“Les Britanniques par référendum ont décidé de quitter l’Union européenne. “ le texte de François Hollande copié/collé

C’est un choix douloureux et je le regrette profondément pour le Royaume-Uni et pour l’Europe. Mais ce choix est le leur et nous devons le respecter, en en tirant toutes les conséquences.

La Grande-Bretagne ne fera donc plus partie de l’Union européenne et les procédures prévues par les traités seront rapidement appliquées, c’est la règle et c’est la conséquence.

La France pour elle-même et pour la Grande-Bretagne continuera à travailler avec ce grand pays ami, auquel l’Histoire et la géographie nous unissent par tant de liens, sur le plan économique, humain, culturel et je n’oublie pas nos relations étroites en matière de défense qui seront préservées.

Le vote des Britanniques met gravement l’Europe à l’épreuve. Elle doit montrer dans ces circonstances sa solidité et sa force, en apportant les réponses nécessaires pour maîtriser les risques économiques et financiers du départ du Royaume-Uni. Des mesures sont d’ores et déjà prises et j’ai confiance dans leur efficacité.

Mais la décision britannique exige aussi de prendre lucidement conscience des insuffisances du fonctionnement de l’Europe et de la perte de confiance des peuples dans le projet qu’elle porte.

Le danger est immense face aux extrémismes et aux populismes. Il faut toujours moins de temps pour défaire que pour faire, pour détruire que pour construire. La France, pays fondateur de l’Europe, ne l’acceptera pas.

Un sursaut est nécessaire. L’Europe pour aller de l’avant ne peut plus faire comme avant. Les peuples attendent de l’Union européenne qu’elle réaffirme ses valeurs, valeurs de liberté, de tolérance et de paix. L’Europe doit donc être une puissance qui décide souverainement de son destin et qui revendique son modèle.

La France sera donc à l’initiative pour que l’Europe se concentre sur l’essentiel : la sécurité et la défense de notre continent pour protéger nos frontières et pour préserver la paix face aux menaces ; l’investissement pour la croissance et pour l’emploi pour mettre en œuvre des politiques industrielles dans le domaine des nouvelles technologies et de la transition énergétique ; l’harmonisation fiscale et sociale pour donner à nos économies des règles et à nos concitoyens des garanties ; enfin le renforcement de la zone euro et de sa gouvernance démocratique.

L’Europe, et c’est ma conviction, doit porter des projets et non pas se perdre en procédures. Elle doit être comprise et contrôlée par les citoyens. Elle doit décider vite, là où on l’attend et laisser une fois pour toute aux Etats-nations ce qui relève de leurs seules compétences.

C’est le mandat que j’irai porter au Conseil européen mardi prochain. Je rencontrerai au préalable les responsables politiques des grandes formations de notre pays. J’irai également lundi à Berlin pour que, avec la Chancelière MERKEL et sans doute Matteo RENZI nous puissions également évoquer ce qui doit être fait, notamment pour la préparation de ce Conseil. L’Allemagne parce que de notre unité dépend la cohésion de l’ensemble de l’Union européenne. L’Europe est une grande idée et pas seulement un grand marché. Et c’est sans doute à force de l’avoir oublié qu’elle s’est perdue.

L’Europe doit continuer à être un espoir pour la jeunesse car c’est son horizon. Aujourd’hui, c’est l’Histoire qui frappe à notre porte. Ce qui se joue c’est la dilution de l’Europe au risque du repli ou la réaffirmation de son existence au prix de changements profonds.

Je ferai tout pour que ce soit le changement profond plutôt que le repli. Et la France a une responsabilité particulière parce qu’elle est au cœur de l’Europe, parce qu’elle a voulu l’Europe, parce qu’elle a bâti l’Europe, parce qu’elle est le pas qui peut entrainer les autres et qui est garant de l’avenir de notre continent.

C’est ma conviction de Français et d’Européen et c’est ce qui me déterminera dans la conduite de notre pays dans cette période si décisive mais dont nous savons que l’histoire aujourd’hui nous juge puisque l’histoire est là soyons à la hauteur de la circonstance que nous traversons.

