Allez, une fois n’est pas costume, je vais te republier un texte que j’ai déjà posté mais sur mon tout premier blog en 2008. Ce qui est sympa, dans ce genre d’exercice, c’est que l’on peut voir si l’on s’est un peu, beaucoup, à la folie planté.
Ce billet fait suite à un vieux vieux billet écrit en avril 2006 et qui s’appelait Tsunami Technologique.
Pour faire court, j’y écrivais que “L’Internet et tout ce qui lui attrait (portable, téloche, SMS, GPS et consort) sont en train de mettre le bordel dans nos vies.”
La différence entre ce texte et aujourd’hui – hormis les deux ans et demi qui se sont écoulés – c’est que l’on voit désormais assez clairement la vague arriver.
Elle assèche la finance et plonge l’économie mondiale dans une récession sans précédent. La cause m’en est totalement inconnue, évidemment, si ce n’est le brouhaha continu des avancées technologiques absolument fulgurantes, qui fluidifient – en outre – les flux financiers à l’extrême, délocalisent inéluctablement des emplois, bref… la menace se précise. Elle porte les noms de Google, Facebook, Iphone, Flickr, del.ico.us et consorts…
Mais tout n’est pas si noir, forcément.
On raconte que lors du “vrai” tsunami, bon nombre d’espèces animales s’en sont sorties indemnes car elles ont eu l’instinct de parcourir quelques kilomètres en direction des terres pour se tenir à l’abri.
Les quelques kilomètres à parcourir sont à effectuer en direction de l’innovation, sur les hauteurs de la réactivité, de l’écoute, la prise de risque, la remise en question des vieilles lunes héritées du temps jadis. La vague numérique engloutira tout cela comme une cahutte de bambou. Puis la mer se retirera – forcément – et la vie reprendra ses droits.
Merci de votre attention.