Evolution du marketing en ligne en 2013 : le gros bordel

Chaque année – depuis bien des années – j’essaie de vous tracer des lignes de forces pour l’année à venir. Des fois j’ai bon, des fois moins. Cette année, en un mot comme en cent, c’est le bordel.

On peut grosso modo résumer le marketing en ligne autour de trois piliers :

  1. La connaissance du marché et l’évolution de l’offre (pour le marketing traditionnel)
  2. La création de trafic et l’analyse du comportement pour le e-marketing (e-mailing, web analytics)…
  3. La gestion de la réputation et l’engagement pour le marketing social (monitoring et social CRM).

Vous conviendrez qu’entre ces trois “formes” de marketing, il y a des objectifs et des responsabilités très différentes (génération de trafic vs. satisfaction).

Notre ami Fred Cavazza s’interroge en ces termes sur la définition du marketing digital en 2013.

C’est peu dire que je partage ses analyses (et ses angoisses).

Il faut en permanence développer ou acquérir de nouvelles compétences :

  • Techniques (connaissance des outils et des terminaux, manipulation de données…)
  • Éditoriales (storytelling…)
  • Relationnelles (satisfaction client, modération des conversations…)

D’où le flou artistique où les domaines de responsabilité se chevauchent et les équipes ne savent plus bien à quel service elles sont ou doivent être rattachées : Du recentrage nécessaire du marketing sur la connaissance client et la compréhension du marché

Fred attire notre attention sur le fait que ce souci organisationnel peut avoir des répercussions très graves sur la qualité des produits / services, la valeur perçue, la réputation de la marque… surtout à l’heure des médias sociaux et de la mobilité.

Précision importante : je ne suis pas du tout un expert en organisation des entreprises, loin de là. Je vous laisse le soin de me donner votre opinion ou de témoigner de votre propre organisation.

Et bonne année quand même !
🙂

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