2021 ou l’année de la résilience by Crawford Stanley (Buzz) Holling

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L’année qui s’achève restera sans doute comme l’année de la dystopie, celle où l’actualité scandée jour après jour nous aura semblé tout droit sortie d’un roman d’anticipation. De même que la transformation des expériences quotidiennes les plus banales – déambuler dans les rues au milieu d’une foule masquée, saluer ses collègues du coude, n’entrer dans les commerces qu’après avoir procédé à ses ablutions hydro-alcoolisées – semble frappée d’irréalité. Le répéter n’est pas très original : la pandémie de Covid-19 a été non seulement le fait majeur de l’année qui s’achève, mais aussi l’événement qui a le plus marqué la marche du monde depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. C’est le début de l’édito du jour dans Le Monde et je le trouve gégène

😊

Mais qui aurait pris au sérieux, voilà seulement dix-huit mois, un discours alertant sur l’émergence d’une infection respiratoire capable de se propager à l’ensemble du globe en quelques semaines, de tuer plus d’un million huit cent mille individus en moins d’un an, de précipiter des dizaines de millions d’autres dans la pauvreté, de faire plonger les cours du brut au-dessous de zéro, de contraindre les gouvernements à confiner simultanément plus de la moitié de l’humanité et à réduire de manière spectaculaire les libertés individuelles – jusqu’à interdire aux familles de visiter leurs mourants et, de facto, aux parents et aux amis de se réunir pour célébrer la nouvelle année ?

De mon côté, plus personnellement je veux dire, j’aurais bien aimé poster un chaton tout meugnon avec « bonne année 2021 deux points tout va bien » – comme je commence à en croiser – mais non. Pas cette année taoua.  

Face à l’ampleur de la menace et à la gravité de la situation actuelle, je ne vois qu’un seul truc à nous souhaiter pour l’année à venir : de la résilience, camarade.

Résilience dont je n’avais que la définition de notre ami Boris Cyrulnik – remarquable – mais dont je vient d’apprendre pas plus tard que ce matin même une nouvelle approche signée Crawford Stanley Holling (photo) et qui date des années 1970 : « la capacité d’un système à absorber une perturbation en se réorganisant ou en modifiant sa structure, tout en conservant ses fonctions essentielles, son identité et ses capacités de contrôle ».

Et j’aime beaucoup : « la capacité d’un système à absorber une perturbation en se réorganisant ou en modifiant sa structure, tout en conservant ses fonctions essentielles, son identité et ses capacités de contrôle ».

Réussir à trouver l’énergie pour nous mobiliser sur ce bel objectif collectif qui me semble, aujourd’hui, le plus beau truc à nous souhaiter, en dehors de la santé, l’amitié l’amour et la joie bien évidemment.

Biz

Santé bonheur

Depuis le 20 octobre 2020, je collectionne les pépins de santé. Diabète, fièvre Q, sciatique, et compagnie, ça ne s’arrête pas vraiment. 

11 jours à l’hosto, une semaine cloué au lit à la maison, examens dans tous les sens, diabétologue, infectiologue, ostéopathe, cardiologue, pneumologue, j’en passe et des meilleures c’est formidable. Tout ça pour dire quoi ?

Que la santé est le plus grand des biens, voilà tout.

Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire

Cette citation est de Bouddha. Elle n’a rarement été aussi vraie qu’aujourd’hui avec les promesses de site gratos, en deux clics, zou trois temps, quatre mouvements. Contrairement à ce qu’on vous raconte un petit peu partout, le numérique n’est pas aussi simple. Facebook, Google et tout le monde (ou presque) nous bourre le mou avec un site en deux clics, une boutique en 30 secondes, le tout gratuitement. C’est un leurre. On nous ment. Le numérique est épouvantablement complexe. Fastidieux. Pénible. Technique. Changeant. Réussir sur Internet nécessite du temps, de l’énergie, des compétences et de l’expérience. Autrement dit : c’est un métier.

Intelligence collective versus connerie individuelle

Après avoir consacré ces cinq dernières années à travailler sur de magnifiques projets d’intelligence collective, je reviens à mon premier amour : la connerie individuelle, magnifiquement illustrée par mes 15 années passées à rédiger des posts pour ce blog.

Comme le dit et le répète à longueurs d’années mon amie Michelle Blanc : “Je l’ai écrit souvent et je risque de l’écrire encore. La facilité donne rarement des résultats probants et malheureusement pour eux, les blogs sont loin d’être faciles. Les médias sociaux ont près de 20 ans et le blogue, y est toujours l’un des éléments les plus pertinents “.