Transition numérique  : arrêter le bullshit et commencer la pratique

Depuis 2004, j’essaie de comprendre comment faire pour m’améliorer dans cette discipline. En outre, durant cette période, j’ai eu la chance de piloter des stratégies de transition numérique pour différentes entreprises et/ou collectivités.

Mais j’ai surtout étudié de nombreux ouvrages, mon blog me servant de cahier de notes pour en extraire et me familiariser avec les idées principales. Je lisais donc beaucoup mais je conservais cette frustration diffuse : OK il s’agit là de belles histoires (souvent les mêmes d’ailleurs : Google, WL-Gore, Harley Davidson, etc …) mais comment je fais moi pour traduire cela dans mes pratiques opérationnelles, chaque jour ?

Les trois problèmes des grandes théories sur la transition numérique

  1. Tout d’abord elles donnent des grands principes directeurs un peu génériques. 
  2. Le second problème est qu’on ne sait pas déterminer la partie d’interprétation et de story-telling qu’incluent ces théories. 
  3. Le troisième problème est que les règles changent tous les quatre matins, et ce qui était vrai il y a 6 mois est devenu totalement obsolète aujourd’hui (et inversement).

Pour répondre à ces trois problèmes j’ai depuis considérablement réduit la lecture de ces théories car pour le dire crûment : elles ne m’apportaient plus rien. .

Assez de théorie, passons à la pratique

Ce qui compte est d’avoir une pratique, la sagesse appartient aux pratiquants (Isabelle Sorente)

Cela ne veut pas dire que la théorie soit inutile, bien au contraire. Il est essentiel que les pratiques soient alimentées par une robuste connaissance théorique. C’est l’éclairage de la pratique par la théorie qui nous permet de développer en profondeur l’expertise.De la même manière, je ne vois plus beaucoup de valeur dans de la théorie qui n’est pas affinée par la pratique : il s’agit pour moi de matière inerte. Pour le management comme pour le reste, je ne saurais trop recommander de suivre ce principe de Henri Bergson :

“Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action.”

Pratiques de la transition numérique : revenir à l’essentiel

On cesse de discuter pendant des heures sur comment refaire le monde avec des grands principes. On va plutôt, comme dans la méditation, simplifier son champ d’attention et se concentrer sur une chose : aider l’équipe à satisfaire la demande du client aujourd’hui. Cela passe par trois objectifs extrêmement clairs pour la journée :

1. Satisfaire complètement les clients
2. Animer la performance opérationnelle 
3. Aller sur le terrain, voir les pièces, comprendre précisément les faits pour s’assurer que nos idées fausses ne nous empêchent pas de voir le problème tel qu’il est.

C’est ainsi que la transition numérique apporte de la valeur à l’entreprise : en pilotant la performance et l’amélioration continue, aujourd’hui. Là encore, la constante de temps est fondamentale.

Ayant une vision plus claire et plus actionnable de la transition numérique au quotidien, nous verrons dans la deuxième partie de cet article, comme essayer de regrouper tout cela dans un système de pratiques cohérentes et éprouvés.

Merci de votre attention.

Cet article est très largement inspiré de celui-ci
https://thehypertextual.com/2016/06/20/management-arreter-le-bullshit-et-commencer-la-pratique-12/?utm_content=bufferf0b6c&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

Crédit photo : Pexels.com

Snapchat double Twitter avec 150 millions d’utilisateurs par jour + le reach des médias est en baisse de 42% sur Facebook

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Hellooo

Si il y a un machin bien utile pour se tenir au parfum de l’actu des médias sociaux, c’est bien le blog de Wearesocial. Comme son nom ne l’indique pas, ce site est français et grave au taquet des évolutions de notre monde merveilleux des médias sociaux. Tant et si bien que je te copie-colle direct ci-dessous leur dernière niouze (also recommanded by the excellent Fabrice Brianson).

Snapchat double Twitter avec 150 millions d’utilisateurs par jour !

