Salut, voici une partie – la fin – du dernier post de Sylvain Cariou,dont je partage l’opinion :
Les consultants indépendants et les petites boutiques de conseil, qui quelque part répondent à une partie de la demande [en matière de numérique], doivent pouvoir se fédérer. Une association ou un mode de fonctionnement collaboratif où chacun amène une partie de ses compétences, des clients, des méthodes. L’ensemble est plus riche que la somme des individualités. L’épine dorsale d’un tel réseau est à la fois « soft » : une manière de travailler, un code de conduite et « hard » : des outils collaboratifs, un modèle économique où chacun trouve son intérêt.
Je trouve cela très fondé et c’est ainsi que nous essayons d’avancer dans notre belle région avec le réseau SPN.
Explication de Jean-Christophe Gilbert, Vice-Président du CDCAN qui a conduit la réflexion aboutissant à ce soutien :
Fin 2013, le Gouvernement a créé un nouveau label, la « French Tech », pour donner aux métropoles françaises un «rayonnement international» en matière de numérique. Objectif : faire de la France un vaste accélérateur de startups c’est-à-dire un réseau de quelques écosystèmes attractifs, les « Métropoles French Tech » concentrant tous les ingrédients (culture entrepreneuriale, talents, maîtrise technologique, financement, etc.) répondant aux besoins des « start-up » françaises, des investisseurs et des talents étrangers.
Jean-Christophe Gilbert (@jicegilbert) est dirigeant de l’agence web niortaise Weeeb, qui accompagne entreprises, collectivités locales, associations et particuliers dans la transition numérique. Il est aussi administrateur du SPN, le réSeau des Professionnels du Numérique en Poitou-Charentes.
Quel intérêt les politiques ont-ils à être présents sur les réseaux sociaux ?
« Y être ou non, la question est aujourd’hui dépassée. Ils n’ont plus le choix. Les réseaux ne sont plus des gadgets, mais quelque chose de central en matière d’engagement et de communication politique, de par la transversalité qu’ils impliquent.Il y a quinze ans, c’était simple : on créait un site internet et on était tranquille. Aujourd’hui, il faut multiplier les canaux. »
Encore faut-il en maîtriser les codes ?
« La difficulté pour beaucoup des politiques, c’est le lâcher prise et l’esprit de coopération qu’impliquent ces outils. Avoir un compte Twitter, ce n’est pas distiller la bonne parole. Le temps béni du plan de communication verrouillé et affiches 4 x 3 est révolu. Aujourd’hui, on co-construit. Et avoir une stratégie numérique concertée n’est aujourd’hui plus une option. »
Quelles sont les règles de survie dans cet univers ?
« Etre humain, transparent et créer de l’engagement font partie selon moi des piliers de la pratique. Ne pas chercher le buzz, car on vous oublie aussi vite qu’on vous a connu. Il faut au contraire travailler sur le long terme, ce qui peut paraître paradoxal, quand on sait que la durée de vie d’un tweet est de 4 minutes, et celle d’un post Facebook environ 20 minutes.Surtout ne pas naviguer à la godille, qui plus est lorsque l’on a un discours politique. Pour surfer sur le web, il faut avoir un cap, connaître sa route et savoir gérer les tempêtes. »
Mais c’est terriblement chronophage ?
