Le contenu de ce blog est fort décousu, c’est vrai – pour ne pas dire complètement bordélique – mais il y a quelques trucs qui sont quand même assez cohérents. En voici notamment un : lorsqu’une belle entreprise française se retrouve placée en liquidation judiciaire, zou, illico presto, je vais voir son site web. Aujourd’hui, il s’agit donc de Tilly-Sacbo, fleuron de l’agro-alimentaire breton. Son site est ici. Tout perrave, 100% vieux web, pas à jour, j’en passe et des meilleures.
Le plus drôle, si j’ai bien tout compris le remarquable papier du Monde.fr, c’est que 80 % de la production de Tilly-Sacbo était destinée au Moyen-Orient – donc à l’export – et que malgré cela, le site web est en carton pâte.
Bon, comme je ne suis pas économiste – du tout – je vais donc comme à chaque fois sur Societe.com pour voir un peu le chiffre d’affaire de cette petite boîte : 135.934.900 d’Euros en 2012. Bam. Pour un bénéfice net… supérieur à 2 millions d’Euros ! Et voilà où je veux en venir : ce n’est pas parce qu’un site web est joli que l’entreprise va cartonner, doubler son chiffre, etc, nous sommes d’accord. Mais de là à ne pas investir, de manière significative, dans le numérique, c’est la garantie absolue qu’en cas de baisse de régime, la fin est inéluctable.
Les 326 personnes de Guerlesquin (Finistère) qui se retrouvent au chômage technique peuvent donc remercier de ma part leur direction.
Incapables.
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