Snapchat continue sa croissance auprès des plus jeunes et disposerait de 150 millions d’utilisateurs actifs par jour dans le monde. A titre de comparaison, Twitter aurait près de 140 millions d’utilisateurs actifs. Un succès dû notamment à de nouvelles fonctionnalités comme le “Chat 2.0” offrant entre autre la possibilité de coller des stickers sur les messages ou les vidéos.

Le reach des médias est en baisse de 42% sur Facebook

Selon une analyse de SocialFlow, les éditeurs / médias sur Facebook ont connu un déclin rapide de leur reach au cours des derniers mois. SocialFlow a analysé 3000 pages Facebook, dont la plupart ont un nombre annuel d’impressions proche de 500 milliards pour atteindre à terme 600 millions d’utilisateurs uniques. Les résultats de l’étude sont quelque peu négatifs pour les producteurs de contenus :  de Janvier à Mai ces résultats sont en baisse de 42% par post. Il est difficile de dire exactement ce qui a causé ce changement depuis le début de l’année, mais quelques possibilités sont à envisager : l’algorithme de Facebook pourrait s’ajuster pour donner plus d’importance aux posts des utilisateurs, une mise à jour destinée à prévenir la baisse constatée de l’audience.

Instagram lance ses outils dédiés aux professionnels

Seront disponibles des profils d’entreprise (siège social géo-localisable, compagnie joignable par téléphone ou par e-mail), l’analyse de données et des formats média innovants. Avec “Insight”, les entreprises pourront voir si leurs publications sont performantes et auront accès aux données démographiques de leurs audiences. L’un de ces outils publicitaires offrira aux entreprises sur Instagram l’accès aux données Facebook de leurs abonnés pour télécharger une liste d’adresses e-mail ayant pour but d’établir des ciblages média qualifiés.

L’algorithme d’Instagram est en ligne

À la manière de Facebook, le fil d’actualité d’Instagram répond maintenant à un algorithme. Les posts apparaissent à présent selon un ordre défini par le réseau : plus un contenu est susceptible d’intéresser une personne, plus l’algorithme va le mettre en avant. La relation entre les deux comptes est également étudiée par le réseau appartenant à Facebook. Ce changement se justifie, d’après Instagram, par le fait que sans l’algorithme, 70% des contenus ne sont actuellement pas visionnés par les utilisateurs par manque d’intérêt. Jusqu’à présent en phase de test, les résultats de cet algorithme démontrent qu’il y a plus d’interactions (likes, commentaires, partages, …) qu’auparavant.

Snapchat annonce la refonte de Discover

Snapchat devrait dévoiler à la mi-juin la nouvelle version de Discover. Selon une source proche de Snapchat “l’objectif est de se concentrer sur le contenu plutôt que sur la marque afin que Discover puisse aller de l’avant”. Cette refonte permettra, entre autre, de fusionner Discover et Live Stories dans le but de séduire davantage d’utilisateurs et de s’aligner sur la programmation en direct de Facebook. Le réseau social espère ainsi augmenter son nombre de spectateurs par vidéo en séduisant les utilisateurs déjà connectés aux comptes de marques, mais surtout les nouveaux venus sur le réseau.

Twitter teste le format Carrousel

Le format Carrousel permet de tweeter plusieurs contenus, dans un seul et unique post. Dans une publication annonçant ce lancement, Andrew Bragdon, Chef de Produit chez Twitter, explique que le format Carrousel est un outil pour les marques, qui mêle visuel attrayant, prix, et autres informations, en un seul tweet. Cet outil est actuellement testé par Disney, à l’occasion de la sortie de son film “Le Bon Gros Géant”. Pour ses tweets Carrousel, Disney a utilisé un mix de ses propres tweets et ceux d’influenceurs, pour parler « Gobblefunk », un langage imaginaire parlé par les géants du film. D’autres marques comme Gatorade et Volvo l’on également testé.

Facebook enrichit Messenger de 1.500 nouveaux emojis !