C’est rigoureusement exact. Et même si tous ces posts sur ce blog ne m’ont jamais rien rapporté très concrètement, il me permettent de structurer une réflexion, d’attester d’une connaissance, d’une culture, d’un souci de comprendre et partager ma passion du numérique.

French Tech Atlantic Valley : une grande et belle victoire collective

Nous sommes dans la course ! Nous accueillons avec beaucoup de bonheur et de fierté la nouvelle de la labellisation de notre communauté #FrenchTech #AtlanticValley par La French Tech ! Une belle reconnaissance du dynamisme de nos écosystèmes entrepreneuriaux et numériques à Angoulême, LaRochelle, Niort et Poitiers !

C’est quoi La French Tech, déjà ?

La French Tech est une initiative entrepreneuriale de portée mondiale, qui contribue à faire de la France un pays où les start-ups peuvent naître, croître et devenir des entreprises florissantes capables d’avoir un impact positif sur notre pays. Depuis maintenant cinq ans, la Mission French Tech soutient la dynamique entrepreneuriale et aide les entrepreneurs à faire de la France un écosystème puissant qui rayonne à l’international. Après une première étape réussie, qui a permis de positionner la France sur la carte mondiale de la Tech, une relance de cette dynamique était nécessaire, pour rassembler encore davantage et renforcer notre action dans les territoires aux services des futurs champions. Pour cela, la French Tech a lancé un appel en décembre 2018 pour rassembler les entrepreneurs au sein de Communautés et de Capitales French Tech. Cet appel a rencontré un immense succès, en France et à l’international, et a permis de rassembler-plus de 2 000 dirigeants de start-ups, dans tous les territoires de France et à l’étranger. Ensemble, ces nouveaux modèles d’écosystèmes centrés vers les entrepreneurs vont permettre de déployer une feuille de route très ambitieuse, afin de faire de la France le lieu peuvent naître, croître et devenir des entreprises florissantes capables d’avoir un impact positif sur notre pays et le monde.

A l’issue de cet appel, sont aujourd’hui labellisées pour une période de trois ans renouvelable :

  • 13 Capitales French Tech
  • 38 Communautés French Tech en France (dont 2 dans les DOM-TOM)
  • 48 Communautés French Tech à l’international.

Les Communautés French Tech, des écosystèmes en France et à l’international, sont des nœuds rassemblant les fondateurs de start-ups, investisseurs, employés et autres parties prenantes de l’écosystème des start-ups. Ces communautés partagent la vision de l’action publique French Tech, la déploient au niveau local et veulent jouer un rôle prépondérant dans la réalisation de ses objectifs à l’échelle mondiale, en favorisant les échanges et les rencontres.

Avoir porté notre candidature en tant que co-président du @Réseau SPN avec le soutien d’un nombre considérable de partenaires, agglos, boîtes, startup ou mutuelle d’assurance est une grande et belle victoire collective. Snif.

Crédit photo : Europe1

Ma liberté, mon bien, mon ciel bleu, mon amour

Tout l’univers aveugle est sans droit sur le jour.
Fût-on cent millions d’esclaves, je suis libre.
Ainsi parle Caton. Sur la Seine ou le Tibre,
Personne n’est tombé tant qu’un seul est debout.
Le vieux sang des aïeux qui s’indigne et qui bout,
La vertu, la fierté, la justice, l’histoire,
Toute une nation avec toute sa gloire
Vit dans le dernier front qui ne veut pas plier.
Pour soutenir le temple il suffit d’un pilier ;
Un français, c’est la France ; un romain contient Rome,
Et ce qui brise un peuple avorte aux pieds d’un homme.

Victor Hugo

2018 : Business lunch du Réseau SPN

Business lunch du Réseau SPN sous le soleil ☀️ et dans la bonne humeur 😁 chez Ria Studio.
2018 : Business lunch du Réseau SPN sous le soleil ☀️et dans la bonne humeur 😁 chez Kubio,

De gauche à droite : Anne-Céline du SPN, Stéphane Chauvin de MydataBall, je ne me souviens plus de la jeune fille au polo gris, Audrey Juin de Ria Studio, Bibi, Sébastien Mahé de Ria Studio, Bruno Levêque d’Orange France, Aurélien Deschamps d’Iris Media, Marc Herrero, Grégory Caniaux, Jonas Pasquet de Kereon Intelligence et Robert Crépeau de Tedelec.