French Tech Atlantic Valley : une grande et belle victoire collective

Nous sommes dans la course ! Nous accueillons avec beaucoup de bonheur et de fierté la nouvelle de la labellisation de notre communauté #FrenchTech #AtlanticValley par La French Tech ! Une belle reconnaissance du dynamisme de nos écosystèmes entrepreneuriaux et numériques à Angoulême, LaRochelle, Niort et Poitiers !

C’est quoi La French Tech, déjà ?

La French Tech est une initiative entrepreneuriale de portée mondiale, qui contribue à faire de la France un pays où les start-ups peuvent naître, croître et devenir des entreprises florissantes capables d’avoir un impact positif sur notre pays. Depuis maintenant cinq ans, la Mission French Tech soutient la dynamique entrepreneuriale et aide les entrepreneurs à faire de la France un écosystème puissant qui rayonne à l’international. Après une première étape réussie, qui a permis de positionner la France sur la carte mondiale de la Tech, une relance de cette dynamique était nécessaire, pour rassembler encore davantage et renforcer notre action dans les territoires aux services des futurs champions. Pour cela, la French Tech a lancé un appel en décembre 2018 pour rassembler les entrepreneurs au sein de Communautés et de Capitales French Tech. Cet appel a rencontré un immense succès, en France et à l’international, et a permis de rassembler-plus de 2 000 dirigeants de start-ups, dans tous les territoires de France et à l’étranger. Ensemble, ces nouveaux modèles d’écosystèmes centrés vers les entrepreneurs vont permettre de déployer une feuille de route très ambitieuse, afin de faire de la France le lieu peuvent naître, croître et devenir des entreprises florissantes capables d’avoir un impact positif sur notre pays et le monde.

A l’issue de cet appel, sont aujourd’hui labellisées pour une période de trois ans renouvelable :

  • 13 Capitales French Tech
  • 38 Communautés French Tech en France (dont 2 dans les DOM-TOM)
  • 48 Communautés French Tech à l’international.

Les Communautés French Tech, des écosystèmes en France et à l’international, sont des nœuds rassemblant les fondateurs de start-ups, investisseurs, employés et autres parties prenantes de l’écosystème des start-ups. Ces communautés partagent la vision de l’action publique French Tech, la déploient au niveau local et veulent jouer un rôle prépondérant dans la réalisation de ses objectifs à l’échelle mondiale, en favorisant les échanges et les rencontres.

Avoir porté notre candidature en tant que co-président du @Réseau SPN avec le soutien d’un nombre considérable de partenaires, agglos, boîtes, startup ou mutuelle d’assurance est une grande et belle victoire collective. Snif.

Crédit photo : Europe1

Le réseau thématique Edutainment

Faisons de notre territoire un pôle de référence international de l’Edutainment

Le SPN a répondu à l’appel à projets “French Tech Réseaux Thématiques” pour défendre la candidature d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers sur la thématique de l”edutainment”. Sur le territoire des 4 agglos, nous avons des entreprises qui sont à la pointe technologique sur cette question et nous disposons d’un environnement favorable pour les accompagner et financer leurs projets . Nous devons capitaliser sur ces atouts pour faire de notre écosysteme la porte d’entrée de la Région ALPC pour les projets d’edutainment !

L’Edutainment, ou la révolution de l’apprentissage

L’edutainment* désigne la production de contenus enrichis et attractifs, issus de différents domaines comme la littérature, le jeu vidéo, etc., qui révolutionnent l’apprentissage. Cette thématique entraîne une transformation numérique du secteur de l’éducation, mais trouve aussi des applications sur d’autres marchés : le tourisme, la culture, la formation continue, l’industrie du futur…

Dans les agglomérations d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers, l’écosystème contribuant au développement d’une spécialité edutainment est composé:

• D’entreprises de pointe dans les domaines de l’Image et du Transmédia, notamment regroupées au sein du pôle Image à Angoulême et de la filière Imagétic à La Rochelle

• De donneurs d’ordre de l’éducation (Canopé, CNED, ESEN), du tourisme / culture (Futuroscope, Cité de la Bande Dessinée, Marais poitevin, Aquarium La Rochele, Zoo Palmyre) et des FinTech (MAAF, MAIF, MACIF, Mutuelle de Poitiers Assurances, Covea, IMA)

