique qu’est l’impôt sur la fortune).
Il est
donc aberrant de conspuer les banques et les banquiers du simple fait
qu’elles aient des succursales partout dans le monde; en revanche il
n’est pas acceptable que ces mêmes banques mettent en place des
dispositifs visant à favoriser l’évasion fiscale. 
Le
distingo est important, et nombre de commentateurs ont tendance à
jeter le bébé avec l’eau du bain.

Cette approche qui
consiste à pointer du doigt les banques et les banquiers comme si
par essence leur nature était criminelle me semble relever d’une
approche éminamment simpliste, fondamentalement fausse, et en
définitive dangereuse. 
Pour plus de détails sur le sujet,
rdv à 10h30 à la récré sous le préau. Sans les gants.

·

Marie
D : en fait le souci c’est le mensonge

Marie
D : car visiblement ce n’est pas qu’il a un compte en suisse
c’est le fait de ne pas le déclarer ! tu nous prends pour des
débiles ou quoi ?

Marie
D : on parle d’évasion fiscale

Marie
D : je ne comprends pas ce que tu dis

Marie
D : oui je lâche l’affaire je ne capte rien… un mensonge est un
mensonge basta

Marie
D : conspuer les banques oh les pauvres…

Marie
D : faudra m”expliquer en quoi l’évasion fiscale c’est bien là
y’a un truc qui m’échappe

Marie
D : et dans ce cas pourquoi on doit nous payer des impôts en fait ?
c’est un servage c’est quoi en fait ?

Marie
D : simpliste ? ah oui on est tellement cons qu’on ne comprend
pas. En fait quand on m’encule je sais que ça se passe dans mon
cul…. je n’ai pas besoin qu’on m’explique que ce n’est pas
de la sodomie

Ricounet
:  Sourire sur le dialogue de Laurent gilbert.

Cousin
Laurent : Sur ce sujet, je ne suis pas trop calé, désolé de ne pas
pouvoir commenter.
Sur l’évasion fiscale, eh bien c’est une
pratique qui consiste à se soustraire à l’impot. L’impôt est
déclaratif en France (on paie en fonction de ce qu’on déclare,
pas de prél…Voir plus17 h · Modifié · · 1

Ricounet
:  Sacrée sodomie.. rire sur l’écrit de Marie.

Cousin
Laurent : En définitive, il faut dans notre beau pays moins de
gauche et plus d’équité, et moins de droite et plus de
libéralisme.

Marie
D : moins de gauche comment est-ce possible ? Hahahaha

Marie
D : tu nous trouves simplistes mais tu n’es pas calés bref… et
quand on te parle de quelque chose tu rebondis sur autre chose…

Marie
D : impossibilite de dialoguer mais j’espère que tu bosses pour
une banque car en fait ce sont les élites qui enculent le peuple et
pas le contraire… mais c’est une histoire de point de vue… là
je dois faire un peu gauche… je n’ai toujours pas compris
l’évasion fiscale c’était bien…

Cousin
Laurent : Je ne bosse pas pour une banque; j’ai bossé pour
plusieurs banques. Maintenant je suis négociant en vin, et j’essaie
d’en écluser autant que possible, histoire doublier mon abominable
passé 

Marie
D : ah voilà… mais t’es pas prof en tout cas car je ne capte
rien

Cousin
Laurent : Pas un vrai prof, je n’enseigne qu’à Sciences-Po 

Marie
D : ah ok

Marie
D : l’élite

Marie
D : je comprends mieux

Marie
D : mais bon moi j’ai jamais pu apprendre vraiment

Marie
D : je suis mauvaise élève

Marie
D : ouais mais moi j’aime pas la sodomie

Cousin
Laurent : J’ai envisagé de faire une présentation Powerpoint mais
je me suis ravisé; j’ai pensé qu’il était plus pertinent de te
recommander de revoir Heat, the Inside Man, the Getaway, Reservoir
Dogs, For a Few Dollars More, The Wild Bunch, the Italian Job, the…

Cousin
Laurent : En tout cas voici Eric tout émoustillé. Toujours ça de
gagné Marie.

 ·

Ricounet
:  La banque est à l image de l humain. Fourbe , manipulatrice
et pratiquant le vol maquillé en toute impunité. 
Point .

Ricounet
:  Calmons nous mr Laurent gilbert .

Jean-Christophe
Gilbert : Instructif et argumenté, votre échange, en tout cas,
chers zami(e)s #merci

Cousin
Laurent : Génial! 
Il est simplement à regretter qu’il ne
soit pas possible de commenter sur ce blog, car finalement rares sont
les plaisirs aussi subtils que celui de commenter les commentaires…16
h ·

Marie
D : ah je dois voir ces films parce que je ne comprends pas ?
c’est toi qui sait et moi qui ne sait pas

·

Marie
D : les voyous ? lesquels ? Sarkozy balkany DSK ?

Marie
D : Eric pourquoi tu veux qu’il se calme ? Il a la science…
et maintenant je suis targuée d’aimer les voyous ? parce que
clearstream ce ne sont pas des voyous ?

Marie
D : gad elmaleh c’est moins un voyou que messine en vrai ?

Marie
D : Jean-Christophe Gilbert : tu es fou !

Marie
D : un braquage de fourgon c’est combien 11 millions ?
l’évasion fiscale c’est combien ? la commission des
frégates de Taiwan ?

Marie
D : http://www.dailymotion.com/…/xazfws_let-s-make-money…Let’s
make money (part1)Réalisé avant la crise mondiale, Let’s Make
Money dénonce avec un ton implacable les dérives
du…DAILYMOTION.COM|PAR SEBSTUDIO

Cousin
Laurent : Cette video est passionnante effectivement. Elle
décrit assez bien les mécanismes de fonctionnement du capitalisme
contemporain. Très sympa d’avoir l’occasion par ailleurs de
revoir ce bon vieux Mark Mobius qui est un mec sensas à Singapour et
que j’ai eu le plaisir de conseiller pendant plusieurs années. Un
grand philanthrope qui a donné plusieurs dizaines de millions de
dollars pour différentes causes humanitaires.