Facebook annonce la mise en place 1.500 nouveaux emojis sur Messenger. Le réseau souhaite ici diversifier les emojis proposés, notamment en ajoutant plus de visages roux ou de femmes docteurs par exemple. Facebook définit ce changement comme une volonté de créer une offre « plus équilibrée et représentative du monde ». Cette mise à jour intervient en parallèle de l’annonce d’Unicode Consortium, qui va proposer 77 nouveaux emojis universels au grand public d’ici mi-2017. De nombreuses opportunités pour les marques de prendre la parole de manière plus contextualisée dans les mois à venir !

Source : http://wearesocial.com/fr/blog/2016/06/la-revue-du-lundi-311

Le réseau thématique Edutainment

Faisons de notre territoire un pôle de référence international de l’Edutainment

Le SPN a répondu à l’appel à projets “French Tech Réseaux Thématiques” pour défendre la candidature d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers sur la thématique de l”edutainment”. Sur le territoire des 4 agglos, nous avons des entreprises qui sont à la pointe technologique sur cette question et nous disposons d’un environnement favorable pour les accompagner et financer leurs projets . Nous devons capitaliser sur ces atouts pour faire de notre écosysteme la porte d’entrée de la Région ALPC pour les projets d’edutainment !

L’Edutainment, ou la révolution de l’apprentissage

L’edutainment* désigne la production de contenus enrichis et attractifs, issus de différents domaines comme la littérature, le jeu vidéo, etc., qui révolutionnent l’apprentissage. Cette thématique entraîne une transformation numérique du secteur de l’éducation, mais trouve aussi des applications sur d’autres marchés : le tourisme, la culture, la formation continue, l’industrie du futur…

Dans les agglomérations d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers, l’écosystème contribuant au développement d’une spécialité edutainment est composé:

• D’entreprises de pointe dans les domaines de l’Image et du Transmédia, notamment regroupées au sein du pôle Image à Angoulême et de la filière Imagétic à La Rochelle

• De donneurs d’ordre de l’éducation (Canopé, CNED, ESEN), du tourisme / culture (Futuroscope, Cité de la Bande Dessinée, Marais poitevin, Aquarium La Rochele, Zoo Palmyre) et des FinTech (MAAF, MAIF, MACIF, Mutuelle de Poitiers Assurances, Covea, IMA)

• De structures de recherche : living lab “future classroom”, centre de transfert de techno Valconum, laboratoires de recherche L3I et Techné qui sont réunis au sein du Groupement d’Intérêt Scientifique INEFA

• De dispositifs d’accélération (StartInnov, Ateliers Canopé) et d’incubation (CNED, ENJMIN)

• De solutions de financement comme MAIF Avenir, Covea Next, Sferen Innovation, les aides à la production audiovisuelle et le futur fond “Startup Région”

• De l’organisation d’événements d’envergure nationale ou internationale (Videogame Economic Forum, Sunny Side of the Doc, Campus Européen d’Eté en technologies éducatives, Gamers Assembly)

Quels objectifs pour le développement de ce secteur ?

Aujourd’hui, une cinquantaine de Startups en lien avec la thématique ont été identifiées sur notre territoire, notamment des producteurs de contenus ludo-pédagogique (Neotis, Nyx Studio, Equilibre Games, KookiApps, Cogitème), des éditeurs d’outils et de plateformes “de gestion des contenus” (Coureo, Easy Driver, F-451, Neolibris) et des développeurs de dispositifs d’interaction (Morin Innovation, Blue Yeti, Serious Frame, Dreamtronic, ITECA, Aldébarande). Notre projet est de poursuivre la dynamique engagée en travaillant sur les synergies et la fédération de ces acteurs en développant un plan d’action ambitieux et novateur pour faire des agglomérations d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers un pôle de référence international de l’Edutainment.

La labellisation : un coup de projecteur pour notre territoire

Nous voulons aujourd’hui attirer des Startups nationales et internationales des domaines de la réalité virtuelle/augmentée, du learning analytics et de la gamification, en faisant valoir notre écosystème pour tester, valider et financer leur “idée” autour de l’edutainment. L’obtention du label serait un vrai coup de projecteur sur cette filière dynamique. Cela la rendrait visible auprès des investisseurs et industriels.

Pour en savoir plus,

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* source: CapDigital