Tout l’univers aveugle est sans droit sur le jour. Fût-on cent millions d’esclaves, je suis libre. Ainsi parle Caton. Sur la Seine ou le Tibre, Personne n’est tombé tant qu’un seul est debout. Le vieux sang des aïeux qui s’indigne et qui bout, La vertu, la fierté, la justice, l’histoire, Toute une nation avec toute sa gloire Vit dans le dernier front qui ne veut pas plier. Pour soutenir le temple il suffit d’un pilier ; Un français, c’est la France ; un romain contient Rome, Et ce qui brise un peuple avorte aux pieds d’un homme.
De gauche à droite : Anne-Céline du SPN, Stéphane Chauvin de MydataBall, je ne me souviens plus de la jeune fille au polo gris, Audrey Juin de Ria Studio, Bibi, Sébastien Mahé de Ria Studio, Bruno Levêque d’Orange France, Aurélien Deschamps d’Iris Media, Marc Herrero, Grégory Caniaux, Jonas Pasquet de Kereon Intelligence et Robert Crépeau de Tedelec.
Eh oui : je vais commencer ce post par une bonne nouvelle : les entreprises françaises commencent à prendre conscience que le digital, c’est pas du mou de veau (expression niortaise) ! L’an passé, nos amis d’Apax Partenrs lançait le premier baromètre de la maturité digitale des ETI françaises. La conclusion de cette enquête était claire : les dirigeants des ETI n’avaient pas encore donné l’impulsion nécessaire pour amorcer la transformation digitale de leur entreprise 🙁
Qu’en est-il en 2018 ? Eh bien c’est la bonne nouvelle annoncée : les choses ont changé. Premièrement, l’impulsion est là : les dirigeants ont pris le digital à bras le corps, la moitié d’entre eux ayant fait le choix d’en assumer directement la responsabilité. Deuxièmement, ils appréhendent désormais ce changement de manière très positive. 94 % des chefs d’entreprise interrogés considèrent ainsi le digital comme un puissant levier de création de valeur (une ETI est une très grosse boite genre entre 250 et 4 999 salariés avec un CA inférieur à 1,5 milliard € (une paille).
Bon, comme le souligne l’excellent Gilles Babinet dans son édito : “si 2017 marque une prise de conscience digitale de la part des ETI françaises, et connaît des investissements numériques massifs de la part des grands groupes, elle n’est pas l’année où la France rattrape son retard digital à l’échelle européenne. Sur les 28 pays de l’Union, la France se positionne à la 16e place de l’indice DESI (Digital Economy and Society Index) 2017. Une progression de deux places depuis 2016, mais un niveau d’intégration des technologies numériques par les entreprises encore en-deçà de la moyenne européenne”.
Deux freins structurels ralentissent encore la France et l’empêchent de combler son retard. D’abord, la résistance du modèle managérial, qui reste peu adapté aux enjeux digitaux, alors qu’il s’agit d’un sujet central. Ensuite, le niveau des charges appliquées aux entreprises françaises, beaucoup plus lourdes que la moyenne européenne. Conséquence ? Une capacité d’investissement plus faible. Bien qu’aujourd’hui le gouvernement se montre plus favorable aux entreprises, il faut malgré tout continuer à y porter le message qu’il reste encore beaucoup à faire : car lorsque l’on pense s’être mis en marche, c’est sans compter que d’autres courent désormais.
Google est fortement impliqué dans le développement de l’Intelligence Artificielle, après en avoir créé une qui permet de savoir si vos photos vont plaîre aux autres ou avoir ouvert un centre de recherche pour l’IA en Chine, Google veut ouvrir cette technologie à plus d’entreprises.
Pour créer et entraîner une IA, il est bien souvent nécessaire de coder, de maîtriser les algorithmes ou de recruter les profils qualifiés. Google semble avoir la solution à ce problème, avec la version alpha de Cloud AutoML Vision : un ensemble d’outils qui forme l’IA sans le besoin de coder. Via un simple « glisser-déposer», ce service crée des systèmes de reconnaissance d’image. Pour le faire fonctionner, il suffit de charger des photos, les étiqueter et lancer le processus de formation !
Pour faire simple, Cloud AutoMl Vision c’est :
– une rapidité d’exécution, en quelques minutes vous pouvez créer votre modèle,
– une précision des modèles, même si votre expertise en « machine learning » est faible,
– une facilité d’utilisation, grâce à une interface simple, mais qui répond à vos besoins.
Bien évidemment, cela a un coût. Pour y avoir accès, il faut faire une demande, si elle est acceptée des frais vous seront facturés pour la formation et l’accès aux outils.
De cette manière, l’IA et notamment la reconnaissance d’image devraient être de plus en plus accessibles. Les outils de Google vont permettre aux entreprises de se familiariser petit à petit avec l’IA afin de l’utiliser plus facilement.
Pour vous donner des cas concrets d’utilisation :
– Urban Outfitters utilise Cloud AutoML pour automatiser le processus d’attribution des produits en fonction de caractéristiques comme les motifs ou les types de décolletés, ce qui permet à la marque un gain de temps accru
– Disney utilise Cloud AutoML pour vous aider à faire des recherches de produits sur les personnages de dessins animés en fonction de l’apparence et non d’un tag,
– La Zooligacl Society of London utilise les outils de Google pour automatiser le marquage des images prises dans la nature, qui capturent des animaux.
AutoML Vision est le fruit d’une collaboration entre le Google Brain et des équipes de Google IA. L’IA reste un sujet récent et complexe, la rapidité de développement et d’exécution chez Google est incroyable.