Customer are an investment. Show your customers some looove !

Notre ami Fred Cavazza assiste à la dixième édition de la conférence Marketing 2.0. Comme son nom l’indique, cette conférence est centrée sur les métiers du marketing et leur évolution. Passionnant, comme d’habitude !

Les organisateurs ont insisté sur l’importance d’un point si souvent rappelé ici : mettre les clients au centre des préoccupations. Une bonne chose en cette période où il n’est question que de fans, d’applications mobiles et de données. Le mantra de la journée est : “Show me the money !“. Tout un programme…

Voici un premier résumé des réflexions intéressantes abordées au cours de cette première journée :

  • Old world, new channels. 95% de ce que nous faisons ou consommons provient du monde analogique. Internet est omniprésent dans notre quotidien, l’important n’est donc pas de numériser son offre ou sa proposition de valeur, mais de le faire en apportant de la valeur ajoutée (Ex. Uber ou Simple Bank).
  • Digital is redfining the experience. Nous sommes dans un monde où tout quasiment peut être automatisé et exécuté par des machines ou robots, les marques doivent faire un travail d’introspection pour savoir quelle est leur réelle proposition de valeur, où se situe réellement la valeur ajoutée dans leur offre (“Building new connected value proposition“, ex : Phillips Hue).
  • It’s not about you. Nous sommes entrés dans une ère conversationnelle, la posture autoritaire est de moins en moins acceptée, surtout pour les marques non aspirationnelles (“Don’t be the expert“). Les internautes veulent qu’on leur parle d’eux et de leur quotidien (ce qu’ils partagent sur Facebook ou les plateformes sociales). La difficulté vient du fait que toutes les marques ne peuvent parler à tous les clients en même temps, l’important est de trouver un sujet sur lequel la marque est pertinente et légitime.
  • Recommendations drive revenue. Nous sommes dans une économie de la recommandation où les clients satisfaits sont les meilleurs ambassadeurs de votre marque. La difficulté est de les inciter à verbaliser leur satisfaction et d’orchestrer des conversations entre les ambassadeurs et les sceptiques (cf. ZMOT).
  • Think like a brand, act like a conglomerate. Les médias sociaux donnent aux petites marques et commerçants la possibilité de s’exprimer avec les mêmes outils que les grandes marques internationales. Les utilisateurs de plateformes sociales ne se soucient que de la pertinence du contenu, chacun a sa chance, il est donc essentiel de ne pas se limiter dans sa prise de parole et d’avoir de grandes ambitions éditoriales, aussi bien dans les articles que vous pouvez publier sur LinkedIn ou les photos que vous pouvez partager sur Pinterest. Du moment que vos contenus sont pertinents et inspirationnels, ne vous limitez pas dans l’audience que vous visez, tout le monde a sa chance (“Think big, say it loud“).
  • Enhance your cross-posting strategy. Les systèmes de publication multiple commencent à montrer leur limite (ex : les vidéos Youtube republiées sur Facebook sont souvent ignorées). La bonne approche est d’investir 10 minutes de plus pour publier le même contenu mais selon les particularités : le titre d’un article sur Twitter, l’intro sur Facebook, une citation sur Google+, une illustration sur Pinterest et une autre sur Instagram…
  • Customers expect each interaction to be relevant. Les clients se moquent de votre organisation ou des limitations de votre système d’informations, ils veulent accéder aux mêmes contenus et bénéficier des mêmes services, quel que soit le canal. Ne faites  surtout pas l’erreur de penser qu’il y a des clients mobiles ou des clients “sociaux”, ce sont les mêmes clients, mais dans différents contextes et à différents moments de la journée (“The digital customer determine the channel“).
  • Engagment is not everything. Dans la mesure où 90% des utilisateurs n’interagissent pas sur les médias sociaux, le taux d’engagement ne concerne que 10% de l’audience. On ne peut donc pas en déduire un ROI fiable.
  • Care more about customers than your competitors do. Le niveau de réactivité des marques ayant fortement augmenté ces dernières années, les marques doivent démontrer un réel intérêt dans la satisfaction de leurs clients, elles doivent leur apporter de réelles preuves, pas les envoyer sur un formulaire d’évaluation (“Customer are an investment. Show your customers some love“).
  • Difficult is Good. Si c’est difficile pour vous, ça le sera aussi pour vos concurrents. Les changements et opérations que vous avez du mal à mettre en oeuvre sont autant de barrières à l’entrée pour vos concurrents (“You have to work hard to grab their attention, take risks!“).

