Intouchable

Bon, ayé, hier, j’ai vu le film Intouchables.

Souvent, quand il y a un buzz formidable autour d’un film, je suis très souvent déçu. Tout le temps, en fait. Là, non. Acteurs, formidables, scénario en béton, dialogues, tout ça, une vraie alchimie, génial, magique.

Là où j’ai été touché en plein cœur, c’est avec la musique.

Profonde et légère, gaie et mélancolique, bref : touché.

Ce qui est rigolo, c’est qu’après le film, hier, sur Canal, il y avait un “zapping” 100% dédié au succès du film. On y parle de TOUT, phénomène de société, décors, images, etc. et personne, jamais, n’a causé de la musique.

Bon ben voilà, c’est le pourquoi de ce petit texte : moi je dis que le personnage principal d’Intouchables, c’est sa musique. Elle est signée d’un gars que je ne connaissais absolument pas – inculte que je suis – et qui s’appelle Ludovico Einaudi. Un génie. Intouchable.

2012 pour les medias sociaux en chiffres

Facebook

  • Un milliard : le nombre de membres sur Facebook, qui a passé ce cap le 4 octobre
  • En France, le nombre d’utilisateurs s’élève à 25 millions
  • Les utilisateurs de Facebook mobile sont 488 millions 
  • 38 dollars : le montant de l’action Facebook lors de l’entrée en bourse du réseau social en mai dernier
  • Le nombre de faux comptes Facebook, de l’aveu même du réseau social : 8,7 % du total tout de même…
  • Dans le même ordre d’idée, le nombre de pages Facebook inactives s’élève à 70% 
  • 130 : le nombre moyen d’amis sur Facebook par utilisateur
  • Barack Obama est le détenteur de la photo la plus « aimée », avec 4,4 millions de like sur la fameuse photo « 4 more years » du soir de réélection
  • 92% des parents présents sur Facebook sont « amis » avec leurs enfants 
  • 40 : le nombre de carrés de la discorde, l’affaire de l’année sur les pages Facebook francophones 
  • 16% : le nombre de fans d’une page voyant effectivement les actualités… Enfin, avant les modifications récentes de l’Edge Rank
  • Les membres de Facebook y passent en moyenne 6,75 heures par mois
  • 25% des utilisateurs de Facebook ne font absolument rien pour gérer leurs paramètres de confidentialité
  • 2,5 millions de « promoted posts » ont été publiées par 300 000 pages depuis leur lancement en juin dernier

Twitter

Youtube

  • 4 milliards de vidéos sont vues chaque jour
  • 935 millions : le nombre de vues de la vidéo Gangnam style aujourd’hui… Le milliard approche.
  • Youtube a fêté ses 7 ans en mai 2012
  • 72 heures de vidéos sont uploadées chaque minute sur Youtube
  • 700 vidéos Youtube sont partagées sur Twitter toutes les minutes
  • En moyenne, un visiteur de Youtube y passe 15 minutes par jour

Google Plus

  • Le réseau social vient de passer le cap des 500 millions de membres inscrits
  • Parmi ceux-ci, 135 millions sont considérés comme actifs directement sur le site
  • Chaque mois, il y a 14 millions de membres actifs supplémentaires sur Google+
  • En moyenne, les membres passent 3 minutes par mois sur le réseau social
  • Le bouton +1 est utilisé 5 millions de fois par jour

Pinterest

  • Le nombre d’utilisateurs de Pinterest s’élève à 20 millions
  • 2 702 % : c’est la croissance enregistrée par Pinterest en termes de visiteurs uniques depuis mai  2011
  • 68% des utilisateurs de Pinterest sont des femmes
  • 75% des pins sont en fait des « repins » (des partages de photos déjà issues de Pinterest)
  • En moyenne, les membres de Pinterest y consacrent 1,5 heures par mois
  • 380% : l’augmentation du partage de contenus via Pinterest cette année

Instagram

Merci – et bravo – à Raphaël Beaupied.

Tendance 2013 : le contenu est roi

Pour ma part, ça fait déjà des années que je considère que le contenu est roi et que je valorise entre autres le blogue, comme outil de positionnement, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, chaque jour, 16% des requêtes faites dans le moteur de recherche Google sont des requêtes inédites qui n’avaient jamais été faites auparavant. La seule façon de potentiellement se positionner pour ces nouvelles requêtes est de produire sur une base régulière, beaucoup de contenus. Il est bon aussi de suivre l’actualité et les grandes tendances de votre domaine et d’en parler dans vos contenus. Comme ça vous deviendrez peut-être vous même d’actualité, mais vous pourrez aussi avoir du contenu qui colle aux recherches d’aujourd’hui.

Mais l’argument ULTIME de « pourquoi le contenu est roi », est qu’il vous met dans la tête de vos clients potentiels. Que vous parliez de votre entreprise, de votre sujet ou même que vous blaguiez avec votre communauté, l’important est qu’ils trouvent dans vos présences web une source intéressante de contenus qui leur donnera le goût de revenir, d’en parler et éventuellement de passer à l’acte. Il n’est pas important de parler au monde entier avec vos contenus, mais de parler à ceux qui ont un intérêt pour vos produits ou services.

D’après Michelle – Magic – Blanc

Encore et toujours se remettre en question

Mercredi, je vais passer devant une commission pour discuter du financement du développement d’un nouveau projet pour 2013 > http://www.loolou.com

On va me demander un business plan + prévisionnel sur trois ans.

A nouveau, je vais m’entendre répondre qu’on ne finance pas un réseau social comme une pizzéria – ou une boulangerie – et qu’il n’y a donc aucun business plan crédible et sérieux sur trois ans.

