Demain, je suis bien content

Bon bah ma conférence voilà, c’est demain.

Je peux toujours annuler tu me diras – gastro-lumbago – mais bon, non, c’est très maaal, quand faut y aller, faut y aller.

Mes slides sont prêts, y’a qu’à suivre le déroulé, yopla, c’est bon… J’aime bien, en fait. S’il y’a un truc dont j’ai horreur, c’est le confèrencier qui déboule façon prof de physique avec ses slides et son papelard, tout est écrit à la virgule, tu t’emmerdes à 100 sous de l’heure (comme disent les jeunes aujourd’hui).

Ce qui me plaît, moi, c’est l’échange, en fait, dans ces conférences. La dernière fois, c’était en juin dans un endroit cool, ben tout le monde s’est mis à discuter et j’ai un ami commerçant qui a pu échanger avec une spécialiste de la Smacl sur un thème lancé par la responsable de com du Salon de l’habitat, c’était très instructif, très concret, sympa : un échange quoi.

Depuis cet échange, j’ai pu échanger à nouveau dans la durée avec tout ce petit monde sur les réseaux sociaux et donc, nouer de nouvelles relations, apprendre de chacun et de chacune d’entre eux. Important.

Échanger dans la durée

C’est essentiel. Crucial. Central. Paradoxal. Car ce monde des réseaux sociaux bouge. Tellement vite. Plus vite, beaucoup plus vite que la musique. La vérité du jour y est limite obsolète le lendemain. Je ne connais pas d’autre domaine qui ne soit assujetti à pareille révolution copernicienne tous les 18 mois environs.

Et se donner ainsi rendez-vous, dans le temps, périodiquement, permet de nouer ce qui fait – selon moi – le coeur et le sens de ces technologies : le travail dans la durée.

Essentiel, n’est-il pas ?

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