La France accueille aujourd’hui sa première édition de la Journée mondiale de la gentillesse, qui existe déjà dans de nombreux pays.
Il y avait la Journée mondiale du lavage des mains le 15 octobre, la Journée mondiale du tricot le 13 juin, la Journée internationale du Jedi le 15 mai, nous aurons désormais la Journée mondiale de la gentillesse. Le “World Kindness Day”, qui existe déjà dans de nombreux pays, fait son entrée dans l’Hexagone vendredi 13 novembre à l’initiative des magazines Psychologies et Métro.
Cette journée a été lancée par le World Kindness Movement, le Mouvement mondial pour la gentillesse, un organisme international laïc tout ce qu’il y a de plus sérieux né à Singapour en 2000. Et il faut l’avouer, une Journée mondiale de la gentillesse change quand-même agréablement des habituelles journées contre la lèpre, l’hémophilie, les enfants battus ou le paludisme.
Etre gentil est bon pour la santé
Pour le magazine Psychologies, l’initiative est tout sauf incongrue : “L’individualisme roi et le chacun pour soi ont vécu : en ces temps de crise, nous avons besoin de liens et de solidarité pour faire face. La gentillesse est devenue une nécessité” peut-on lire sur leur site internet. Pour ceux que cet argumentaire ne convaincrait pas, sachez qu’être gentil est également bon pour la santé : pardonner est bon pour le cœur, le bénévolat prévient la dépression. Des scientifiques suédois vont encore plus loin : les personnes gentilles vivraient plus longtemps et auraient de meilleures défenses immunitaires.
Une bonne raison de se plier à l’exercice, au moins pour 24 heures.