Je m’occupe aujourd’hui d’une bonne trentaine de réseaux sociaux : entreprises, clubs sportifs, collectivités, artistes, salles de spectacles,…
Quelle que soit la plate-forme (Facebook, Twitter, G+, Yammer,…) et le nombre de followers, j’observe chaque jour d’avantage l’importance de l’harmonie et du tempo comme autant de facteurs clés de la réussite.
Exactement comme en musique.
Le tempo
Il y a un tempo dans les réseaux sociaux. Ce tempo, c’est la périodicité des publications, la réactivité des fans, l’heure à laquelle il faut poster telle ou telle info. Il n’y a pas de règles en la matière. Aucune. Chaque cas est bien spécifique. Mais, une fois la phase de décollage passée, pour continuer à maintenir sa communauté en éveil, il faut trouver le bon tempo. Trop de posts tue les posts. Pas assez, c’est encore pire. Il faut trouver le bon tempo.
L’harmonie
Dans bon nombre de ces communautés, nous sommes plusieurs à poster des infos. Bien que manager général de l’ensemble, il est fréquent que certaines conversations m’échappent complètement, c’est normal, il faut privilégier les échanges et ne pas censurer d’emblée le premier dérapage (ou mettre en place un système trop carcéral qui bride la création). Eh bien là encore, j’observe qu’une bonne harmonie générale, où chacun joue sa partition, produit une douce musique collective. En revanche, dans d’autres cas, quand le guitariste monte en douce son potard au max, le batteur force pour compenser, le bassiste se monte, la chanteuse ne s’entend plus et badaboum : cacophonie générale. Subtil et complexe, l’harmonie.
Dernière illustration de cette analogie avec la musique : la qualité première pour arriver à un ensemble harmonieux est d’être à l’écoute.
Musique. Et que chacun se mette à danser.