Le courrier d’Axelle Lemaire et Emmanuel Macron à la French Tech Poitou-Charentes

Avant toute chose, faut juste que je dise que ça fait 10 ans que je me casse le bolebénévole pour faire exister une filière numérique dans ma région, le Poitou-Charentes. Bien évidemment, je suis pas tout seul, on est même beaucoup à s’employer à ça. On est donc très satisfait(e)s d’avoir reçu ce courrier, voilà.

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Madame la Directrice,

Vous avez déposé un dossier de candidature à la labellisation des métropoles French Tech, et nous vous en remercions. Au-delà de la qualité de votre dossier, votre démarche de ralliement à ce label démontre votre implication pour le soutien à la croissance des startups françaises, et votre volonté d’être reconnu comme un territoire propice à la création et au développement des startups.

De votre candidature, nous retenons tout particulièrement le dynamisme du territoire dans l’accompagnement des entreprises innovantes dans le secteur du numérique. SPN, le Réseau des Professionnels du Numérique, en est un acteur emblématique.

L’importante mobilisation d’entrepreneurs et l’ensemble des partenaires de French Tech Poitou-Charentes est également un atout qu’il est important de faire vivre dans la durée.

Votre démarche de candidature en tant que métropole French Tech a engagé l’ensemble de vos partenaires dans un travail de structuration de l’écosystème de soutien aux startups picto-charentaises et de mise en place une gouvernance propre qui ralliera les quatre écosystèmes de La Rochelle, Niort, Angoulême et Poitiers. Nous tenons à saluer particulièrement cet engagement.

Aussi, nous avons le plaisir de vous confirmer que French Tech Poitou-Charentes fait partie de par son potentiel de croissance et son écosystème de startups dynamique de l’équipe de France « French Tech ».

Même si il n’a pas été possible d’octroyer à votre écosystème le label « métropole French Tech », nous encourageons fortement les acteurs engagés dans la dynamique de French Tech Poitou-Charentes à continuer d’utiliser la marque « French Tech » pour appuyer l’ensemble de leurs actions visant à soutenir la croissance des startups afin de positionner votre écosystème en tant que candidat à l’ouverture de nouvelles labellisations dans trois ans. L’agence du numérique restera en appui à votre écosystème et valorisera les actions que vous mettrez en œuvre.

Nous avons décidé de labelliser également des dynamiques spécifiques remarquables, en leur attribuant un label thématique, « French Tech », à titre pilote. Ce label thématique fera l’objet d’un nouvel appel à projet qui sera ouvert prochainement auquel j’invite votre écosystème à postuler. Les conditions de candidature à ce label thématique seront communiquées dans les meilleurs délais.

Nous vous prions de croire, Madame la Directrice, à l’assurance de notre meilleure considération.

Paris, le 05 OCT. 2015 – Liberté • Egalité • Fraternité

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE – LA SECRETAIRE D’ETAT CHARGEE DU NUMERIQUE

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Première rencontre constitutive de l’écosystème Cobalt

Une première rencontre sous la forme d’un atelier de lancement a été organisée aux Usines Nouvelles le 29 septembre 2015. Réunissant un large public, elle avait pour objectifs :
• d’informer sur la démarché Cobalt 27
• de faire le point sur le projet antérieur d’Hôtel d’Entreprises du Numérique,
• et d’initier de premiers échanges sur la co-construction d’un projet commun par le collectif.

Combien un utilisateur actif rapporte-t-il à Facebook ?

En 2014, selon des données communiquées à la SEC, Facebook a touché
28,68 dollars par utilisateur aux Etats-Unis et au Canada, 11,6 dollars
en Europe, 4,46 dollars en Asie et 3,35 dollars par utilisateur dans le
reste du monde.

  • En moyenne, Facebook a donc gagné 2,81 euros par
    utilisateur actif l’année dernière.

Source : LeJournalduNet

Google et Twitter s’allient pour accélérer l’affichage des pages web sur mobile

On ne connaît pas encore les contours précis de l’initiative, mais elle a de quoi attiser la curiosité de quiconque passe beaucoup de temps sur son smartphone. Plusieurs grandes entreprises américaines sont en train de collaborer pour mettre en place une nouvelle technologie destinée à rendre le chargement des pages web beaucoup plus rapide sur les téléphones portables équipés d’Internet.

Révélé par le site spécialisé Recode, ce projet qui sera lancé cet automne réunit le moteur de recherche Google, le réseau social Twitter et plusieurs médias dont le New York Times et le Guardian.