– See more at : http://www.fredcavazza.net/2014/05/12/compte-rendu-conference-marketing-20-jour-1

Immersion dans l’univers du Web 2.0

Immersion dans l’univers du Web 2.0

Avancées et réflexions sur le contenu numérique « nouvelle génération »

C’est passionnant, le numérique, des fois. Inventer de nouveaux modèles. Important, vital (pour survivre). On assiste ces derniers temps à l’émergence de contenus numériques “nouvelle génération”. Ces nouveaux contenus proposent tous un nouveau cadre de couverture d’un sujet, un nouveau modèle pour informer sans chercher à être exhaustif ou omniscient, sans viser nécessairement le scoop, sans publier de manière très régulière. C’est une vraie évolution, ce truc.

Souvent sur des niches, les nouveaux contenus cherchent surtout à découper, creuser, approfondir, décortiquer, voire anticiper un sujet en utilisant toute la panoplie des nouveaux outils numériques : textes, photos, vidéos, tweets, visualisation de données, graphiques animés, statistiques, algorithmes, … C’est en tous cas une narration, dotée d’un design soigné, qui dépasse le texte écrit.

C’est aussi un contenu de forte valeur ajoutée avec peu de staff, mais qui ne peut se passer du travail de terrain réalisé par d’autres. Avec leurs encadrés permanents réactualisés.

Le travail va au delà de celui du rubricard classique, mais s’arrête avant celui du journaliste de données.

Où se former à ce nouveau journalisme ? 

 « Sûrement pas dans les écoles de journalisme qui sont une absolue perte de temps ! », assure un ancien de Reuters.  « On apprend en le faisant ! L’école c’est la blogosphère. Créez votre blog plutôt que d’écouter des types de 55 ans vous expliquer ce qui se passait en 1974 ! ».

Plusieurs sites :

  • Politifact, un des premiers sites de fact-checking, récompensé par un Pulitzer.
  • Quartz, le site assez élitiste pour mobiles de The Atlantic, qui est un peu le père de tous ces sites depuis plus de 18 mois.
  • Connected China, qui propose, pour Reuters, une démarche itérative pour réactualiser les liens au sein des cercles de pouvoirs en Chine. Reuters a même un blog sur le journalisme structuré.
  • Atlantic Cities sur les grandes villes de la côte est des Etats-Unis.
  • Knowmore du Washington Post
  • Rookie, qui couvre l’actu sportive uniquement par des citations de sportifs et de belles photos. 

La source de cette info (comme de plein d’autres dans mon blog) et que je remercie encore est Michelle Blanc

Proverbe chinois

Gauche, droite, formats caduques, discours usés, les bons les mauvais, les cowboys et les indiens, on en crève de ces querelles stériles. Qui à droite veut que les moins fortunés galèrent ? Qui à gauche ne vise la réussite du pays ? Cette façon de vouloir de manière perpétuelle mettre en exergue ce qui nous sépare plus que ce qui nous unit est toxique. 

Mes – petits mais néanmoins fâcheux – déboires avec Canal+

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Bon, déjà, le premier truc c’est que je suis pas du genre gueulard (comme tu peux le constater dans la foultitude de mes différents billets). Mais là, Canal, ils exagèrent, merde. Je suis abonné depuis pfouuu, allez, 25 ans minimum. Jamais un incident de paiement, toujours fidèle (fidèle, je suis resté fidèèèle).