« Certains croient encore que le numérique, c’est magique, que ça marche tout seul. En réalité, c’est un travail de forçat, lent et fastidieux. Comme en maçonnerie, on pose une pierre après l’autre ! »
Vous me trouvez grossier, et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire. Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer : Dire merde ou mon cul, c’est simplement grossier. Maintenant voyons donc tout ce qui est vulgaire : Prendre une voix feutrée et sur un ton larvaire Vendre avec les slogans au bon con d’auditeur Les signes du zodiaque ou le courrier du cœur. Connaissant son effet sur les foules passives Faire appel à Jésus pour vanter la lessive. Employer les plus bas et les plus sûrs moyens Faire des émissions sur les vieux, sur la faim Le cancer. Enfin, jouer sur les bons sentiments Afin de mieux fourguer les désodorisants. Tout cela c’est vulgaire, ça pue, ça intoxique Mais cela fait partie du jeu radiophonique Vendre la merde, oui, mais sans dire un gros mot Tout le monde est gentil, tout le monde il est beau Mais là, mon cher Plantier, vous ne pouvez comprendre Et dans un tel combat, je ne puis que me rendre Alors Plantier, salut, je préfère me taire Je crains, en continuant, de devenir vulgaire
Que les politiques publiques s’emparent du numérique pour que le pouvoir d’agir s’exerce : c’est très bien. Les transformations auxquelles nos sociétés doivent faire face – transformation du modèle de l’emploi, changement climatique,… – sont tellement complexes qu’elles appellent des réponses qui ne peuvent être que le fruit d’une créativité collective, appuyée sur la transparence de l’action publique et son ouverture à la participation et à la co-évaluation. Le politique doit traiter des enjeux d’une telle amplitude qu’il ne peut se satisfaire des modes d’élaboration et de décision traditionnels : le numérique doit être mis au service de cette réinvention de l’action politique. Enfin, je pense.
L’augmentation de la capacité d’agir des individus n’a de sens que si elle est
accompagnée par une ouverture simultanée des organisations et des structures, afin de
permettre qu’elles soient investies et co-construites. Et ceci autant pour les pouvoirs
publics que pour les acteurs économiques. Le numérique offre une opportunité de
revisiter les formes d’organisation traditionnelles pour évoluer vers davantage
d’horizontalité, de participation des salariés, des agents, des clients, des utilisateurs et
usagers.
L’innovation ouverte, déjà pratiquée par bon nombre d’acteurs du numérique, doit
l’être durablement. La reconstruction d’organisations en silos, tendance inhérente au
capitalisme, doit être limitée, au risque de glisser vers des logiques de prédation. Les
murailles de Chine héritées qui séparent les différents espaces de la société doivent
également être percées, voire détruites afin de favoriser des relations plus étroites
entre l’administration et les acteurs privés, les grandes entreprises et les startups ou
encore le monde de la recherche et la société civile.
Le numérique est aussi le vecteur de nouvelles formes de création de valeur, de
production et de partage de ressources, notamment immatérielles.
Ces nouveaux
paradigmes constituent le terreau de la réussite au XXIe siècle. Pour
construire les conditions de la compétitivité et de l’attractivité de l’économie de
l’innovation, garantir un meilleur niveau d’emploi et faire croître les nouveaux
modèles numériques, il est nécessaire d’adapter nos politiques publiques, de
renouveler les modèles de financement et de soutien à l’innovation et de structurer des
écosystèmes numériques aux niveaux national et européen. Mais également – c’est là où je veux en venir – au niveau local. Dans nos quartiers.Dans nos villes, dans nos Communautés d’agglomérations, il est possible d’enclencher des actions concrètes et efficaces pour faire avancer le schmilbl… le scheumilibli, bref… un
nouvel espace politique et un nouveau rapport à la création de valeur.
Reach : nombre de personnes
ayant vu nos publications. Sur leur fil d’actu perso, chez un
ami/fan ou sur notre page Facebook (l’audience générale cumulée).
Views : nombre de fois où des personnes sont venues sur notre page Facebook.
Engagement : nombre d’actions sur nos publications. L’engagement englobe les “J’aime”, les commentaires, les réponses, les partages (actions sociales) mais aussi les clics sur nos publications.
Clicks : nombre d’actions
telles que les clics mais aussi les visualisations d’une photo, d’un
lien,…
Likes : nombre de nouveaux “like" sur notre page (et pas sur les posts).
Observation :
tous ces chiffres sont fournis par Facebook, donc à prendre avec la
« distance » qui s’impose.