Ils veulent ainsi imiter Facebook, qui a lancé il y a quelque temps une fonctionnalité appelée « articles instantanés » : les médias participants à cette technique voient ainsi certains de leurs articles s’afficher quasi instantanément lorsqu’un utilisateur clique dessus depuis Facebook.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/09/14/google-et-twitter-s-allient-pour-accelerer-l-affichage-des-pages-web-sur-mobile_4756244_4408996.html#WGLADtuxBTme3chE.99

5 idées reçues sur la conduite du changement numérique

Si la conduite du changement est une discipline qui existe depuis
une bonne vingtaine d’années, la conduite du changement numérique est
seulement âgée de quelques mois, pour ne pas dire quelques semaines.
Doit-on pour autant renoncer à commencer à en théoriser certains
principes ? L’idée est ici de s’inspirer de la conduite du changement on
va dire “traditionnel” et d’en adapter les principes au numérique.

Mythe 1 : La conduite du changement numérique sert à agir sur les aspects visibles et tangibles d’un changement.

Le changement numérique est souvent représenté comme un iceberg
dont on ne voit pas la partie immergée. En général, seuls sont traités
les aspects opérationnels et visibles comme les structures, les modes de
fonctionnement, les systèmes… Les hommes et les femmes qui vont les
mettre en œuvre sont régulièrement oubliés. Pourtant, la réalité de la
conduite du changement numérique est que soit prise en compte leur
dynamique individuelle et collective pour les mobiliser.

Mythe 2 : La conduite du changement numérique se limite à la mise en œuvre d’un plan de communication et de formation.

Communiquer en « top down » aux collaborateurs sur l’intérêt d’un
changement numérique est certainement positif, car pourvoyeur
d’informations, mais si personne n’écoute leurs questionnements,
l’appropriation de celui-ci va rester limitée. De même, former les
collaborateurs à l’utilisation d’un nouveau dispositif est important
mais suffit rarement à faire évoluer leur façon de travailler. En effet,
le changement numérique agit aussi sur les émotions en faisant émerger
des questions comme « que va-t-il se passer pour moi ? », «  vais-je réussir à faire ce que l’on va me demander ? » ou « ne vais-je vais pas perdre ce que j’ai aujourd’hui ? » Une
des activités clés de la conduite du changement numérique est de
répondre de manière adaptée à ces questions afin de favoriser
l’engagement des collaborateurs.

Mythe 3 : La conduite du changement numérique
doit s’attacher à faire évoluer les comportements ainsi que les modes de
fonctionnement et la culture suivra.

La mise en place de nouveaux dispositifs entraîne, quant tout se
déroule comme prévu, une évolution des modes de fonctionnement et des
comportements des professionnels. Pour autant le changement de culture
numérique de l’organisation ne va pas suivre mécaniquement. Pour qu’elle
évolue, certaines actions doivent être mises en place comme un projet
d’entreprise numérique très concret. Un simple groupe privé Facebook
peut très bien enclencher ce processus. Selon la nature du changement,
l’adéquation de la culture numérique à la vision de déploiement de
l’organisation peut être une des premières questions à aborder. La
culture numérique en place va-t-elle permettre le changement ? Est-elle
adaptée à la situation ciblée ?  Toute culture numérique porte en son
cœur un système de croyances. Aucune transformation pérenne n’est
possible si celui-ci n’est pas compatible avec le changement.

Mythe 4 : La conduite du changement numérique ne peut être déployée que par des intervenants externes

Dans la plupart des cas, les organisations font appel à des
intervenants externes pour conduire le changement numérique car elles ne
possèdent pas de ressources dédiées en interne. Ils peuvent être
présents seulement au début du projet, ou bien être appelés lorsque des
difficultés apparaissent. C’est un état de fait, mais il n’a aucune
justification intrinsèque. Il est plus pertinent de recruter en interne
et de former un Change Manager qui aura l’avantage de connaitre
l’organisation et ses collaborateurs ainsi que sa culture, ses modes de
communication et de fonctionnement… Et dans la mesure où les
changements se font de plus en plus fréquents dans les organisations,
elles ont tout intérêt à internaliser cette compétence.

