Facebook passe devant Google en matière d’audience

Voilà une pré-rentrée qui démarre sur les chapeaux de roues car voilà t-y pas que notre ami Facebook passe devant notre ami Google selon deux sources a priori top fiables puisqu’il s’agit de Fortune et de Presse Citron.

Incroyable.

La question qui se pose quasi mécaniquement est donc : l’optimisation pour les réseaux sociaux est-elle devenue plus importante que celle pour les moteurs de recherche ?

Z’avez deux heures mes lapinous.
++

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Définition des paramètres Facebook #reach #views #engaged #likes #clicks

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Reach : nombre de personnes
ayant vu nos publications. Sur leur fil d’actu perso, chez un
ami/fan ou sur notre page Facebook (l’audience générale cumulée).

Views : nombre de fois où des personnes sont venues sur notre page Facebook.

Engagement : nombre d’actions sur nos publications. L’engagement englobe les “J’aime”, les commentaires, les réponses, les partages (actions sociales) mais aussi les clics sur nos publications.

Clicks : nombre d’actions
telles que les clics mais aussi les visualisations d’une photo, d’un
lien,…

Likes : nombre de nouveaux “like" sur notre page (et pas sur les posts).


Observation :
tous ces chiffres sont fournis par Facebook, donc à prendre avec la
« distance » qui s’impose.

Comment faire un post avec plus de 400 commentaires sans haine ni violence (et sans s’appeler Justin Bieber) ? #Facebook

(function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = « //connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js#xfbml=1&version=v2.3 »; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

Ami de la musique bonjour,J’ai – tenté de – compiler 50 ans de pop-rock en 50 titres sur une playlist. La voici. Les – éventuelles – contributions sont les bienvenues

Posted by

Jean-Christophe Gilbert

on

lundi 23 mars 2015

President Obama asks Europa to learn computer science

Alors que l’on commence à nous beurrer la raie avec le prochain Lignemaginesque redécoupage régional, je tiens à souligner que ce débat est totalement secondaire. Optionnel. Dépassé. Tout le monde s’en fout. Surtout notre monde, globalisé, qui avance. Quel chemin emprunter ? Le President Obama, lui : il faut l’écouter. Il a toute l’industrie du web US avec lui – unie – sur code.org. Tout un programme. 

PS. / J’avais déjà signalé l’existence de ce site le 13 décembre dernier, me plaignant – comme souvent, hélas, je sais – que personne ne faisait grand cas de cette nouvelle stratégie absolument révolutionnaire #nayonspaspeurdesmots

Le Facedoxe Parabook

Se créer une page sur Facebook est rapide et simple. La transformer en un véritable média communautaire demande une somme d’efforts absolument incroyable.

Je sais pas si tu te rends bien compte de l’énergie, du temps, de la veille, quotidienne et quasi permanente que cela exige. Incroyable. 

Customer are an investment. Show your customers some looove !

Notre ami Fred Cavazza assiste à la dixième édition de la conférence Marketing 2.0. Comme son nom l’indique, cette conférence est centrée sur les métiers du marketing et leur évolution. Passionnant, comme d’habitude !

Les organisateurs ont insisté sur l’importance d’un point si souvent rappelé ici : mettre les clients au centre des préoccupations. Une bonne chose en cette période où il n’est question que de fans, d’applications mobiles et de données. Le mantra de la journée est : “Show me the money !“. Tout un programme…

Voici un premier résumé des réflexions intéressantes abordées au cours de cette première journée :

  • Old world, new channels. 95% de ce que nous faisons ou consommons provient du monde analogique. Internet est omniprésent dans notre quotidien, l’important n’est donc pas de numériser son offre ou sa proposition de valeur, mais de le faire en apportant de la valeur ajoutée (Ex. Uber ou Simple Bank).
  • Digital is redfining the experience. Nous sommes dans un monde où tout quasiment peut être automatisé et exécuté par des machines ou robots, les marques doivent faire un travail d’introspection pour savoir quelle est leur réelle proposition de valeur, où se situe réellement la valeur ajoutée dans leur offre (“Building new connected value proposition“, ex : Phillips Hue).
  • It’s not about you. Nous sommes entrés dans une ère conversationnelle, la posture autoritaire est de moins en moins acceptée, surtout pour les marques non aspirationnelles (“Don’t be the expert“). Les internautes veulent qu’on leur parle d’eux et de leur quotidien (ce qu’ils partagent sur Facebook ou les plateformes sociales). La difficulté vient du fait que toutes les marques ne peuvent parler à tous les clients en même temps, l’important est de trouver un sujet sur lequel la marque est pertinente et légitime.
  • Recommendations drive revenue. Nous sommes dans une économie de la recommandation où les clients satisfaits sont les meilleurs ambassadeurs de votre marque. La difficulté est de les inciter à verbaliser leur satisfaction et d’orchestrer des conversations entre les ambassadeurs et les sceptiques (cf. ZMOT).
  • Think like a brand, act like a conglomerate. Les médias sociaux donnent aux petites marques et commerçants la possibilité de s’exprimer avec les mêmes outils que les grandes marques internationales. Les utilisateurs de plateformes sociales ne se soucient que de la pertinence du contenu, chacun a sa chance, il est donc essentiel de ne pas se limiter dans sa prise de parole et d’avoir de grandes ambitions éditoriales, aussi bien dans les articles que vous pouvez publier sur LinkedIn ou les photos que vous pouvez partager sur Pinterest. Du moment que vos contenus sont pertinents et inspirationnels, ne vous limitez pas dans l’audience que vous visez, tout le monde a sa chance (“Think big, say it loud“).
  • Enhance your cross-posting strategy. Les systèmes de publication multiple commencent à montrer leur limite (ex : les vidéos Youtube republiées sur Facebook sont souvent ignorées). La bonne approche est d’investir 10 minutes de plus pour publier le même contenu mais selon les particularités : le titre d’un article sur Twitter, l’intro sur Facebook, une citation sur Google+, une illustration sur Pinterest et une autre sur Instagram…
  • Customers expect each interaction to be relevant. Les clients se moquent de votre organisation ou des limitations de votre système d’informations, ils veulent accéder aux mêmes contenus et bénéficier des mêmes services, quel que soit le canal. Ne faites  surtout pas l’erreur de penser qu’il y a des clients mobiles ou des clients “sociaux”, ce sont les mêmes clients, mais dans différents contextes et à différents moments de la journée (“The digital customer determine the channel“).
  • Engagment is not everything. Dans la mesure où 90% des utilisateurs n’interagissent pas sur les médias sociaux, le taux d’engagement ne concerne que 10% de l’audience. On ne peut donc pas en déduire un ROI fiable.
  • Care more about customers than your competitors do. Le niveau de réactivité des marques ayant fortement augmenté ces dernières années, les marques doivent démontrer un réel intérêt dans la satisfaction de leurs clients, elles doivent leur apporter de réelles preuves, pas les envoyer sur un formulaire d’évaluation (“Customer are an investment. Show your customers some love“).
  • Difficult is Good. Si c’est difficile pour vous, ça le sera aussi pour vos concurrents. Les changements et opérations que vous avez du mal à mettre en oeuvre sont autant de barrières à l’entrée pour vos concurrents (“You have to work hard to grab their attention, take risks!“).

– See more at : http://www.fredcavazza.net/2014/05/12/compte-rendu-conference-marketing-20-jour-1