Ni même sur deux.

A la limite sur un an, concernant le financement, mais ça s’arrête là car, même au niveau de la stratégie, c’est tous les mois qu’il convient d’affiner.

Le récent avènement de Google Communautés par exemple tord le cou à pas mal d’idées reçues.

Je m’étais approché des plusieurs prestataires pour demander le coût approximatif de la mise en place d’un réseau social dédié avec fonction commautaires. Verdict : entre 50 000 et 150 000 euros.

Là, avec Google Communautés, j’ai la même chose, en mieux, et gratuit.

CQFD.
🙂

Retour sur 2012

Le Web, y’a pas, des fois, c’est fabuleux.

Là, par exemple, nous sommes lundi matin et, comme chaque lundi matin depuis des années, je planifie ma semaine de travail. Au hasard d’une recherche dans Google, je tombe sur un article “Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires”. Gloups. Pas banal comme titre.

Mieux : son signataire s’appelle Michelle Blanc. Quelques années avant, elle s’appelait Michel Leblanc (changement de sexe + coming out) et c’est une star du web au Québec.

Mieux encore : à la lecture de son blog je lis des textes et des contenus qui synthétisent dans le détail ce que je ressens depuis quelques mois maintenant. Extraits.

Au tournant de l’an 2000, tout le monde voulait un site web.

Ils ne savaient pas pourquoi, mais il fallait être en ligne. Tout d’un coup, tout le monde et son petit neveu étaient aussi des experts du web. Un cours de programmation HTML était suffisant pour justifier une expertise et le web devint rapidement peuplé de sites plus ou moins efficaces. Trois, quatre ans plus tard, les organisations commencèrent à se poser des questions. Ils réalisèrent le peu de ROI (retour sur investissement) de leurs dépenses web et se dire soit « le web ça ne sert à rien, je le sais j’ai payé pour » ou encore « le web, je n’ai peut-être pas fait la bonne affaire ». C’est ce deuxième groupe qui devint mes clients. Ils étaient prêts à payer quelqu’un comme moi, à mon taux horaire, pour avoir les réponses et repenser leurs stratégies.


En 2012, nous vivons le même phénomène, mais avec les médias sociaux.

Tout d’un coup tout le monde veut des médias sociaux et une offre spontanée et de qualité très variable vient naturellement combler la demande. Ça prends 5 minutes pour ouvrir une page Facebook, deux minutes un compte Twitter et quelques heures un blogue pro (mais quelques minutes un blogue gratuit). Alors, pourquoi payer un spécialiste ? Des entreprises demandent même à l’adjointe administrative de twitter pour l’organisation. Dans le fond, répondre aux différents publics c’est déjà ce que fait la réceptionniste, non ?

Donc pour encore deux à trois ans bien des entreprises feront n’importe quoi et avec n’importe qui sur les médias sociaux. Après leurs premiers balbutiements sur les réseaux sociaux et après leur constat de l’investissement qu’ils auront fait, ils seront de nouveau mes clients ou les clients d’experts comme moi (parce qu’il y en a plusieurs) qui pourront justifier positivement les investissements, les stratégies et les retombées d’affaires de celles-ci.

[…]

Voilà, quelques pistes de réflexions qui me viennent ce matin et dont je continuerai à vous parler dans les mois et les années à venir (comme je le fais de toute façon déjà depuis 10 ans)…

Mon blog précédent : artisan-internet.com

Google lance Google+ Communautés

Ayé : Google a annoncé une nouveauté pour son « réseau social », Google+, nommée « Communautés ».

Celle-ci permet aux utilisateurs du service de rencontrer ceux qui partagent les mêmes passions que vous. Tout ce que vous avez à faire, c’est créer un espace d’échange autour de votre passion. Pour ce faire, avec des communautés privées ou publiques, vous allez pouvoir lancer un sujet précis, ou bien cibler un centre d’intérêt, et ainsi lancer des hangouts et planifier des évènements avec les membres de votre communauté.

Bien sûr, vous disposez également des autres fonctionnalités de la plateforme, telles que la possibilité de partager des publications avec votre communauté, et ce avec le bouton +1 sur n’importe quel site Web.

Google CommunautésWeeeb suit de très très près cette innovation !

Patience, patience, patience…

Il existe un véritable paradoxe dans les réseaux sociaux, c’est l’instantanéité de l’information, immédiate, disponible dans la seconde, partageable, zou et l’indispensable patience que requiert le réseau social

Patience ne veut pas dire passivité

Il faut compter plusieurs mois pour être en mesure de valoriser les premières réussites d’une communauté et davantage encore pour installer durablement des pratiques sociales et faire en sorte qu’elles perdurent au-delà de la phase d’engouement initiale qui suit la mise à disposition de l’outil.

Tous les cabinets insistent sur la nécessité d’accompagner dans la durée les utilisateurs. Le kick-off a ses vertus, mais il ne saurait se substituer à une action au long cours.

Évidemment, on peut toujours rétorquer que ces prestataires servent leurs intérêts. Ce n’est pas faux. Néanmoins, traduire en actes concrets les grands objectifs d’un réseau social ou même une approche plus métier” prend du temps.

Pour l’avoir sous-estimé, nombre de réseaux sociaux patinent. Les personnes n’ont même pas publié leur photo et elles hésitent à commenter ou tout simplement à « liker » une publication. Les retours et les discussions se déroulent en dehors de la plate-forme.

La question des moyens ne concerne pas toujours l’accompagnement

L’accompagnement renvoie à des questions de méthodes – en particulier pour la phase de généralisation qui reste peu outillée – de temps et d’argent.

D’après un texte d’Olivier Roberget