Mythe 5 : La conduite du changement numérique se réduit à une boite à outils

La majeure partie des publications françaises récentes
s’apparentent à des listes hétérogènes d’outils. On trouve alors sans
aucune cohérence le modèle de Lewin ou celui de Kotter, la matrice
sociodynamique, le modèle du tissu culturel de Johnson et Scholes, la
courbe de deuil de Kübler-Ross… En fait, la conduite du changement est
une problématique humaine qui doit prise en compte dans toute sa
complexité. Le monde numérique, directement inspiré du modèle VUCA
(Volatility, Uncertainty, Complexity and Ambiguity) nécessite de
repenser ses approches, pas seulement son outillage.


Ce texte m’a été très largement inspiré par les – remarquable – chroniques de :

Isabelle Deniau et de Denis Meingan – Crédit photo : Pexels.com

Facebook en France

Ayé : Facebook a franchi mardi la barre des 30 millions d’utilisateurs actifs (c’est-à-dire qui postent ou partagent des contenus ou «aiment» un article au moins une fois dans le mois) par mois, soit 2 millions de plus qu’en novembre 2014. 

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Sur ce total, 24 millions utilisent Facebook sur mobile contre 21 millions en novembre.
Encore plus qu’ailleurs dans le monde, la vidéo est en France le moteur numéro un du réseau social: le nombre de vidéos postées sur Facebook France a doublé en un an (+93%) contre +75% au niveau mondial. «Parmi les Français qui se connectent à Facebook tous les jours, plus de 50%  regardent une vidéo», a souligné Laurent Solly, directeur général de Facebook France, citant un chiffre de janvier.

5 à 7% de contenus sponsorisés
Les Français regardent en particulier des sites pour jeunes (Buzzfeed, Konbini, Melty…), de grands médias (L’Equipe, Les Echos, Canal+, TF1…), et partagent beaucoup des vidéos promotionnelles qui accompagnent le lancement de grands films. Quant à la publicité, les fils d’actualité sont composés à «5 à 7% de liens sponsorisés en moyenne, a expliqué Laurent Solly. C’est un pourcentage qui est voulu. Notre stratégie publicitaire est de ne pas surcharger la timeline de post sponsorisés

Record sur records
Au total, Facebook compte environ 1,5 milliard d’utilisateurs dans le monde, dont 800 millions sur mobile. Le 28 août, le réseau social américain a d’ailleurs dépassé pour la première fois le milliard d’utilisateurs en une journée. Toujours au niveau mondial, environ 20% du temps sur mobile se passe sur Facebook, où les utilisateurs passent 46 minutes par jour. Chaque jour, ils partagent 4,75 milliards de contenus et regardent 4 milliards de vidéos.

Unbelivébeule.

Rentrée 100% numérique

Je fais un petit peu de pub pour mon entreprise, qui s’appelle Weeeb (ouèbe) et qui est conseil en stratégie numérique. A l’heure où Facebook passe devant Google en terme d’audience et où plus d’un milliard de personnes se sont connectées dessus lundi dernier, il est aujourd’hui très important de s’intéresser de très très près au numérique et à ses implications concrètes.

Quelque part entre 2005 et 2015, nous n’avons pas seulement glissé dans un nouveau siècle mais également basculé dans un monde qui est, cette fois, vraiment passé à l’ère numérique.

Nous sommes toujours dans une transition… mais désormais la dynamique ne fait plus de doute. Chaque individu ou collectif de notre société est étonné, ébranlé, bousculé par cette déferlante. Le monde du travail, nos organisations collectives, entreprises, administrations n’échappent pas, naturellement à la grande vague. Il n’existe – malheureusement – pas de solution miracle pour intégrer de façon simple la culture numérique dans votre entreprise. Il existe en revanche des éléments communs à toutes les stratégies numériques efficaces.

Pour faire simple, vous avez besoin d’une vision qui se concentre sur l’essentiel à savoir : agir

Chacun des éléments – stratégies d’entreprise, attentes des clients, modèles d’exploitation, cibles – se façonneront mutuellement à l’usage. Une once de pratique vaut mieux que 1000 volumes de théories. Pour en savoir plus, contactons-nous.

Facebook passe devant Google en matière d’audience

Voilà une pré-rentrée qui démarre sur les chapeaux de roues car voilà t-y pas que notre ami Facebook passe devant notre ami Google selon deux sources a priori top fiables puisqu’il s’agit de Fortune et de Presse Citron.

Incroyable.

La question qui se pose quasi mécaniquement est donc : l’optimisation pour les réseaux sociaux est-elle devenue plus importante que celle pour les moteurs de recherche ?

Z’avez deux heures mes lapinous.
++

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