En Chine, 10 maisons bâties par jour en impression 3D

Le premier truc que je veux te dire et – qui est super important – c’est que j’ai pris la décision de copier/coller ici certains articles qui me semblent donner du sens et apporter une pierre à l’édifice de ce qui me préoccupe de plus en plus : notre monde mute en profondeur et il n’y a toujours pas de Wifi à la pépinière d’entreprises de Niort.

Une entreprise de Shanghai utilise la plus grande imprimante 3D du monde pour construire des maisons individuelles à un coût de fabrication dérisoire.

Si l’impression 3D se développe pour la fabrication d’objets du quotidien et même d’armes à feu, son usage pourrait aller plus loin et plus haut. C’est ce que vise la Shanghai WinSun Decoration Design Engineering.
 
Cette société chinoise s’est donnée pour défi d’utiliser l’impression 3D pour construire 10 maisons de 200 m2 en une journée. Et elle y est parvenue. Ce rythme est une performance. Mais, le plus étonnant est que chaque habitation représente un cout de fabrication d’environ 4800 dollars, soit environ 4300 euros.
Pour ce faire, l’entreprise utilise une « imprimante » dont la taille n’a plus rien à voir avec les modèles que l’on connaît. Il s’agit d’une machine bien plus grande que les maisons qu’elle réalise, soit 32 mètres de long, 10 de large et 6,6 de hauteur.
Ce projet chinois n’est pas une première dans la construction d’habitat. Au Pays-Bas, un cabinet d’architectes s’est lancé dans une expérience qui n’a rien de low-cost. Ils se donnent trois ans pour imprimer une maison. La première sera installée sur les bords d’un canal d’Amsterdam

Pascal Samama – 01net – le 17/04/14 à 10h28

Le chiffre qui fait mal : 44% des inscrits sur Twitter n’ont jamais Twitté

Le papier vient de sortir sur Le Blog du modérateur et il fait mal :

On le savait déjà, mais chaque annonce résonne tout de même comme un demi aveu d’échec. Sur Twitter comme ailleurs, la course au nombre d’inscrits (et donc à la valorisation) ne doit pas occulter un chiffre beaucoup plus parlant, à savoir le nombre de personnes qui utilisent réellement un service. La rapidité d’inscription à un réseau social ou de téléchargement d’une application, couplée à la gratuité et à la curiosité de voir de plus près ce dont tout le monde parle, créé un gouffre de plus en plus grand entre utilisateurs actifs et inscrits. Sur Twitter donc, mais aussi sur la plupart des autres réseaux sociaux…

Ça, c’est une façon pudique de causer de nos amis Facebook et Google+ (voire Pinterest et compagnie) qui nous assènent des chiffres astronomicos-fracassants mais qui, au final, se révèlent biens moins actifs qu’il paraît. #ehouais

On parlait il y a peu de 56% d’inscrits sur Twitter qui n’ont jamais publié le moindre message. La dernière étude en date, publiée ce week-end par Twopcharts, avance un taux de 44% parmi les 974 millions d’inscrits. Certes, on peut utiliser le site de micro-blogging uniquement de manière passive sans prendre le rôle d’émetteur. Mais tout de même, cela semble indiquer une forte proportion de comptes inactifs. Parmi les autres chiffres de l’étude, rapportés par le Wall Street Journal, 30% des utilisateurs auraient envoyé moins de 10 tweets et seulement 13% auraient publié plus de 100 fois. Enfin, 23% des comptes auraient envoyé au moins un tweet lors des 30 derniers jours. Cela représente tout de même 224 millions de personnes.

Antisocial tu perds ton sang froid

Un super article du super journal Le Monde à super attiré mon attention.

Le voilou 😉

Verdâtre, la carte de la ville s’affiche sur l’écran du téléphone. Une icône représentant un visage humain progresse dans les rues et se rapproche d’un point lumineux qui représente le détenteur de l’appareil. Ce dernier, pour éviterla rencontre imminente, bifurque, tourne à gauche au lieu de continuer tout droit. Sauvé ! Lancée le 15 mars, l’application Cloak (“cape” ou “masquer” en anglais) résume sur sa page Internet le service qu’elle propose : éviter “tous ceux sur qui tu préférerais ne pas tomber”. Une semaine après sa sortie, Cloak avait déjà recruté 100 000 utilisateurs. Les importuns sont repérés grâce à leurs données de géolocalisation puisées sur la plateforme de partage de photos Instagram ou celle de recommandation de lieux Foursquare.