• De structures de recherche : living lab “future classroom”, centre de transfert de techno Valconum, laboratoires de recherche L3I et Techné qui sont réunis au sein du Groupement d’Intérêt Scientifique INEFA

• De dispositifs d’accélération (StartInnov, Ateliers Canopé) et d’incubation (CNED, ENJMIN)

• De solutions de financement comme MAIF Avenir, Covea Next, Sferen Innovation, les aides à la production audiovisuelle et le futur fond “Startup Région”

• De l’organisation d’événements d’envergure nationale ou internationale (Videogame Economic Forum, Sunny Side of the Doc, Campus Européen d’Eté en technologies éducatives, Gamers Assembly)

Quels objectifs pour le développement de ce secteur ?

Aujourd’hui, une cinquantaine de Startups en lien avec la thématique ont été identifiées sur notre territoire, notamment des producteurs de contenus ludo-pédagogique (Neotis, Nyx Studio, Equilibre Games, KookiApps, Cogitème), des éditeurs d’outils et de plateformes “de gestion des contenus” (Coureo, Easy Driver, F-451, Neolibris) et des développeurs de dispositifs d’interaction (Morin Innovation, Blue Yeti, Serious Frame, Dreamtronic, ITECA, Aldébarande). Notre projet est de poursuivre la dynamique engagée en travaillant sur les synergies et la fédération de ces acteurs en développant un plan d’action ambitieux et novateur pour faire des agglomérations d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers un pôle de référence international de l’Edutainment.

La labellisation : un coup de projecteur pour notre territoire

Nous voulons aujourd’hui attirer des Startups nationales et internationales des domaines de la réalité virtuelle/augmentée, du learning analytics et de la gamification, en faisant valoir notre écosystème pour tester, valider et financer leur “idée” autour de l’edutainment. L’obtention du label serait un vrai coup de projecteur sur cette filière dynamique. Cela la rendrait visible auprès des investisseurs et industriels.

Pour en savoir plus,

téléchargez notre résumé du dossier de candidature

et

rejoignez le Réseau SPN

.

* source: CapDigital

13 propositions pour une version améliorée de l’État, sa posture et son équilibre démocratique

image

Voilà un petit bout de temps que je n’avais posté un truc on va dire sérieux et argumenté sur ce blog. Mon humeur était plutôt badine.Le printemps, l’envie de déconner un peu avec tout ça. Mais là, ami lecteur, ça vaut le coup de se pencher sur le remarquable travail de trois “Think tank” français. 

Dans un contexte démocratique « en crise » où les décideurs politiques sont
remis en causes par des citoyens en quête de « plus de démocratie » et de «
politique autrement », ce rapport s’inscrit, avec modestie, dans une logique de
petit-pas, où nous proposons une mise à jour, plutôt qu’un reboot du système
étatique et démocratique. Nous choisissons cette démarche pour plus d’efficacité,
afin de contribuer à faire évoluer les mentalités et les pratiques sans braquer,
en prenant compte du fait que l’Etat n’est pas une start-up et ne pourra
pas, dès demain, penser comme tel. Ainsi, pour être opérationnel, nous avons
réunis des mesures concrètes, applicables dans un horizon proche, tout en
tenant compte des expérimentations les plus radicales qui permettent de penser
la démocratie de demain et celle du futur. Le rapport se veut être une boîte
à outil pour tout décideur politique qui, demain, veut faire évoluer son mode
de gouvernance et prendre en compte le tournant numérique.

Télécharge le PDF complet ici et si tu veux en causer plus en détail, tu peux bien sûr nous rejoindre là.

Pourquoi la France n’a pas de souveraineté numérique ?

Un excellent papier de Clémence Jost

  • Bien que la France tente de garantir et de mettre en place des lois et des mesures de sécurité, elle ne maîtrise aujourd’hui toujours pas sa souveraineté numérique.
  • Présent au salon Documation qui se tient les 6 et 7 avril Porte de Versailles, l’expert en intelligence économique Alain Juillet a présidé la conférence “Intelligence digitale : la valeur d’usage de la data, ouvrir le champs des possibles”. L’occasion pour lui de revenir sur les failles de la souveraineté numérique de la France.