Il y a de cela quelques temps, une ravissante jeune femme à la voix d’ange m’a téléphoné pour me proposer un cadeau absolument fabuleux : un abonnement ultra privilège à CanalSAT, tout gratuit, tout compris, un privilège rare pour un homme aussi remarquable et intelligent (d’après elle, je veux dire).

A l’usage, bon, je m’en tape de CanalSAT, ça me coûte une blinde (36,90 € /mois) et je souhaite donc me désabonner.

Je vais sur le site, me connecte et souhaite – donc – me désabonner.

C’est impossible en ligne.

Il n’y a aucun conseiller disponible en chat.

Il faut que je leur re-téléphone dans deux heures, ‘sont débordés.

Pfouuuu.

En Chine, 10 maisons bâties par jour en impression 3D

Le premier truc que je veux te dire et – qui est super important – c’est que j’ai pris la décision de copier/coller ici certains articles qui me semblent donner du sens et apporter une pierre à l’édifice de ce qui me préoccupe de plus en plus : notre monde mute en profondeur et il n’y a toujours pas de Wifi à la pépinière d’entreprises de Niort.

Une entreprise de Shanghai utilise la plus grande imprimante 3D du monde pour construire des maisons individuelles à un coût de fabrication dérisoire.

Si l’impression 3D se développe pour la fabrication d’objets du quotidien et même d’armes à feu, son usage pourrait aller plus loin et plus haut. C’est ce que vise la Shanghai WinSun Decoration Design Engineering.
 
Cette société chinoise s’est donnée pour défi d’utiliser l’impression 3D pour construire 10 maisons de 200 m2 en une journée. Et elle y est parvenue. Ce rythme est une performance. Mais, le plus étonnant est que chaque habitation représente un cout de fabrication d’environ 4800 dollars, soit environ 4300 euros.
Pour ce faire, l’entreprise utilise une « imprimante » dont la taille n’a plus rien à voir avec les modèles que l’on connaît. Il s’agit d’une machine bien plus grande que les maisons qu’elle réalise, soit 32 mètres de long, 10 de large et 6,6 de hauteur.
Ce projet chinois n’est pas une première dans la construction d’habitat. Au Pays-Bas, un cabinet d’architectes s’est lancé dans une expérience qui n’a rien de low-cost. Ils se donnent trois ans pour imprimer une maison. La première sera installée sur les bords d’un canal d’Amsterdam

Pascal Samama – 01net – le 17/04/14 à 10h28

Le chiffre qui fait mal : 44% des inscrits sur Twitter n’ont jamais Twitté

Le papier vient de sortir sur Le Blog du modérateur et il fait mal :

On le savait déjà, mais chaque annonce résonne tout de même comme un demi aveu d’échec. Sur Twitter comme ailleurs, la course au nombre d’inscrits (et donc à la valorisation) ne doit pas occulter un chiffre beaucoup plus parlant, à savoir le nombre de personnes qui utilisent réellement un service. La rapidité d’inscription à un réseau social ou de téléchargement d’une application, couplée à la gratuité et à la curiosité de voir de plus près ce dont tout le monde parle, créé un gouffre de plus en plus grand entre utilisateurs actifs et inscrits. Sur Twitter donc, mais aussi sur la plupart des autres réseaux sociaux…

Ça, c’est une façon pudique de causer de nos amis Facebook et Google+ (voire Pinterest et compagnie) qui nous assènent des chiffres astronomicos-fracassants mais qui, au final, se révèlent biens moins actifs qu’il paraît. #ehouais

On parlait il y a peu de 56% d’inscrits sur Twitter qui n’ont jamais publié le moindre message. La dernière étude en date, publiée ce week-end par Twopcharts, avance un taux de 44% parmi les 974 millions d’inscrits. Certes, on peut utiliser le site de micro-blogging uniquement de manière passive sans prendre le rôle d’émetteur. Mais tout de même, cela semble indiquer une forte proportion de comptes inactifs. Parmi les autres chiffres de l’étude, rapportés par le Wall Street Journal, 30% des utilisateurs auraient envoyé moins de 10 tweets et seulement 13% auraient publié plus de 100 fois. Enfin, 23% des comptes auraient envoyé au moins un tweet lors des 30 derniers jours. Cela représente tout de même 224 millions de personnes.