Conçue par deux Américains, Brian Moore et Chris Baker, cette application surfe sur une nouvelle tendance qui ressemble à un effet boomerang face aux conséquences invasives du Web social : le repli sur soi. A rebours des dinosaures du genre, comme Facebook et Twitter, qui s’évertuent à raviver ouentretenir le lien entre des internautes plus ou moins “amis”, ces services veulent préserver leurs utilisateurs des contacts non sollicités. Créées respectivement en 2012 et 2013, Split (“rupture”) ou Hell is Other People (“l’enfer, c’est les autres”) proposent les mêmes services que leur héritier Cloak. Dans un autre style, Hate With Friends (“haine entre amis”) permet dedécouvrir par Facebook lesquels d’entre eux vous détestent, quand Kill Switch (“dispositif d’arrêt d’urgence”) offre d’effacer du site communautaire toutes les traces de l’ancien être aimé.

“BAL MASQUÉ”

“Les outils antisociaux se démocratisent”, assurait Chris Baker au Washington Post le 17 mars, décrivant Facebook et Twitter comme de vieux ascenseurs dans lesquels les gens s’entassent. “Vous verrez de plus en plus d’outils semblables dans les mois à venir”, prophétise le cofondateur de Cloak. Parmi les nouvelles applications émergent également celles qui proposent d’intégrerdes communautés virtuelles, caché derrière un avatar, afin de préserver sa réputation sur Internet ou d’échapper à la captation de ses données personnelles.

Lancée en janvier aux Etats-Unis, Secret fait fureur. L’application promet à ses utilisateurs de “parler librement”, en échangeant incognito. Comme dans une sorte de bal masqué”, certifient ses concepteurs. Dans la pratique, il s’agit departager, sans nom ni pseudonymes, des photos et des messages avec les contacts de son carnet d’adresses ayant installé Secret sur leur téléphone. Avec une préférence pour les rumeurs croustillantes. Share This (“partage ça”), Yik Yak ou encore Whisper (“chuchotement”) fonctionnent sur le même modèle, donnant à des amis ou à des inconnus la possibilité de communiquer sans êtreidentifiable. L’anonymat, cependant, n’est pas dénué d’effets pervers.

Les membres de ces réseaux “antisociaux” se lâchent, tombant parfois dans l’insulte et les vexations. Sortie à Riga (Lettonie) en 2010, la plateforme communautaire la plus connue du genre, Ask.fm, qui invite ses utilisateurs à seposer des questions, souvent “trash”, traîne déjà son lot de drames. Revendiquant plus de 50 millions de fidèles à travers le monde (dont 1,3 million en France), le réseau social, adulé des adolescents, a vu plusieurs de ses habitués se suicider, comme Hannah Smith, une Anglaise de 14 ans, qui s’est donné la mort en août 2013 après avoir été victime de harcèlement de la part d’utilisateurs du réseau.

Conférence 2014 : « Introduction aux bonnes pratiques de l’entreprise numérique « 

Hello,

Ayé, la date est calée, ce sera le mercredi 23 avril prochain, à l’heure où blanchit la campagne (8h30).

Tous les détails sur les inscriptions, le lieu et tutti quanti sont sur le site de ma boîte, ce petit billet de blog est quant à lui dédié à autre chose.

Un petit retour en arrière, en 2009, c’était ma première conférence en compagnie de Beer Bergman et Stéphane Traumat. A l’époque, causer de réseaux sociaux et de web 2.0, c’était un petit peu prêcher dans le désert et passer pour – au mieux – un dangereux iconoclaste.

En tout cas, les slides de cette conférence de 2009 ont été vus plus de 2300 fois, ce qui n’est pas si mal

C’est toujours instructif de revenir un petit peu 5 ans en arrière pour voir l’évolution on va dire vertigineuse de tout cela et de constater à quel point, concrètement, autour de nous, au quotidien, tellement peu de choses se sont mises en mouvement.
Ce retard, cette inertie, lourdeur, immobilisme, stagnation, que sais-je encore a quelque chose d’inquiétant. Terrible. Tout ceci valide – si besoin était – que le cœur du problème du numérique aujourd’hui, de la compétitivité, c’est la formation des hommes et l’acquisition de l’indispensable culture numérique qui fait si cruellement défaut.
C’est de cela, la culture numérique, dont je vais causer cette année.
Toujours un rendez-vous sympathique.
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