    “La France n’a pas de souveraineté numérique, et même pas sur la partie militaire”. Ce constat, qui fait froid dans le dos, ne tombe pas du ciel. C’est un expert du domaine qui l’avance, Alain Juillet, qui fut directeur du renseignement de la DGSE entre 2002 et 2003 et responsable de la cellule Intelligence économique à Matignon jusqu’en 2009. Pour rappel, ce qu’on appelle “la souveraineté numérique Française” est la garantie du contrôle par la France de toute sa filière numérique, depuis l’émetteur jusqu’au récepteur. En quelque sorte, il s’agit de savoir si la France maîtrise la situation. Dans la réalité, ce n’est pas le cas.

    Les failles

    Selon Alain Juillet, qui est aujourd’hui président du Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) et de l’Académie de l’Intelligence économique, les failles dans la souveraineté française sont dues au fait qu’une partie de la chaîne numérique est contrôlée et trustée par certaines sociétés (notamment les Gafa) et pays (notamment les Etats-Unis). C’est le cas par exemple du contrôle et de l’attribution des domaines, gérés par le service américain InterNIC, qui donnent lieu à de véritables batailles internationales, ou encore du peu de garanties sur l’intégrité des données hébergées dans le cloud.

    Les Français sont bons, mais…

    ​Certes, des institutions et des solutions existent, vouées à préserver au maximum cette souveraineté. Il s’agit par exemple de l’une des missions de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Surtout, la France mise beaucoup sur ses innovations made in France (ses start-up – la fameuse FrenchTech – sont reconnues internationalement comme les plus performantes), ainsi que sur l’avance dont elle dispose en matière de recherche mathématique : “Les algorithmes mathématiques conditionnent le cyberespace, poursuit Alain Juillet ; et en la matière, les Français sont les meilleurs”.

    Les Français sont seuls

    Mais alors pourquoi la France ne réussit-elle pas à reprendre la main sur sa souveraineté ? “Car pour cela, il faudrait une volonté politique européenne commune, affirme Alain Juillet ; malheureusement, il existe de telles disparités entre les différents pays européens que la France n’est pas suivie sur certains sujets”. Par exemple, la mise en place du fichier sur les passagers aériens, (le fameux PNR pour “Passenger Name Record”), présenté par le gouvernement comme un outil indispensable à la lutte contre le terrorisme, a été refusé par certains pays du nord de l’Europe. On peut également citer la réussite en demi-teinte du moteur de recherche français Qwant : créé pour être une alternative européenne à l’hégémonique Google, son usage n’a malheureusement pas été suffisamment encouragé. Très peu d’internautes l’utilisent aujourd’hui. “On est très bons, conclut Alain Juillet, mais nous ne pouvons y arriver seuls. Il faut une convergence de tous les pays européens”.

    Source + intégrale de l’article 
    http://www.archimag.com/univers-data/2016/04/06/pourquoi-france-dispose-souverainete-numerique

    République 2.0

    Ouf ! Aucune région au FN, bonne nouvelle. Le coup n’est pas passé bien loin. Le message est clair : nous devons changer quelque chose.

    Les transformations auxquelles notre société doit faire face – chômage de masse, terrorisme, mondialisation, changement climatique,… – sont tellement complexes qu’elles appellent des réponses qui dépassent de très très loin nos recettes habituelles.

    La gauche, la droite, les cow-boys, les indiens, c’est terminé. L’échec patent sur l’emploi – tant de la gauche que la droite – est implacable : il faut aller au-delà, bien au-delà de nos clivages traditionnels.

    Nous avons à traiter des enjeux d’une telle amplitude qu’il ne peuvent se satisfaire des modes d’élaboration et de décision traditionnels d’autrefois.

    Le numérique offre une opportunité “historique” de revisiter les formes d’organisation traditionnelles. 

    L’innovation ouverte, la participation, l’économie sociale, les start ups…Au-delà des grands mots et des grandes théories – et c’est là où je veux en venir depuis le début ce texte qui est trop long, je sais – on peut maintenant agir au au niveau personnel. Personnel. Moi. Et toi. 

    Il faut prendre le risque de changer nos idées traditionnelles.

    Il est aujourd’hui possible d’enclencher de nouvelles actions concrètes et efficaces pour faire avancer un projet collectif : le nôtre.