Antisocial tu perds ton sang froid

Un super article du super journal Le Monde à super attiré mon attention.

Le voilou 😉

Verdâtre, la carte de la ville s’affiche sur l’écran du téléphone. Une icône représentant un visage humain progresse dans les rues et se rapproche d’un point lumineux qui représente le détenteur de l’appareil. Ce dernier, pour éviterla rencontre imminente, bifurque, tourne à gauche au lieu de continuer tout droit. Sauvé ! Lancée le 15 mars, l’application Cloak (“cape” ou “masquer” en anglais) résume sur sa page Internet le service qu’elle propose : éviter “tous ceux sur qui tu préférerais ne pas tomber”. Une semaine après sa sortie, Cloak avait déjà recruté 100 000 utilisateurs. Les importuns sont repérés grâce à leurs données de géolocalisation puisées sur la plateforme de partage de photos Instagram ou celle de recommandation de lieux Foursquare.

Conçue par deux Américains, Brian Moore et Chris Baker, cette application surfe sur une nouvelle tendance qui ressemble à un effet boomerang face aux conséquences invasives du Web social : le repli sur soi. A rebours des dinosaures du genre, comme Facebook et Twitter, qui s’évertuent à raviver ouentretenir le lien entre des internautes plus ou moins “amis”, ces services veulent préserver leurs utilisateurs des contacts non sollicités. Créées respectivement en 2012 et 2013, Split (“rupture”) ou Hell is Other People (“l’enfer, c’est les autres”) proposent les mêmes services que leur héritier Cloak. Dans un autre style, Hate With Friends (“haine entre amis”) permet dedécouvrir par Facebook lesquels d’entre eux vous détestent, quand Kill Switch (“dispositif d’arrêt d’urgence”) offre d’effacer du site communautaire toutes les traces de l’ancien être aimé.

“BAL MASQUÉ”

“Les outils antisociaux se démocratisent”, assurait Chris Baker au Washington Post le 17 mars, décrivant Facebook et Twitter comme de vieux ascenseurs dans lesquels les gens s’entassent. “Vous verrez de plus en plus d’outils semblables dans les mois à venir”, prophétise le cofondateur de Cloak. Parmi les nouvelles applications émergent également celles qui proposent d’intégrerdes communautés virtuelles, caché derrière un avatar, afin de préserver sa réputation sur Internet ou d’échapper à la captation de ses données personnelles.

Lancée en janvier aux Etats-Unis, Secret fait fureur. L’application promet à ses utilisateurs de “parler librement”, en échangeant incognito. Comme dans une sorte de bal masqué”, certifient ses concepteurs. Dans la pratique, il s’agit departager, sans nom ni pseudonymes, des photos et des messages avec les contacts de son carnet d’adresses ayant installé Secret sur leur téléphone. Avec une préférence pour les rumeurs croustillantes. Share This (“partage ça”), Yik Yak ou encore Whisper (“chuchotement”) fonctionnent sur le même modèle, donnant à des amis ou à des inconnus la possibilité de communiquer sans êtreidentifiable. L’anonymat, cependant, n’est pas dénué d’effets pervers.

Les membres de ces réseaux “antisociaux” se lâchent, tombant parfois dans l’insulte et les vexations. Sortie à Riga (Lettonie) en 2010, la plateforme communautaire la plus connue du genre, Ask.fm, qui invite ses utilisateurs à seposer des questions, souvent “trash”, traîne déjà son lot de drames. Revendiquant plus de 50 millions de fidèles à travers le monde (dont 1,3 million en France), le réseau social, adulé des adolescents, a vu plusieurs de ses habitués se suicider, comme Hannah Smith, une Anglaise de 14 ans, qui s’est donné la mort en août 2013 après avoir été victime de harcèlement de la part d’utilisateurs du réseau.