    C’est un nouvel espace politique et un nouveau rapport à l’action publique.
    Vive la République, et vive la France !

    image

    Qu’est-ce que le label « Métropole French Tech » ?

    Le magazine “Territoires de Vie” m’a posé la question dans son dernier numéro (été 2015).

    Explication de Jean-Christophe Gilbert, Vice-Président du CDCAN qui a conduit la réflexion aboutissant à ce soutien : 

    Fin 2013, le Gouvernement a créé un nouveau label, la « French Tech », pour donner aux métropoles françaises un «rayonnement international» en matière de numérique. Objectif : faire de la France un vaste accélérateur de startups c’est-à-dire un réseau de quelques écosystèmes attractifs, les « Métropoles French Tech » concentrant tous les ingrédients (culture entrepreneuriale, talents, maîtrise technologique, financement, etc.) répondant aux besoins des « start-up » françaises, des investisseurs et des talents étrangers.

    image

    Réseau SPN 2015

    Nouveau CA élu lors de l’AG du 30 juin dernier à Angoulême

    De gauche à droite :
    Rivet Jean-ChristianNetstratege
    Gilles Prévot – Pep’s Web
    Jean-Christophe GilbertWeeeb – Vice-Président 79
    Delf LechatHippocampe Studio – Présidente
    Philippe Charpentier – Brunet – Secrétaire
    Stéphane TraumatScub – Vice-Président 16
    Pierre-François Iooss – Solstice Grand Angoulême
    Michael Gouin – Activkonnect – Vice-Président 17
    Vincent GoubeauEinden Studio
    Jérémy ValladonWeb Agence E-serial
    Alexis NaultInes Interactive – Vice-Président 86
    Robert CrépeauTedelec – Trésorier
    Vincent PercevaultGame Audio Factory
    Franck Soyer – Systea IG
    Toni Silva da CostaVienne Documentique

    Mon Interview dans La Nouvelle République de 2015 « Les réseaux ne sont plus des gadgets »


    Jean-Christophe Gilbert (@jicegilbert) est dirigeant de l’agence web niortaise Weeeb, qui accompagne entreprises, collectivités locales, associations et particuliers dans la transition numérique. Il est aussi administrateur du SPN, le réSeau des Professionnels du Numérique en Poitou-Charentes.

    Quel intérêt les politiques ont-ils à être présents sur les réseaux sociaux ?

    « Y être ou non, la question est aujourd’hui dépassée. Ils n’ont plus le choix. Les réseaux ne sont plus des gadgets, mais quelque chose de central en matière d’engagement et de communication politique, de par la transversalité qu’ils impliquent.Il y a quinze ans, c’était simple : on créait un site internet et on était tranquille. Aujourd’hui, il faut multiplier les canaux. »

    Encore faut-il en maîtriser les codes ?

    « La difficulté pour beaucoup des politiques, c’est le lâcher prise et l’esprit de coopération qu’impliquent ces outils. Avoir un compte Twitter, ce n’est pas distiller la bonne parole. Le temps béni du plan de communication verrouillé et affiches 4 x 3 est révolu. Aujourd’hui, on co-construit. Et avoir une stratégie numérique concertée n’est aujourd’hui plus une option. »

    Quelles sont les règles de survie dans cet univers ?

    « Etre humain, transparent et créer de l’engagement font partie selon moi des piliers de la pratique. Ne pas chercher le buzz, car on vous oublie aussi vite qu’on vous a connu. Il faut au contraire travailler sur le long terme, ce qui peut paraître paradoxal, quand on sait que la durée de vie d’un tweet est de 4 minutes, et celle d’un post Facebook environ 20 minutes.Surtout ne pas naviguer à la godille, qui plus est lorsque l’on a un discours politique. Pour surfer sur le web, il faut avoir un cap, connaître sa route et savoir gérer les tempêtes. »

    Mais c’est terriblement chronophage ?

    « Certains croient encore que le numérique, c’est magique, que ça marche tout seul. En réalité, c’est un travail de forçat, lent et fastidieux. Comme en maçonnerie, on pose une pierre après l’autre ! »

    Lien vers l’itw originale : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/06/30/Les-reseaux-ne-sont-plus-des-gadgets-2385866